lundi 23 août 2021

Actualité du prince Laurent

                     


Voici la dernière photo du prince Laurent :  en vacances avec son épouse et leurs trois enfants auprès de leur ami le père Guy Gilbert en France. Cette photo dément les rumeurs de séparation du couple princier qui ont circulé en juillet dernier. On ne peut que se réjouir de revoir la sympathique princesse Claire qui n'est plus apparue en public depuis le début de la pandémie. On sait qu'elle a connu des problèmes de santé sur lesquels le Palais n'a jamais voulu communiquer. 

En ce qui concerne le prince Laurent, on l'a peu vu jusqu'à présent en 2021 : seulement quatre activités officielles en sept mois, en lien avec le nouveau dispensaire liégeois de la Fondation Prince Laurent et la fête nationale. 

Par contre, le prince Laurent a donné deux longues interviews aux quotidiens du groupe Sud Presse :  une en janvier et une en juillet. Je vous propose de (re)lire une partie de son interview de juillet au journaliste Pierre Nizet :

"Monseigneur, que vous inspire ce que nous avons vécu ces derniers jours en Belgique ?
- Ce sont des questions très compliquées que vous me posez là. D'abord, je dois dire que j'ai une estime ainsi qu'une gratitude sans frontière à l'égard de ceux qui s'investissent pour aider les sinistrés. C'est le cas des militaires, des pompiers, de la Croix-Rouge, des scouts et de nombreux bénévoles. Et puis, je dois avouer que je suis très démuni devant l'ampleur de cette catastrophe environnementale. Elle est écologique, sociale et économique. Elle dépasse, de loin, l'écologie pure. Je tiens à signaler que je suis aussi de tout coeur avec les familles qui ont perdu des êtres chers, qui ont perdu leur maison...avec tous ceux et toutes celles qui ont été inondés. Vous savez, il y en a beaucoup plus que vous ne l'imaginez.

- Toutes les provinces wallonnes ont été touchées.
- Oui et cela a aussi été le cas dans ma région. Même à Tervuren ! Il y a des réponses à court terme et à long terme. Je pense qu'on devrait demander une réflexion au niveau de l' ONU et surtout de l'Union Européenne. Il faudrait activer des relais entre les nations et les régions. C'est déjà le cas au Danemark où on a créé un fonds social pour venir en aide aux plus démunis. Je pense régulièrement à mon ami le professeur Jean-Marie Pelt qui est malheureusement décédé. Il disait dans un de ses livres de se méfier des plus petits que soi et qu'il fallait en tenir compte. Par exemple, des virus comme celui du Covid aujourd'hui. Ce sont souvent des éléments incontrôlables qui mettent le monde à sac.

- Vous dites que la nature met des limites aux humains ?
- A ce qu'on peut faire et ne pas faire au niveau individuel. Cette question n'est pas le monopole de la politique. Elle nous concerne tous. Comment peut-on avoir un impact positif sur l'écologie ? Vous avez des régions d'Europe, des communes qui sont étranglées financièrement. Regardez la Sicile et les catastrophes naturelles dues aux éruptions de l'Etna. Ce sont les catastrophes récurrentes qui ne permettent plus à ces communes de s'en sortir seules.

- Le monde financier devrait intervenir ?
- J'estime que la Banque Mondiale et le FMI doivent réfléchir à la place de la finance dans le monde. Je fais partie de ceux qui pensent qu'elle doit être un outil pour l'humain et pas un objectif en soi. Je le pense sincèrement. Moi, j'aime souvent donner de ma personne. J'en ai fait la demande. Je suis très embarrassé aujourd'hui de ne pas pouvoir agir moi-même. Si j'ai la possibilité de le faire, je le ferai...mais sans les caméras, sans les photographes, sans la presse qui cherche une exclusivité. Faire cela, ce serait une insulte à ceux qui sont dans le besoin.

- Lors du défilé du 21 juillet, on a beaucoup parlé de ces gens qui viennent en aide aux sinistrés.
- Je me suis dit :  "Que c'est triste". Les catastrophes naturelles ne touchent en général que les plus démunis, beaucoup moins les nantis. J'étais très embarrassé d'être dans cette tribune, je me suis demandé ce que je faisais là au lieu d'être un ou deux jours sur le terrain.

- Vous nous aviez accordé un entretien le 13 janvier dernier. Vous espériez que votre asbl puisse enfin toucher l'argent de la Libye. Ce n'est toujours pas le cas. On sait que cela vous mine ?
- Cela me touche énormément car les projets que je veux faire dans le cadre de ma nouvelle asbl tentent de réduire notre empreinte écologique au niveau national et international. Je suis d'autant plus fâché que je suis toujours bloqué aujourd'hui alors que les projets que je veux développer sont favorables à la communauté. Je me pose beaucoup de questions....

- Lesquelles ?
- Je ne vous cache pas que je suis excédé de voir qu'il y a de l'argent sale qui dort ici, en Belgique, dans des coffres. Des dizaines de milliards alors qu'il faut entre deux et trois milliards pour aider les sinistrés. C'est tout à fait scandaleux et cela m'irrite fortement. C'est tout à fait contraire à l'éthique. oui, je commence à me poser beaucoup de questions car ces milliards, on ne sait pas d'où ils viennent et où ils sont allés. Alors qu'ici, on a besoin de deux ou trois milliards... Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans cette société. Et je suis triste de ne pas pouvoir exercer mon métier pour réduire cette empreinte écologique. Il y a notamment mon projet de centrales d'hybridation de technologies renouvelables. C'est important de ne pas utiliser l'électricité émanant du fuel ou du gaz. Dans le privé, cela marche. Je vois, par exemple, que Daimler AG a dépensé des dizaines de milliards d'euros pour développer des véhicules électriques".

Le prince n'en parle pas dans son interview, mais signalons que la Fondation Prince Laurent a décidé d'ouvrir ses dispensaires aux animaux des personnes sinistrées par les inondations de juillet 2021 (alors que d'habitude, la fondation prend en charge les soins des animaux d'uniquement les personnes à faibles revenus).

Cliquez ci-dessous sur "Laurent" ou "Claire" pour retrouver mes autres articles sur le couple princier.

lundi 9 août 2021

Actualité de la princesse Esmeralda de Belgique

                                    

En 2019, je vous avais retracé les activités et prises de position de la princesse Esmeralda au cours de l'année écoulée :      http://familleroyalebelge.blogspot.com/2019/04/la-princesse-esmeralda-sur-tous-les.html

Depuis 2020, suite à la pandémie, la princesse a dû diminuer ses activités publiques et ses retours en Belgique. Mais depuis sa résidence à Londres, elle a poursuivi, par vidéoconférence et son compte Twitter, les combats qui lui tiennent à coeur. En juin 2020, elle s'est prononcée clairement en faveur d'excuses de notre pays pour la période coloniale au Congo. 

Et en 2021 ?

La princesse Esmeralda est devenue la marraine de la Habiba-Ahmed Foundation contre le racisme. Cette fondation a été créée par la famille de deux Marocains de Schaerbeek tués en 2002 par leur voisin raciste, sympathisant du Vlaams Blok.

La princesse a écrit une carte blanche sur les peuples autochtones. Pour la lire :   https://wwf.be/fr/le-blog/les-peuples-autochtones-gardiens-de-la-terre

Avec Sandrine Dixon-Declève, Anuna De Wever et Adélaïde Charlier, la princesse a co-écrit le livre "Quel monde pour demain ? Dialogue entre générations", paru aux éditions Luc Pire. Elle est revenue en Belgique pour le présenter aux médias et à la Foire du Livre de Bruxelles.

Elle a confié à Patrick Weber pour le magazine français "Point de Vue" :

"Après une interview sur le sujet au journal "Le Soir", une maison d'édition nous a contactées. Nous voulions mener à bien un projet intergénérationnel avec Adélaïde Charlier et Anuna De Wever. Nous nous connaissions depuis notre rencontre au Parlement Européen avec Greta Thunberg en 2019. Puis, quand elles ont voulu se rendre en Amérique du Sud pour y rencontrer les peuples autochtones, le Fonds Léopold III a participé au financement de leur voyage. Nous avons développé une relation affectueuse et sympathique. 

Certaines personnes se montrent parfois agressives envers les plus jeunes en leur disant :  "Quelle expérience avez-vous?".  Adélaïde rétorque justement qu'elle n'a pas de réponse toute faite, mais qu'elle veut agir. Il y a parfois une hargne contre les jeunes que je ne comprends pas. En réalisant ce livre, nous avons senti, au contraire, nos complémentarités. Nous avons suivi le même parcours. Les jeunes se rendent compte des urgences et ils sont parfois plus radicaux. Nous, les aînées, avons tendance à être plus patientes. Mais vous savez, nous avons perdu beaucoup de temps par rapport aux lobbyistes qui oeuvrent contre les enjeux climatiques. Je pense par exemples aux lobbys des énergies fossiles, qui suivent le même modèle que ceux du tabac, et c'est effrayant.

Faire partie de la famille de Belgique ouvre des portes, c'est vrai. Mais parfois, cela peut aussi induire une certaine réserve. Notre action s'est faite de manière naturelle. Au cours de nos entretiens pour le livre, il y a eu des moments de grâce et d'émotion. Notamment en parlant de cette génération confrontée à une médiatisation extrême. Nous avons été émues, nous les aînées, de voir les jeunes face à des critiques souvent injustes. 

Mes enfants, Alexandra et Leopoldo, ont le même âge qu'Adélaïde. Ils sont aussi concernés par ces problématiques et très engagés. Mon fils Leopoldo a participé à plusieurs marches pour le climat en Angleterre. Il était d'ailleurs présent quand je me suis fait arrêter lors d'une action Extinction Rebellion en 2019 à Londres. Quand des lois ou des gouvernements n'agissent pas pour protéger les citoyens d'une crise qui nous concerne tous, il faut réagir. Par le passé, il a fallu combattre des lois qui toléraient l'esclavage, l'apartheid, ou interdisaient le droit de vote aux femmes.

Quand on rejoint une forme d'activisme, on est prêt à aller jusqu'au bout. Il faut revendiquer le droit de manifester. Je pense par exemple à une décision de justice récente acquittant des manifestants qui avaient brisé des vitres de l'immeuble d'un grand groupe pétrolier. Le tribunal a estimé que le dommage environnemental occasionné par le pétrolier était plus grave que celui causé au bâtiment. Et puis, soyons honnêtes, manifester à Londres ou à Paris n'est pas la même chose que revendiquer à Moscou.

On s'adresse à toutes les générations. A la nôtre, à celle d'Adélaïde, mais aussi à celle qui se trouve entre nous. Aujourd'hui, il existe un grand mouvement à travers le monde avec des leaders qui prennent position, comme le dalaï-lama ou le pape. 

Je vais continuer à réaliser des films et des documentaires sur le sujet. Par exemple pour sensibiliser à ce qui se passe en Amazonie. Les communautés qui vivent là-bas souffrent d'une triple crise (sanitaire, économique et politique). D'un point de vue personnel, nous devons apprendre à consommer autrement. C'est une autre façon de vivre, mais il ne faut pas caricaturer, personne ne nous demande de revenir à la bougie ! Avec la pandémie, nous avons changé nos comportements. J'ai pris l'habitude de me déplacer à Londres à vélo : c'est beaucoup plus simple et nettement plus rapide".

Début septembre, la princesse Esmeralda sera à Marseille pour une conférence sur les communautés indigènes organisée par Alliance of The Guardians of Mother Earth. Puis, du 21 au 23 septembre, elle participera à Glasgow au 2ème forum mondial sur la justice climatique, deux mois avant la COP26 de Glasgow.

lundi 2 août 2021

Activités royales en juillet 2021

                      

7 audiences pour le Roi :   le premier ministre Alexander De Croo (reçu 2 fois), le procureur général de la Cour d'Appel de Liège Pierre Vanderheyden (prestation de serment), le président du Vooruit Conner Rousseau, la présidente du parlement flamand Liesbeth Homans, le ministre de la Santé et des Affaires sociales en communauté germanophone Antonios Antoniadis, le président d'Autriche Alexander Van der Bellen

12 activités officielles pour le Roi :   visite de la réserve naturelle du Vogelzangbeek à Anderlecht, visite de l'espace-test Graines de Paysans à Anderlecht, 75ème anniversaire de la Fraternelle des Agents Parachutistes à Ixelles, visite d'un camp de vacances Jomba de Kazou à Maasmechelen, visite aux sinistrés de Chaudfontaine, visite aux sinistrés de Pepinster, visite aux sinistrés de Rochefort, visite à la caserne de pompiers de Verviers, Te Deum de la fête nationale à Bruxelles, cérémonie de la fête nationale sur la place des Palais, visite de la résidence Farra Clerlande à Ottignies, visite du Centre National de la Sclérose en Plaques à Melsbroek

7 activités officielles pour la Reine :   visite aux sinistrés de Chaudfontaine, visite aux sinistrés de Pepinster, visite à la caserne de pompiers de Verviers, Te Deum de la fête nationale à Bruxelles, cérémonie de la fête nationale sur la place des Palais, visite de la résidence Farra Clerlande à Ottignies, visite du Centre National de la Sclérose en Plaques à Melsbroek

0 activité officielle pour le roi Albert II et la reine Paola

1 activité officielle pour la princesse héritière Elisabeth :  Te Deum de la fête nationale à Bruxelles

4 activités officielles pour le prince Gabriel, le prince Emmanuel et la princesse Eléonore :  Te Deum de la fête nationale à Bruxelles, cérémonie de la fête nationale sur la place des Palais, visite de la résidence Farra Clerlande à Ottignies, visite du Centre National de la Sclérose en Plaques à Melsbroek

5 activités officielles pour la princesse Astrid :  Te Deum de la fête nationale à Hasselt, cérémonie de la fête nationale sur la place des Palais, visite de travail au siège de Barco à Courtrai, déjeuner de travail au siège d'UCB à Anderlecht, présentation des athlètes paralympiques belges

2 activités officielles pour le prince Lorenz :   Te Deum de la fête nationale à Hasselt, cérémonie de la fête nationale sur la place des Palais

2 activités officielles pour le prince Laurent :  Te Deum de la fête nationale à Mons, cérémonie de la fête nationale sur la place des Palais

0 activité officielle pour la princesse Claire, la princesse Louise, les princes Nicolas et Aymeric

Récapitulatif des activités de janvier à juillet 2021 :

Roi :  42 activités officielles +  115 audiences

Reine :  50 activités officielles

Princesse Astrid :  11 activités officielles

Roi Albert II et Reine Paola :   6 activités officielles

Prince Gabriel et Princesse Eléonore :   5 activités officielles 

Prince Laurent :   5 activités officielles

Prince Emmanuel :   4 activités officielles

Prince Lorenz :   2 activités officielles

Princesse Elisabeth :   2 activités officielles 

Princesse Louise :   1 activité officielle

Princesse Claire, Princes Nicolas et Aymeric :   0 activité officielle