Mathilde est née à Uccle le 20 janvier 1973. Son papa, Patrick d'Udekem d'Acoz, est originaire de Poperinge en Flandre occidentale et ses deux oncles ont fait de la politique au sein du CVP (tous trois seront titrés comtes par le Roi en 1999). Grâce à sa maman Anna Komororski, elle est liée à toute la noblesse polonaise. Mathilde passe une enfance paisible au château de Losange (province de Luxembourg) en compagnie de ses trois soeurs et de son frère. Après des études primaires à l'Ecole Notre-Dame de Bastogne, elle fréquente l'Institut de la Vierge Fidèle à Bruxelles. En 1991, Mathilde choisit d'étudier la logopédie à l'Institut Marie Haps (Bruxelles), où elle obtient trois ans plus tard son diplôme avec grande distinction. Tout en poursuivant des études de psychologie à l'Université Catholique de Louvain-la-Neuve, elle ouvre un cabinet de logopédie dans la capitale belge. Comme toute sa famille, Mathilde est marquée en 1997 par le décès de sa grand-mère maternelle et de sa soeur Marie-Alix (23 ans) dans un accident de voiture. Le prince Philippe de Belgique est présent aux funérailles.
Le 10 septembre 1999, le Palais confirme la rumeur de mariage du prince héritier (39 ans) et de Mathilde d'Udekem d'Acoz (26 ans) parue le matin dans la presse. Trois jours plus tard, la fiancée de Philippe est présentée dans les jardins du château de Laeken, et suscite l'enthousiasme et la sympathie.
Le mariage a lieu le 4 décembre 1999. Mathilde porte une robe fourreau du couturier Edouard Vermeulen, le voile en dentelles de la famille Ruffo di Calabria et un diadème ayant appartenu aux reines Elisabeth et Astrid. La cérémonie civile se déroule en l'hôtel de ville de Bruxelles et est présidée par le chevalier François-Xavier de Donnéa, bourgmestre de la capitale. Le mariage religieux est célébré par le cardinal Godfried Danneels dans la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule en présence du Gotha, de plusieurs présidents de la République, des présidents de la Commission Européenne et du Parlement Européen. L'Association de la Noblesse du Royaume de Belgique lui offre un diadème feuillagé composé de 631 diamants et réalisé en 1912 par le joaillier londonien Hennell and Sons pour une certaine Mrs Helen May White.
Après leur voyage de noces en Inde, le couple s'installe au château de Laeken, que la reine Fabiola avait quitté un an auparavant. Ils auront quatre enfants : la princesse Elisabeth (2001), le prince Gabriel (2003), le prince Emmanuel (2005) et la princesse Eléonore (2008). Leur vie privée loin de la jet-set n'a jamais donné lieu à aucun scandale.
Après le Roi et le prince Philippe, la princesse Mathilde est la troisième membre de la famille royale la plus active (166 activités officielles en 2011). Elle participe aux grands événements de la Cour et à certaines missions économiques à l'étranger de son mari. C'est surtout dans le domaine social qu'elle s'investit (la culture l'attire moins) : les droits de l'enfant, la protection des femmes, le micro-crédit, l'alphabétisation, la maladie d'Alzheimer, le sida, le cancer, la pauvreté infantile, la coopération au développement, etc. En 2000, elle crée le Fonds Princesse Mathilde qui soutient chaque année financièrement des projets en Belgique susceptibles d'améliorer la situation des personnes vulnérables (plus d'infos sur le Fonds : http://familleroyalebelge.blogspot.com/2009/06/le-fonds-princesse-mathilde.html).
Depuis plusieurs années, la princesse collabore étroitement avec les Nations Unies. En 2002, elle emmène la délégation belge à la Conférence des Nations Unies sur les Droits de l'Enfant (comme l'avaient fait le roi Baudouin et la reine Fabiola en 1990). Les Nations Unies lui demandent en 2005 d'être émissaire pour la promotion du micro-crédit au cours de l'Année Internationale du Micro-Crédit (plus d'infos sur son combat pour le micro-crédit : http://familleroyalebelge.blogspot.com/2011/11/le-combat-de-la-princesse-mathilde-en.html). Et elle est également depuis quelques années représentante spéciale d'Unicef et d'Onusida pour les enfants affectés par ce virus (interview de la princesse suite à son voyage au Liberia : http://familleroyalebelge.blogspot.com/2010/10/interview-de-la-princesse-mathilde-au.html).
Depuis 2007, la princesse Mathilde fait partie des Young Global Leaders et a participé, en mars 2011, pendant dix jours à leur forum à l'Université d'Harvard aux Etats-Unis (plus d'infos à ce sujet : http://familleroyalebelge.blogspot.com/2011/04/la-princesse-mathilde-harvard-mars-2011.html).
Présidente d'honneur d'Unicef-Belgique, la princesse accorde son Haut Patronage à Handicap International Belgique, SOS Villages d'Enfants-Belgique, l'Association de parents pour l'épanouissement des enfants autistes, l'ONG Plan Belgique, la Ligue Alzheimer, l'Association Françoise Dolto, la Ligue Belge de la Surdité, le centre pour enfants Les Glaïeuls, ainsi que l'asbl Les Amis du Théâtre Royal de la Monnaie.
En 2010, Mathilde est adoubée dame de grande-croix de l'Ordre Equestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, dont son défunt père, le Roi, la Reine et le prince Philippe étaient déjà membres. La princesse est aussi la marraine de la princesse Alexia des Pays-Bas et de la princesse Isabella de Danemark.
La princesse fait rarement des confidences aux journalistes. En 2009, elle confie à l'occasion de ses 10 ans de mariage : "Je me souviens du jour du mariage comme si c'était hier. J'ai rencontré des Belges merveilleux. Comme tout au long de ces dix années où j'ai vu des gens porter des projets très intéressants. Nous essayons de former un cocon chaleureux et structurant pour nos quatre enfants dynamiques qu'on adore énormément. Ces dix années ont également été marquées par la mort de mon père en 2008. Ce fut un moment très difficile mais j'ai pu compter sur ton soutien. Ce que j'apprécie le plus chez Philippe, c'est sa profondeur, son sens de l'engagement. Il est très engagé dans la famille. C'est un père de famille extrêmement présent, mais aussi très engagé dans sa fonction".
En 2010, elle parle des langues au magazine "Onze Taal" : "Petite, j'entendais ma mère parler polonais et parfois mon père néerlandais. Cela m'a donné le goût des langues. Philippe et moi voulons transmettre ce même goût à nos enfants. C'est un atout pour l'avenir et une ouverture vers une richesse culturelle. J'ai commencé à apprendre le néerlandais à 12 ans. Un peu tard peut-être, car c'est lorsqu'on est enfant qu'il faut apprendre une autre langue, et de manière ludique. Les trois dernières années de mes secondaires, nous avions un professeur fantastique. Il ne s'attardait pas uniquement sur l'aspect linguistique, mais apportait un côté culturel qui rendait ses cours captivants. Ce qui est plus difficile, ce sont les constructions de phrases, la prononciation de certains sons qui n'existent pas en français, les accents toniques qui ont beaucoup plus d'importance qu'en français. A la maison, le travail pour l'école se fait en néerlandais, sinon nous parlons le français. Entre eux, les enfants parlent les deux langues, parfois même en les mélangeant. En tant que parents, nous devons être attentifs à tout cela".
La Princesse Mathilde est également engagée dans le domaine culturel mais de façon moins officiel afin de ne pas empiéter sur les parts terres d'autres membre de la famille royale. elle visite fréquemment des artistes belges, participe aux expo importante et se rend au Concours Reine Elisabeth au moins un fois par session. il serait donc faux de dire que ce domaine ne l'attire pas
RépondreSupprimerCe 20 janvier 2013, joyeux anniversaire à la princesse Mathilde de Belgique...longue vie à notre future reine
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