lundi 20 mai 2013

La princesse Astrid et la recherche scientifique


                                

                                                                     
(Article actualisé en mai 2022)

A quand remonte son intérêt pour la recherche scientifique? En décembre 2000, la princesse devient présidente d'honneur de la Fondation Médicale Reine Elisabeth , créée en 1926 par son arrière-grand-mère afin de soutenir la recherche dans les neurosciences.

"Les moyens financiers de cette fondation ont, depuis lors, été sérieusement augmentés et maintenant, cette fondation s'est surtout orientée vers le soutien des projets de la recherche fondamentale médicale dans les différentes universités du pays (alzheimer, épilepsie, sclérose en plaques, ...). Personnellement, je pense que cette fondation gagne indubitablement à être connue et soutenue du grand public car, selon moi, la recherche fondamentale forme une des grandes richesses de notre pays et il faut essayer d'éviter la fuite des cerveaux, ce qui est peut-être encore trop le cas. Trop de nos jeunes talents, aussi bien dans le domaine de la médecine que dans celui des sciences pures, préfèrent embrasser une carrière scientifique à l'étranger, surtout aux Etats-Unis, où ils peuvent travailler dans des conditions optimales et où ils disposent souvent de moyens presque illimités", confia-t-elle à l'hebdomadaire "La Libre Match".

En 2003, la princesse accepte la présidence d'honneur de l' European Organisation for Research and Treatment of Cancer (EORTC). Cette association internationale, dont le siège se trouve à Bruxelles, a été fondé en 1962 par un nombre de cancérologues européens renommés. Leurs objectifs sont de diriger, développer, coordonner et stimuler la recherche contre le cancer en Europe. En 2006, Astrid devient présidente d'honneur des Fonds scientifiques et médicaux de la Fondation Roi Baudouin.

Ces trois présidences d'honneur l'amènent à de nombreux contacts avec le monde scientifique et médical qu'il serait exhaustif de tout citer. Prenons l'exemple de l'année 2007 :  visite du service oncologie du Centre Hospitalier de Mouscron, remise du Prix Van Gysel pour la recherche biomédicale, leçon inaugurale au Collège de France à Paris du professeur Guy Orban (membre du comité scientifique de la Fondation Médicale Reine Elisabeth, nommé titulaire de la chaire européenne pour l'année académique 2006/2007), visite du laboratoire du professeur Yvette Michotte (VUB) subsidié par la Fondation Médicale Reine Elisabeth, assemblée générale de l'European Organisation for Research and Treatment of Cancer, visite du service de neuro-oncologie pour enfants de l'Hôpital Universitaire de Louvain, remise des bourses 2007 de la Fondation Médicale Reine Elisabeth et des Fonds scientifiques et médicaux de la Fondation Roi Baudouin, conférence "La révolution biologique" par le Prix Nobel Christian de Duve à l'occasion de son 90ème anniversaire, découverte de l'IRM préopératoire du Centre Hospitalier Universitaire du Sart-Tilman à Liège, visite de projets à l'Université d'Anvers soutenus par la Fondation Médicale Reine Elisabeth.

L'année suivante, on la voit s'intéresser au Télévie, au Plan National contre le Cancer, à la Fondation Saint-Luc, à l'Institut de Duve, à la Fédération for Spina and Bifida and Hydrocephalus, au Centre National de la Sclérose en Plaques, etc. En 2009, elle enregistre un message d'encouragement pour le site Internet de RaDiOrg.Be (Rare Diseases Organisation Belgium) qui coordonne 80 associations belges pour des maladies orphelines.

Dans le discours qu'elle a prononcé lors de la remise des prix scientifiques en 2009, la princesse a notamment déclaré :

"C'est avec grand plaisir que je prends la parole aujourd'hui sur un sujet qui me tient à coeur :  la recherche scientifique et la mobilité internationale.

Un proverbe africain dit qu'il faut tout un village pour élever un enfant. Je crois que pour élever un chercheur, il faut tout un pays et même, tout un continent. C'est ce que l'Europe tente de faire. Depuis l'émergence de la Stratégie de Lisbonne au Conseil Européen en 2000, la communauté européenne a vraiment pris conscience que ses richesses, ses forces, sa ressource première se trouvaient dans les cerveaux des hommes et des femmes qui y vivent. Vous le savez, lors de sa présidence européenne en 2001, la Belgique avait joué un rôle prépondérant pour encourager tous les pays à se lancer dans ce défi qui consiste à promouvoir ce qu'on nomme "l'économie de la connaissance". Cet objectif ambitieux passe par le développement de la recherche dans chaque pays, avec des investissements massifs. Ils seront la source d'emplois durables, tant sur le plan social qu'environnemental. Mais cela ne suffit pas : si l'on veut rendre "l'économie de la connaissance" la plus compétitive possible, il faut aussi encourager et stimuler la mobilité des chercheurs.

Chez nous, nous savons qu'il faut inlassablement continuer à sensibiliser les jeunes - paradoxalement si fans de technologies - et les aider à vaincre leur méfiance envers les carrières scientifiques. Fort heureusement, la situation évolue :  la perception des carrières liées à la recherche modifie. Lentement mais sûrement s'installe dans les esprits l'idée que la recherche, aux débouchés plus variés qu'on ne l'imagine, devient aussi un gage d'emploi et de carrières utiles et passionnantes. Certes, les statistiques de l'OCDE ont montré que nos étudiants, en 2005, étaient trop peu nombreux encore à effectuer un doctorat, avec parmi eux un faible pourcentage de filles. De surcroît, trop peu d'entre eux poursuivent ensuite des activités de recherche. Néanmoins, tous secteurs confondus, en 2008, la Belgique a compté 36.400 chercheurs équivalents temps plein. Une grande majorité d'entre eux travaillent en entreprise. Ces dernières années, ce sont toutefois les pouvoirs publics et, surtout, les universités qui ont le plus augmenté leur personnel de recherche.

Pour parvenir à confirmer les tendances positives en matière de recherche, il faudra tenir compte de certains objectifs. Ceux fixés par l'Europe étaient si élevés qu'ils n'ont pas tous été atteints. Le septième programme cadre de recherche et de développement de l'Union Européenne vise en particulier la création à l'horizon 2013 d'un espace européen de la recherche au sein duquel les Etats membres consacreraient 3% de leur PIB à la recherche et au développement, dont une grande partie doit être financée par les entreprises. On estime que dans toute l'Europe, si tous les pays consacraient 3% de leur PIB à la recherche, il manquerait probablement jusqu'à 700.000 chercheurs.

On sait que la Belgique est encore loin du défi des 3% du PIB consacré à la recherche. Dans ces 3%, l'implication du secteur public est relativement constante, mais il serait souhaitable que le secteur public s'engage davantage dans la recherche et le développement. Diverses mesures d'abattements fiscaux ont notamment été mises en place pour promouvoir les efforts réalisés en faveur de la recherche. L'implication du secteur privé est, quant à elle, essentielle et majoritaire. (...)

Mais, ce qui importe, c'est à quel point les mentalités changent auprès des chercheurs. Aller s'intégrer à une équipe ou à une structure dans un autre pays, pour six mois, un an ou davantage, relève désormais, aux yeux de bien des chercheurs, d'une démarche presque naturelle. Elle semble même indispensable à ceux qui soignent leur CV : le passage par la case "étranger" est devenu un plus, et les projets développés lors de ces séjours sont souvent d'une grande qualité. Déjà durant leurs études, les étudiants ont l'occasion d'avoir une expérience à l'étranger. Je citerais ici également le programme Erasmus Mundus, un programme de coopération et de mobilité qui vise à améliorer la qualité de l'enseignement supérieur et à promouvoir le dialogue entre les cultures. Ce programme propose des master classes et des joint doctorates.

Que ce soient des crédits voyage ou des congés sabatiques, les chercheurs ont de multiples possibilités d'envisager la mobilité tout au long de leur carrière. Un chercheur qui part réaliser un post doctorat dans un important laboratoire à l'étranger peut y trouver des expertises dans des techniques que son service ne possède pas encore. Ce séjour lui permettra de développer son projet de recherche. Une fois revenu en Belgique, il pourra mettre en place des collaborations nées des contacts réalisés lors de son séjour à l'étranger. Il pourra créer un véritable réseau d'experts : chacun d'entre eux fera profiter les autres de ses compétences spécifiques et complémentaires. De plus, à leur tour, les chercheurs ayant séjourné dans un autre pays, bien souvent ouvrent, eux aussi, leurs laboratoires à de jeunes chercheurs étrangers.

Parallèlement aux chercheurs qui rejoignent des laboratoires très pointus, aux équipements technologiques souvent très poussés, certains de leurs collègues choisissent, eux, des destinations où les conditions de travail sont souvent plus difficiles. Qu'ils soient Belges ou Européens, des agronomes, des médecins passionnés en virologie ou en infectiologie, partent ainsi, par exemple, en Afrique. En fait, tous ces chercheurs contribuent à développer cette "mobilité de la connaissance" que beaucoup souhaitent réaliser. Les pôles d'attraction universitaires, ainsi que d'autres programmes de recherche, contribuent ainsi à ouvrir nos unités de recherche à des partenaires d'autres pays, membres ou pas de l'Union Européenne.

Puis-je mentionner également des initiatives de la Fondation Roi Baudouin, comme le Fonds Benedictus et le Fonds Maurange dont nous aurons l'occasion de faire connaissance aujourd'hui. Depuis 2002, le Fonds Benedictus a déjà accordé plus de dix bourses à des jeunes chercheurs prometteurs afin de leur permettre de poursuivre leurs recherches aux Etats-Unis dans le domaine de l'ingénierie biomédicale. Quant au Fonds Maurange, il a permis à une jeune chercheuse française de rejoindre l'Institut de Duve ici en Belgique. En 2010, ce sera au tour d'une chercheuse indienne. Je citerai également la Belgian American Educational Foundation et le Fonds Fullbright dont l'objectif est de stimuler la mobilité internationale. Ils ont déjà envoyé des centaines de jeunes découvrir d'autres univers de recherche aux Etats-Unis".

Les fonds pour la recherche médicale et scientifique gérés par la Fondation Roi Baudouin apportent en 2011  1,8 million d'euros à des chercheurs de pointe dans des domaines très différents (asthme, cardiologie, cancer, mucoviscidose, sida, neurologie, ...). Le nombre de fonds est en croissance constante : 10 fonds en 2005 pour 23 fonds en 2011. Le plus important d'entre eux est le Fonds Alphonse et Jean Forton pour la mucoviscidose (géré par la Fondation Roi Baudouin) qui a octroyé en 2011  600.000 euros à cinq chercheurs, et 50.000 euros à l'association des patients pour lutter contre la mucoviscidose. Cette maladie a également bénéficié de 20.000 euros du Fonds Crawhez contre la mucoviscidose qui ont été attribués à Frédéric Lenoigre de l'Institut de Duve.

En janvier 2014, la princesse cède la présidence d'honneur de l'EORTC (European Organisation for Research and Treatment of Cancer) qu'elle a occupé de 2003 à 2013. C'est le prince Albert de Monaco qui lui succède et vient à Bruxelles pour le passage de flambeau entre eux deux.

Astrid accorde son Haut Patronage à de nouvelles causes :  l'opération "Restart a Heart Day" organisée par la Ligue Cardiologique Belge, le comité de soutien des Amis et du Fonds Scientifique de l'HUDERF (Belgian Kid's Fund), l'assemblée générale "European Cancer Patient Coalition" ayant lieu pendant plusieurs jours à Bruxelles, la séance médicale organisée à l'Institut Bordet pour les médecins généralistes de Belgique.

Le 9 mai 2017, au palais royal de Bruxelles, la princesse Astrid rend un hommage touchant et personnel au professeur Thierry de Barsy  :

"Il y a approximativement une année, je me trouvais au palais, en cette même pièce, mais à la différence que le professeur de Barsy était à mes côtés. Lors de son discours pour la remise annuelle des prix aux lauréats de la Fondation Médicale Reine Elisabeth, il faisait des compliments à mon sujet, à me faire rougir. Il avait des mots pour moi dits avec tant de délicatesses alors que je ne les méritais pas, puisque c'était lui qui était à la base de tout le travail, et ce depuis de nombreuses années. Lorsqu'il a eu fini de parler, je suis allée vers lui et je lui ai dit :  "Vous avez été beaucoup trop aimable à mon égard et j'aurais voulu vous embrasser!".  Sur ce, il m'a aussitôt répondu :  "Mais vous auriez dû le faire!".  Et ces mots retentissent encore fort dans mes oreilles et surtout dans mon cœur...

Eh bien, puisque je ne l'ai pas fait à ce moment-là, je tiens d'autant plus maintenant à lui rendre un hommage plus que vibrant. Apparemment, parfois en parlant de moi, il disait :  "ma patronne a dit ça ou a fait cela". Mais en fait, c'était lui le patron, le grand professeur vers lequel se tournaient les regards. Et chez lui, il fallait regarder haut et je n'étais pas la seule à le faire. Malgré sa haute stature académique, il restait docteur-praticien. Ainsi je l'ai appelé un vendredi soir dans mon désarroi pour lui demander un conseil de père de famille lors des très forts maux de tête qui, malgré les médicaments, persistaient. Il n'a pas hésité à me donner d'excellents conseils. A ma grande surprise, bien que ce fut le début d'un week-end, je l'ai retrouvé à l'hôpital pour me faire passer les examens nécessaires.

Sa nature positive m'a toujours impressionnée et était un encouragement permanent pour ceux qui le côtoyaient. Rien ne l'effrayait et devant toute difficulté, il disait :  "A tout problème, il y a une solution". Ce caractère optimiste et positif était accompagné chez lui par un sens pudique et une simplicité terre à terre rassurante. Et quand quelque chose sortait de l'ordinaire et fleurtait avec le superflu ou le ridicule, il disait "Ce n'est pas mon truc".

Sa carrière académique fut exemplaire, et elle mérite amplement les éloges comme elles ont été faites d'ailleurs à l'Académie Royale de Médecine. Permettez-moi cependant d'en souligner ici la dimension plus personnelle. Sur les bancs de l'université, il avait rencontré sa future épouse, Anne-Marie. Durant 51 ans, ils étaient inséparables, aussi bien dans la vie familiale que dans la vie professionnelle. Ensemble, ils se sont spécialisés en neurologie chez le professeur Bogaert à Anvers, à l'Institut Born-Bunge. Ils ont eu deux filles (Marie et Chantal) qui, elles aussi, ont suivi le chemin de leurs parents dans le monde médical, ce qui d'ailleurs perdure encore avec la génération suivante dont il était si fier.

Le professeur de Barsy s'est toujours impliqué dans la recherche en neurologie. Entre 1990 et 2016, il fut directeur scientifique, puis président de la Fondation Médicale Reine Elisabeth, cette belle et unique fondation médicale belge, dont j'ai eu, via la Croix-Rouge, la chance de pouvoir le rejoindre. Pendant 26 ans, il fut extrêmement actif au sein de notre fondation. Il a contribué à aider de nombreuses équipes de recherche, il a recherché les mécénats et il a organisé plusieurs réunions scientifiques.

Samen met hem, en dankzij hem, heb ik talrijke laboratoria en onderzoekinstelligen kunnen bezoeken. Deze bezoeken waren steeds bijzonder boeiend en interessant, dat klinkt misschien als een cliché als ik dit zeg, maar dat is het helemaal niet. Het was écht bizonder boeiend en interessant. Ik heb daar heel veel geleerd over de wetenschap, maar vooral ook over de maatschappij, over de mensen en hun kwetsbaarheid.

Het opende voor mij een venster op een fascinerende wereld van wetenschappelijke vooruitgang, die hoop geeft in onze machteloosheid tegenover ongeneeslijke aandoeningen, een wereld waarin de grenzen van het menselijke verstand telkens opnieuw worden verbreed. De wereld van de neurologische wetenschap zit vol fundamentele vragen waar veel wijsheid nodig is, en een goed moreel kompas. Het gaat daar over grote kwesties van leven en dood, van troost en verantwoordelijkheid, van de zin en finaliteit van het menselijk leven.

Professor de Barsy was daarbij mijn wijze leidsman, discreet hield hij zich op de achtergrond, zijn sterke persoonlijkheid straalde vertrouwen uit, niets ontging hem, met kleine pertinente opmerkingen en hints stuurde hij het bezoek in de goede richting, en met een woord van humor zette hij de juiste toon. Hij straalde de stille kracht van soliede ervaring uit.

Na deze bezoeken trachtte ik steeds even met hem na te praten, hij hielp mij om de veelheid van indrukken en ervaringen te duiden. Dat zijn levenslessen, die mij blijblijven en die ik koester. Ik had hem dat meer moeten zeggen, en hem daarvoor danken. Hij zou dat met zijn hoffelijke bescheidenheid hebben afgeweerd, met een kwinkslag en een fijne glimlach.

Twee maanden geleden bezochten we, in het kader van de Stichting Koningin Elisabeth, de Universiteit Antwerpen. Het was het eerste bezoek zonder de professor. Barones de Barsy was erbij. We voelden allemaaal het enorme gemis. Na dat laboratoriumbezoek gingen we lunchen met Barones de Barsy en Mevrouw Martin. Ik zal dit hartverwarmende gesprek, op die middag in maart in een restaurant in Wilrijk, nooit vergeten. De geest van Thierry de Barsy sprak door zijn echtgenote. Zijne levenslessen, zijn fijne humor, zijn zachte maar vastberaden leiderschap straalden doorheen de ganse conversatie. We waren in rouw, het gemis was pijnlijk en vers, maar hij vervulde het gesprek met kracht en optimisme, het bracht een warme glimlach over ons. Zo blijft de herinnering aan hem een inspiratie voor ieder die hem heeft gekend.

Ook hier, in de stichting, zal zijn geest doorwerken. Bij al wat u doet en beslit, hoop ik dat u overweegt wat de professor zou gedaan hebben, en zo zal hij ons blijven helpen. Zo blijft hij onder ons. Zo leeft hij voort.

C'est grâce à la Fondation Médicale Reine Elisabeth que j'ai eu la grande joie de rencontrer un homme exceptionnel, de par sa science, son savoir, mais surtout par son humilité et son sens paternel non seulement pour sa famille, mais aussi pour ses proches. Une force tranquille, un rappel constant à rester curieux, un regard bienveillant, une attention aux autres. Un homme d'unité et de conciliation entre les différentes idéologies, entre le nord et le sud du pays, et lors de tensions entre les personnes. Nous sommes très privilégiés d'avoir pu connaître le professeur baron Thierry de Barsy. C'est pourquoi, au nom de nous tous ici présents, je tiens, par son épouse, à m'adresser à lui, pour dire de tout cœur, merci, mille fois merci cher professeur".

En décembre 2018,  la princesse Astrid remet le premier Prix Generet destiné aux maladies rares en Belgique. Géré par la Fondation Roi Baudouin, il décernera chaque année pendant 20 ans un prix scientifique annuel d'une valeur de 500.000 euros, ce qui en fait l'une des plus importantes distinctions en matière de recherche biomédicale dans notre pays. La sélection est effectuée par un jury international. Pour cette première édition, 28 candidatures ont été introduites. Le prix a été remis au professeur Miikka Vikkula (Institut de Duve - UCLouvain) qui travaille depuis 20 ans sur les causes génétiques des anomalies vasculaires. D'origine finlandaise, il est marié avec une médecin belge et avait déjà reçu le Prix InBev - Baillet Latour pour la Recherche Clinique 2013. Miikka Vikkula a acquis la nationalité belge il y a quelques années.

La princesse Astrid et le prince Lorenz assistent en 2019 au dîner de gala organisé à Brussels Expo pour le 30ème anniversaire de l'opération Télévie en faveur de la recherche contre la leucémie.

                                                   

















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