1° Prince Philippe : 267 activités officielles
Le prince Philippe a été le membre le plus actif de la famille royale en 2012 (il était deuxième derrière le Roi en 2011 avec 220 activités officielles). Année réussie pour le duc de Brabant, comme le soulignait il y a quelques jours le journaliste Pierre Nizet, spécialiste de la monarchie pour les quotidiens du groupe Sud Presse :
"Le prince Philippe a vécu une année sans erreur. Cela n'a pas souvent été le cas, par le passé. On se souvient de sa sortie sur le Vlaams Belang il y a quelques années. Ce genre de réflexion visant le nord du pays, il le laisse désormais à son père qui a tiré à boulets rouges sur la NVA. Par rapport à 2011, le prince héritier a perdu...sa barbe. Selon certains, il trouvait que cela le vieillissait un peu trop. C'est que Philippe va sur ses 53 ans : ce n'est pas encore l'âge de la prépension mais il commence à compter. Un âge où il pourrait espérer être roi, mais son père Albert II ne semble pas prêt d'abdiquer, en dépit des rumeurs qui reviennent tous les six mois. Le prince Philippe a expliqué qu'il serait prêt, le jour où il le faudrait. En attendant, il continue son métier de globe-trotter : son dernier voyage en Australie et en Nouvelle-Zélande, à la tête d'une délégation de chefs d'entreprise et de recteurs d'universités, a une nouvelle fois montré son importance. Le prince connaît son sujet sur le bout des ongles et il ouvre des portes ; c'est sûr. Cette année, on l'a plaint aussi. Dans le livre "Questions Royales" de Frédéric Deborsu, il a été dépeint d'une manière féroce. On a dit de lui qu'il ne touchait pas sa femme, qu'il avait eu une amitié intense avec un homme, que ses enfants avaient été conçus dans la clinique où on pratique la fécondation in vitro. Franchement, on n'aurait vraiment pas aimé être à sa place lors de la parution de ce brûlot! Sans doute ébranlé, Philippe n'a pipé mot, préférant se donner à fond au travail. Cette année 2012, il s'est surpassé". Pierre Nizet (Sud Presse)
2° Princesse Mathilde : 196 activités officielles
Comme son époux, la princesse Mathilde a été plus active en 2012 : elle passe de la troisième à la deuxième place de notre classement avec 196 activités officielles (contre 166 en 2011). La princesse fêtera son 40ème anniversaire dans quelques semaines.
3° Roi : 54 activités officielles + 134 audiences
Si son nombre d'activités officielles reste stable par rapport à l'an dernier (50 en 2011 et 54 en 2012), le Roi a profité de la fin de la crise politique pour lever le pied au niveau de ses audiences : 145 en 2009, 197 en 2010, 181 en 2011 et 134 en 2012. Pas de voyage d'Etat à l'étranger au cours de l'année écoulée, et le Roi s'est fait représenter par le prince Philippe aux 50 ans de l'indépendance du Burundi.
4° Reine Paola : 67 activités officielles
Pour la première fois depuis le début de ce classement, la reine Paola passe de la cinquième à la quatrième place au détriment de sa fille la princesse Astrid. Son nombre d'activités officielles reste semblable à celui de l'an dernier : 70 en 2011 et 67 en 2012. Pas de voyage d'Etat à l'étranger.
5° Princesse Astrid : 63 activités officielles
C'est la grande surprise de ce classement : la princesse Astrid a été beaucoup moins active cette année, manquant même pour la première fois le concert de Noël au palais royal. Passe-t-elle plus de temps auprès de ses enfants à l'étranger (Amedeo aux Etats-Unis, Maria-Laura en Chine, Joachim en Italie et Luisa-Maria en Grande-Bretagne)? Le Palais n'a donné aucune explication. Avec 63 activités officielles (contre 90 en 2011), elle perd la quatrième place qu'elle occupait chaque année depuis le début de ce classement.
6° et 7° : Prince Laurent (35 activités officielles) et princesse Claire (30 activités officielles)
Stabilité pour le couple princier.
Laurent : 30 activités officielles en 2009, 40 en 2010, 31 en 2011 et 35 en 2012.
Claire : 30 activités officielles en 2009, 41 en 2010, 23 en 2011 et 30 en 2012.
8° Prince Lorenz : 28 activités officielles
Seul membre de la famille royale à travailler à temps plein dans une banque, le prince Lorenz continue d'honorer ses activités officielles : 23 activités officielles en 2009, 18 en 2010, 30 en 2011 et 28 en 2012.
9° Reine Fabiola : 23 activités officielles
Malgré son état de santé, la reine Fabiola a été plus active que les années précédentes (notamment lors du Concours Musical Reine Elisabeth) : 16 activités officielles en 2009, 21 en 2010, 19 en 2011 et 23 en 2012.
Meilleurs voeux à tous pour l'année 2013!
lundi 31 décembre 2012
lundi 24 décembre 2012
Activités royales en décembre 2012
6 audiences pour le Roi : le premier ministre Elio Di Rupo (reçu 2 fois) et les ambassadeurs de Myanmar, Azerbaïdjan, Australie et Italie.
4 activités officielles pour le Roi : visite de l'exposition sur la reine Marie-José, visite du journal "Le Soir", visite de l'exposition sur Constant Permeke, et 10ème anniversaire du SPP Intégration Sociale.
8 activités officielles pour la reine Paola : lancement de l'Alliance Mondiale contre les abus sexuels d'enfants par Internet, visite de l'exposition sur la reine Marie-José, concert de Noël de la Fondation Reine Paola, visite du journal "Le Soir", hommage au Sénat aux Femmes de Paix 2012, visite de l'exposition sur Constant Permeke, commémoration de la fusillade du 13/12/11 à Liège, et concert de Noël au palais royal.
1 activité officielle pour la reine Fabiola : concert de Noël au palais royal.
12 activités officielles pour le prince Philippe : visite du projet social Switch à Assebroek, journée de rencontre enseignement supérieur organisée par le Fonds Prince Philippe, remise de la Coupe du Roi 2012, soirée en l'honneur de Kim Clijsters à Anvers, remise du Trophée National du Mérite Sportif 2012, sommet Brussels Sustainable Development Summit, concert de Noël au palais royal, remise du prix Belgodyssée 2012, visite du centre provincial d'enseignement secondaire à Jodoigne, visite d'un élevage porcin à Piétrain, visite de la nouvelle caserne de pompiers de Jodoigne, et réception au château Pastur.
16 activités officielles pour la princesse Mathilde : journée nationale Info-Familles de la Défense, conférence "Children's Rights and Business Principles", soirée en l'honneur de Kim Clijsters à Anvers, visite du service d'oncologie gynécologique à l'UZ Leuven, rencontre avec des jeunes participant au Network for Training Entrepreneurship Belgium, concert de Noël au palais royal, visite du centre provincial d'enseignement secondaire à Jodoigne, visite d'un élevage porcin à Piétrain, visite de la nouvelle caserne de pompiers de Jodoigne, réception au château Pastur + 6 activités officielles lors de son voyage en Haïti avec Unicef-Belgique (rencontre avec les 2 jeunes Haïtiens qui avaient fait un tour d'Europe pour parler des problèmes d'Haïti, visite d'une école semi-permanente construite par l'Unicef à Frechou, visite d'un centre de nutrition d'un camp de déplacés de Port-au-Prince, visite de la clinique gratuite Gheskio du docteur Pape, rencontre avec le premier ministre de Haïti, visite de la Maison de l'Espoir pour jeunes filles).
2 activités officielles pour la princesse Astrid : visite du laboratoire Cyclotron de l'Université de Liège, et 80ème anniversaire de Caritas Belgique.
0 activité officielle pour le prince Lorenz
4 activités officielles pour le prince Laurent : lancement du "Plan Froid" de la Fondation Prince Laurent à la gare Centrale à Bruxelles, gala au profit de l'asbl 30+30, inauguration du nouveau dispensaire de la Fondation Prince Laurent à Gand, et concert de Noël au palais royal.
2 activités officielles pour la princesse Claire : gala au profit de l'asbl 30+30 et concert de Noël au palais royal.
Rendez-vous la semaine prochaine pour le classement final de 2012 et les analyses...
4 activités officielles pour le Roi : visite de l'exposition sur la reine Marie-José, visite du journal "Le Soir", visite de l'exposition sur Constant Permeke, et 10ème anniversaire du SPP Intégration Sociale.
8 activités officielles pour la reine Paola : lancement de l'Alliance Mondiale contre les abus sexuels d'enfants par Internet, visite de l'exposition sur la reine Marie-José, concert de Noël de la Fondation Reine Paola, visite du journal "Le Soir", hommage au Sénat aux Femmes de Paix 2012, visite de l'exposition sur Constant Permeke, commémoration de la fusillade du 13/12/11 à Liège, et concert de Noël au palais royal.
1 activité officielle pour la reine Fabiola : concert de Noël au palais royal.
12 activités officielles pour le prince Philippe : visite du projet social Switch à Assebroek, journée de rencontre enseignement supérieur organisée par le Fonds Prince Philippe, remise de la Coupe du Roi 2012, soirée en l'honneur de Kim Clijsters à Anvers, remise du Trophée National du Mérite Sportif 2012, sommet Brussels Sustainable Development Summit, concert de Noël au palais royal, remise du prix Belgodyssée 2012, visite du centre provincial d'enseignement secondaire à Jodoigne, visite d'un élevage porcin à Piétrain, visite de la nouvelle caserne de pompiers de Jodoigne, et réception au château Pastur.
16 activités officielles pour la princesse Mathilde : journée nationale Info-Familles de la Défense, conférence "Children's Rights and Business Principles", soirée en l'honneur de Kim Clijsters à Anvers, visite du service d'oncologie gynécologique à l'UZ Leuven, rencontre avec des jeunes participant au Network for Training Entrepreneurship Belgium, concert de Noël au palais royal, visite du centre provincial d'enseignement secondaire à Jodoigne, visite d'un élevage porcin à Piétrain, visite de la nouvelle caserne de pompiers de Jodoigne, réception au château Pastur + 6 activités officielles lors de son voyage en Haïti avec Unicef-Belgique (rencontre avec les 2 jeunes Haïtiens qui avaient fait un tour d'Europe pour parler des problèmes d'Haïti, visite d'une école semi-permanente construite par l'Unicef à Frechou, visite d'un centre de nutrition d'un camp de déplacés de Port-au-Prince, visite de la clinique gratuite Gheskio du docteur Pape, rencontre avec le premier ministre de Haïti, visite de la Maison de l'Espoir pour jeunes filles).
2 activités officielles pour la princesse Astrid : visite du laboratoire Cyclotron de l'Université de Liège, et 80ème anniversaire de Caritas Belgique.
0 activité officielle pour le prince Lorenz
4 activités officielles pour le prince Laurent : lancement du "Plan Froid" de la Fondation Prince Laurent à la gare Centrale à Bruxelles, gala au profit de l'asbl 30+30, inauguration du nouveau dispensaire de la Fondation Prince Laurent à Gand, et concert de Noël au palais royal.
2 activités officielles pour la princesse Claire : gala au profit de l'asbl 30+30 et concert de Noël au palais royal.
Rendez-vous la semaine prochaine pour le classement final de 2012 et les analyses...
lundi 17 décembre 2012
Le combat de la princesse Mathilde pour la protection de l'enfance
La princesse Mathilde commence son combat en faveur de l'enfance quelques semaines après son mariage : le 8 février 2000, elle reçoit en audience Lieve Stappers, directrice du centre Child Focus pour enfants disparus et sexuellement exploités. Lors de son premier voyage officiel à l'étranger en avril 2000, elle visite l'hôpital pour enfants de Great Ormond Street à Londres qui était très cher au coeur de feue la princesse Diana. En novembre, Philippe et Mathilde accueillent sur la place des Palais les participants à une marche en faveur de la protection des enfants.
Durant le voyage d'Etat de la famille royale suédoise en mai 2001, les ducs de Brabant accompagnent la princesse héritière Viktoria au centre Child Focus, où ils rencontrent Jean-Denis Lejeune, le papa de la petite Julie enlevée avec son amie Mélissa en 1995 à Grâce-Hollogne. En septembre 2001, le prince Philippe, la princesse Mathilde et le chanteur Helmut Lotti (ambassadeur bénévole d'Unicef-Belgique) assistent à la remise à Bruxelles des résultats d'une campagne de pétitions de l'Unicef dans la perspective de la séance extraordinaire des Nations Unies en faveur de l'enfance. Prévue fin septembre, elle est annulée suite aux attentats du 11 septembre et reportée à 2002.
La princesse préside la délégation belge lors de ce 2ème Sommet Mondial de l'Enfance, organisé à New York par les Nations Unies du 8 au 10 mai 2002. Elle est accompagnée notamment du ministre belge des Affaires étrangères Louis Michel, du ministre de l'Enfance en communauté française Jean-Marc Nollet, des sénatrices Nathalie de T'Serclaes et Sabine de Bethune, ainsi que par des jeunes Belges participant au projet "What do you think?" d'Unicef-Belgique.
Durant son séjour à New York, Mathilde prend plusieurs fois la parole et déclare notamment : "A chaque rencontre que j'ai avec des enfants, en Belgique ou de par le monde, je m'aperçois qu'un enfant ne demande pas beaucoup pour être heureux. Et que très peu est nécessaire pour les rendre heureux. Mais même ce très peu, on ne leur donne pas toujours.
Notre société attache beaucoup d'importance à la productivité. Elle a souvent moins de patience pour ceux qui ne sont pas productifs : les enfants et les personnes âgées. Pour les enfants, s'y ajoute encore une autre condition : ils sont innocents, sans voix, sans pouvoir de décision, on les écoute peu, leurs opinions ne comptent pas pour grand'chose. Et pourtant, quand on les écoute bien, ils ont beaucoup à dire. Malgré leur situation parfois difficile, les enfants veulent presque toujours faire passer un message positif. Ils cherchent de façon positive à être considérés comme acteurs dans notre société. Ils veulent participer aux changements qui les concernent directement. Ils veulent tout simplement être pris au sérieux.
Ce qui me semble important, c'est que l'enfant puisse être respecté pour ce qu'il est : un sujet de droit et qui a des droits. Les droits de l'enfant constituent une progression, un raffinement des droits de l'homme universels. Ces droits, il faut les promouvoir et les protéger. Les enfants sont une valeur pour la société, tout comme la famille et l'affection qu'ils y trouvent est une valeur pour les enfants. Mais nous, qui façonnons la société, nous avons le devoir de bien accompagner l'insertion des enfants dans cette société. C'est un devoir qui incombe en premier lieu aux parents, à la famille. Ensuite à nos dirigeants, aux responsables politiques et sociétaux. Mais c'est aussi le rôle fondamental de l'éducation".
Mêmes idées dans un autre discours prononcé à New York : "A travers mon expérience avec des enfants vulnérables, je m'aperçois de plus en plus combien l'éducation joue un rôle fondamental. Et j'entends ici éducation dans le sens le plus large, non seulement à l'école mais aussi, et surtout, à travers les parents, la famille, l'environnement social de l'enfant. Mais en ce qui me concerne, je voudrais souligner ici combien je trouve important le rôle que joue la famille pour d'une part permettre à l'enfant de vivre pleinement son enfance et d'autre part contribuer à son épanouissement et à son développement affectif. Mais le rôle le plus fondamental des parents et de la famille, me semble être celui d'accompagner et de stimuler la progression d'un enfant vers un être humain autonome, responsable, ouvert sur le monde et respectueux d'autrui".
De retour en Belgique, la princesse Mathilde assiste au Sénat à un débriefing de la session spéciale des Nations Unies sur l'enfance. A l'occasion du 50ème anniversaire d'Unicef-Belgique, elle participe à Bastogne en septembre à la Journée des Volontaires de l'Unicef. En décembre 2002, elle rencontre les jeunes participants à la conférence "Enfants, acteurs de changement", organisée par Unicef.
Le 5 juin 2003, Mathilde reçoit en audience Kay Labate, la présidente de "Europe's Children - Our Concern". En décembre, la princesse est l'invitée d'honneur de la 11ème Nuit Internationale de l'Enfance au château de Versailles au profit de la Fondation pour l'Enfance (créée par Anne-Aymone Giscard d'Estaing, ancienne Première Dame de France), puis visite la consultation de nourissons de l'O.N.E. au centre "Le Bon Lait" à Ixelles qui fête son centième anniversaire. Cette institution offre à des enfants d'âge préscolaire de plus de 40 nationalités différentes un accès à la médecine préventive, à l'éducation, à la santé et à l'aide aux familles. Par sa visite, la princesse souhaite souligner l'importance d'un bon suivi des nouveaux-nés.
Une table ronde sur l'enlèvement parental a lieu le 31 mars 2004 au palais d'Egmont. Mathilde y écoute le témmoignage de mères d'enfants enlevés, ainsi que les consuls belges à l'étranger qui sont chargés de trouver une solution acceptable pour les deux parents. En octobre, elle assiste à Bruxelles au lancement de la campagne "L'école, mon droit!" d'Unicef-Belgique qui a pour objectif de scolariser 150.000 enfants au Congo, au Niger et en Roumanie. Un mois plus tard, elle visite l'exposition "L'école, mon droit" aux Halles Saint-Géry. En décembre, la princesse participe à la conférence internationale "Child Abuse and Neglect" à Louvain, et se rend à Copenhague au Danemark pour découvrir l'entrepôt d'approvisionnement central de l'Unicef.
En mai 2005, Mathilde asssite à une réunion de travail au centre SOS Enfants pour enfants abusés et maltraités à Anvers (en 25 ans d'existence, il a traité 30.000 dossiers) et à la remise du titre de docteur honoris causa de l'Université d'Anvers à l'Unicef mondial.
Au cours de l'année 2006, elle préside une nouvelle table ronde à Bruxelles sur la maltraitance d'enfants, elle visite l'asbl De Stobbe (centre d'hébergement pour familles victimes de violence familiale) et elle assiste à Anvers à la Journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants.
En février 2007, la princesse reçoit en audience Soeur Jeanne Devos qu'elle avait déjà rencontrée lors d'une mission économique en Inde. Celle-ci était revenue en Belgique pour la création par la KUL du Fonds Jeanne Devos pour les droits des enfants. Il aura pour but d'accueillir des enfants victimes d'esclavage. En septembre, elle rencontre dans le domaine de Laeken les associations travaillant pour l'enfance invitées par la reine Paola à l'occasion de son 70ème anniversaire.
Trois activités officielles sur ce sujet sont à son agenda de 2008 : rencontre avec la vice-directrice exécutive d'Unicef Hilde F. Johnson, réunion de travail à Bertrix avec l'asbl SOS Enfants, et journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants organisée à Anvers par l'asbl De Stobbe que la princesse avait visitée deux ans plus tôt.
En 2009, Mathilde visite l'asbl Notre Abri à Uccle (qui accueille une cinquantaine d'enfants de 0 à 6 ans, victimes de malveillance, maltraitance ou de carences affectives profondes), assiste à une rencontre organisée par Plan Belgique sur le thème "La violence quotidienne à l'égard des enfants dans les pays en développement", devient présidente d'honneur d'Unicef-Belgique, et célèbre avec les princesses Astrid et Claire le 20ème anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant organisé par le commissaire flamand aux droits de l'enfant Bruno Vanobbergen et le délégué général aux droits de l'enfant en communauté française Bernard De Vos.
La princesse prononce le discours suivant : "Lorsqu'Unicef-Belgique m'a invitée à la célébration du 20ème anniversaire de la convention relative aux droits de l'enfant, j'ai accepté avec plaisir. Il s'agit d'ailleurs d'un moment symbolique : c'est en effet la première fois que je prends la parole en tant que présidente d'honneur d'Unicef-Belgique sur les droits de l'enfant et la participation des enfants. La mise en place de la convention relative aux droits de l'enfant doit être vue comme une étape décisive dans l'histoire du bien-être de l'enfant. Le 20 novembre 1989, les Nations Unies adoptaient la convention relative aux droits de l'enfant. Sa genèse n'a pourtant pas été évidente. Depuis, cette convention est devenue un instrument quasi universellement reconnu. Elle donne de la visibilité aux enfants et les reconnaît comme porteurs de droits.
Les enfants peuvent prendre leurs responsabilités pour les choses qui les concernent directement. Et c'est précisément ce qui se passe aujourd'hui avec la présentation du deuxième rapport relatif à l'enfance et à la jeunesse : les enfants ont eu l'occasion d'exprimer leurs problèmes, leurs convictions et leurs souhaits à propos de sujets qui leur tiennent à coeur. Le résultat final est à la hauteur des attentes.
Il est important que les enfants soient entendus et que les adultes les écoutent pour que leur opinion soit prise en compte. Il est important de montrer que les adultes les prennent au sérieux et que les enfants et les jeunes ont leur mot à dire dans le façonnement de leur propre milieu de vie. Les enfants ont droit à un environnement social stimulant qui les aide à se respecter et à développer des capacités sociales. Toutefois, cela ne signifie pas que les enfants peuvent toujours faire ce qui leur plaît. Les enfants doivent apprendre à collaborer, en accord avec leurs parents et leurs enseignants. Ils doivent apprendre à devenir des citoyens responsables au sein de la société. C'est un processus d'apprentissage important. Aussi bien les adultes que les enfants doivent parfois adapter leur pensée pour rapprocher encore plus leurs points de vue.
La convention relative aux droits de l'enfant représente aussi un progrès indéniable pour des millions d'enfants à travers le monde : le nombre d'enfants scolarisés a augmenté, la mortalité infantile a diminué dans le monde, de plus en plus d'enfants ont accès à de meilleurs soins de santé et à une eau pure. En outre, ils reçoivent une protection particulière pendant les conflits et en situation d'urgence.
Au cours des 20 dernières années, des résultats impressionnants ont donc été obtenus. Ce ne sont cependant pas les défis qui manquent dans l'application de la convention. Aujourd'hui encore, 24.000 enfants de moins de cinq ans meurent chaque jour des suites de maladies et de privations. Même dans notre pays, les enfants et les jeunes n'ont pas toujours la vie facile et il est donc important d'être à l'écoute de leurs préoccupations, de leurs questions et de leurs propositions. L'opinion des enfants vulnérables dans notre société doit continuer à retenir notre attention particulière".
En 2010, la princesse visite l'asbl SOS Villages d'Enfants (à qui elle accorde son Haut Patronage) en province de Luxembourg, et participe à une table ronde à Liège sur la maltraitance des enfants avec les équipes liégeoises de SOS Famille et de l'O.N.E., à la conférence européenne sur la pauvreté des enfants (co-organisée par Unicef-Belgique), à une réunion du groupe intergouvernemental permanent Europe de l'Enfance, au colloque "La parole aux enfants" et à la conférence "Les enfants vulnérables en situation d'errance : un défi européen" organisée par la reine Paola au palais royal de Bruxelles.
En décembre 2012, Mathilde se rend trois jours en Haïti pour y découvrir les projets d'Unicef-Belgique. Elle accepte de répondre aux questions de la presse :
"Madame, s'il y a une seule image que vous conserverez d'Haïti, quelle serait-elle?
- Quelque chose qui m'a énormément frappée, c'est que toutes les personnes que j'ai rencontrées étaient souriantes, positives. Elles ne baissaient pas les bras, ne se plaignaient pas. Elles nous ont appris l'humilité, la modestie. J'ai aussi été frappée par le regard des gens. J'y ai senti de la souffrance.
- Comment vous préparez-vous à ce type de mission?
- Peut-on vraiment se préparer psychologiquement? Théoriquement, oui. J'ai rencontré le président d'Haïti et le responsable d'Unicef-Haïti à Bruxelles, j'ai lu beaucoup de livres, j'ai regardé des reportages...mais rien ne vaut la réalité du terrain. Il est difficile de s'y préparer. En tant que mère, j'ai reçu beaucoup d'émotions en voyant ces enfants qui partent déjà avec une faiblesse dans la vie. Dans l'école de mes propres enfants, ils font un projet sur Haïti. Le but est d'aider à la construction d'une école au nord-est de l'île, dans un endroit perdu. J'ai acheté des peintures haïtiennes que je leur montrerai. Si l'école me le demande, je suis prête à y donner un exposé en classe.
- Votre rôle de princesse est-il de montrer ce qui ne va pas dans le monde?
- Cette tâche, je l'ai commencée bien avant que je ne sois princesse. A 18 ans, j'ai passé six semaines dans un projet humanitaire en Egypte. C'était ma première expérience. Il est important que je puisse mettre ma fonction de princesse au profit d'organisations comme Unicef-Belgique".
Durant le voyage d'Etat de la famille royale suédoise en mai 2001, les ducs de Brabant accompagnent la princesse héritière Viktoria au centre Child Focus, où ils rencontrent Jean-Denis Lejeune, le papa de la petite Julie enlevée avec son amie Mélissa en 1995 à Grâce-Hollogne. En septembre 2001, le prince Philippe, la princesse Mathilde et le chanteur Helmut Lotti (ambassadeur bénévole d'Unicef-Belgique) assistent à la remise à Bruxelles des résultats d'une campagne de pétitions de l'Unicef dans la perspective de la séance extraordinaire des Nations Unies en faveur de l'enfance. Prévue fin septembre, elle est annulée suite aux attentats du 11 septembre et reportée à 2002.
La princesse préside la délégation belge lors de ce 2ème Sommet Mondial de l'Enfance, organisé à New York par les Nations Unies du 8 au 10 mai 2002. Elle est accompagnée notamment du ministre belge des Affaires étrangères Louis Michel, du ministre de l'Enfance en communauté française Jean-Marc Nollet, des sénatrices Nathalie de T'Serclaes et Sabine de Bethune, ainsi que par des jeunes Belges participant au projet "What do you think?" d'Unicef-Belgique.
Durant son séjour à New York, Mathilde prend plusieurs fois la parole et déclare notamment : "A chaque rencontre que j'ai avec des enfants, en Belgique ou de par le monde, je m'aperçois qu'un enfant ne demande pas beaucoup pour être heureux. Et que très peu est nécessaire pour les rendre heureux. Mais même ce très peu, on ne leur donne pas toujours.
Notre société attache beaucoup d'importance à la productivité. Elle a souvent moins de patience pour ceux qui ne sont pas productifs : les enfants et les personnes âgées. Pour les enfants, s'y ajoute encore une autre condition : ils sont innocents, sans voix, sans pouvoir de décision, on les écoute peu, leurs opinions ne comptent pas pour grand'chose. Et pourtant, quand on les écoute bien, ils ont beaucoup à dire. Malgré leur situation parfois difficile, les enfants veulent presque toujours faire passer un message positif. Ils cherchent de façon positive à être considérés comme acteurs dans notre société. Ils veulent participer aux changements qui les concernent directement. Ils veulent tout simplement être pris au sérieux.
Ce qui me semble important, c'est que l'enfant puisse être respecté pour ce qu'il est : un sujet de droit et qui a des droits. Les droits de l'enfant constituent une progression, un raffinement des droits de l'homme universels. Ces droits, il faut les promouvoir et les protéger. Les enfants sont une valeur pour la société, tout comme la famille et l'affection qu'ils y trouvent est une valeur pour les enfants. Mais nous, qui façonnons la société, nous avons le devoir de bien accompagner l'insertion des enfants dans cette société. C'est un devoir qui incombe en premier lieu aux parents, à la famille. Ensuite à nos dirigeants, aux responsables politiques et sociétaux. Mais c'est aussi le rôle fondamental de l'éducation".
Mêmes idées dans un autre discours prononcé à New York : "A travers mon expérience avec des enfants vulnérables, je m'aperçois de plus en plus combien l'éducation joue un rôle fondamental. Et j'entends ici éducation dans le sens le plus large, non seulement à l'école mais aussi, et surtout, à travers les parents, la famille, l'environnement social de l'enfant. Mais en ce qui me concerne, je voudrais souligner ici combien je trouve important le rôle que joue la famille pour d'une part permettre à l'enfant de vivre pleinement son enfance et d'autre part contribuer à son épanouissement et à son développement affectif. Mais le rôle le plus fondamental des parents et de la famille, me semble être celui d'accompagner et de stimuler la progression d'un enfant vers un être humain autonome, responsable, ouvert sur le monde et respectueux d'autrui".
De retour en Belgique, la princesse Mathilde assiste au Sénat à un débriefing de la session spéciale des Nations Unies sur l'enfance. A l'occasion du 50ème anniversaire d'Unicef-Belgique, elle participe à Bastogne en septembre à la Journée des Volontaires de l'Unicef. En décembre 2002, elle rencontre les jeunes participants à la conférence "Enfants, acteurs de changement", organisée par Unicef.
Le 5 juin 2003, Mathilde reçoit en audience Kay Labate, la présidente de "Europe's Children - Our Concern". En décembre, la princesse est l'invitée d'honneur de la 11ème Nuit Internationale de l'Enfance au château de Versailles au profit de la Fondation pour l'Enfance (créée par Anne-Aymone Giscard d'Estaing, ancienne Première Dame de France), puis visite la consultation de nourissons de l'O.N.E. au centre "Le Bon Lait" à Ixelles qui fête son centième anniversaire. Cette institution offre à des enfants d'âge préscolaire de plus de 40 nationalités différentes un accès à la médecine préventive, à l'éducation, à la santé et à l'aide aux familles. Par sa visite, la princesse souhaite souligner l'importance d'un bon suivi des nouveaux-nés.
Une table ronde sur l'enlèvement parental a lieu le 31 mars 2004 au palais d'Egmont. Mathilde y écoute le témmoignage de mères d'enfants enlevés, ainsi que les consuls belges à l'étranger qui sont chargés de trouver une solution acceptable pour les deux parents. En octobre, elle assiste à Bruxelles au lancement de la campagne "L'école, mon droit!" d'Unicef-Belgique qui a pour objectif de scolariser 150.000 enfants au Congo, au Niger et en Roumanie. Un mois plus tard, elle visite l'exposition "L'école, mon droit" aux Halles Saint-Géry. En décembre, la princesse participe à la conférence internationale "Child Abuse and Neglect" à Louvain, et se rend à Copenhague au Danemark pour découvrir l'entrepôt d'approvisionnement central de l'Unicef.
En mai 2005, Mathilde asssite à une réunion de travail au centre SOS Enfants pour enfants abusés et maltraités à Anvers (en 25 ans d'existence, il a traité 30.000 dossiers) et à la remise du titre de docteur honoris causa de l'Université d'Anvers à l'Unicef mondial.
Au cours de l'année 2006, elle préside une nouvelle table ronde à Bruxelles sur la maltraitance d'enfants, elle visite l'asbl De Stobbe (centre d'hébergement pour familles victimes de violence familiale) et elle assiste à Anvers à la Journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants.
En février 2007, la princesse reçoit en audience Soeur Jeanne Devos qu'elle avait déjà rencontrée lors d'une mission économique en Inde. Celle-ci était revenue en Belgique pour la création par la KUL du Fonds Jeanne Devos pour les droits des enfants. Il aura pour but d'accueillir des enfants victimes d'esclavage. En septembre, elle rencontre dans le domaine de Laeken les associations travaillant pour l'enfance invitées par la reine Paola à l'occasion de son 70ème anniversaire.
Trois activités officielles sur ce sujet sont à son agenda de 2008 : rencontre avec la vice-directrice exécutive d'Unicef Hilde F. Johnson, réunion de travail à Bertrix avec l'asbl SOS Enfants, et journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants organisée à Anvers par l'asbl De Stobbe que la princesse avait visitée deux ans plus tôt.
En 2009, Mathilde visite l'asbl Notre Abri à Uccle (qui accueille une cinquantaine d'enfants de 0 à 6 ans, victimes de malveillance, maltraitance ou de carences affectives profondes), assiste à une rencontre organisée par Plan Belgique sur le thème "La violence quotidienne à l'égard des enfants dans les pays en développement", devient présidente d'honneur d'Unicef-Belgique, et célèbre avec les princesses Astrid et Claire le 20ème anniversaire de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant organisé par le commissaire flamand aux droits de l'enfant Bruno Vanobbergen et le délégué général aux droits de l'enfant en communauté française Bernard De Vos.
La princesse prononce le discours suivant : "Lorsqu'Unicef-Belgique m'a invitée à la célébration du 20ème anniversaire de la convention relative aux droits de l'enfant, j'ai accepté avec plaisir. Il s'agit d'ailleurs d'un moment symbolique : c'est en effet la première fois que je prends la parole en tant que présidente d'honneur d'Unicef-Belgique sur les droits de l'enfant et la participation des enfants. La mise en place de la convention relative aux droits de l'enfant doit être vue comme une étape décisive dans l'histoire du bien-être de l'enfant. Le 20 novembre 1989, les Nations Unies adoptaient la convention relative aux droits de l'enfant. Sa genèse n'a pourtant pas été évidente. Depuis, cette convention est devenue un instrument quasi universellement reconnu. Elle donne de la visibilité aux enfants et les reconnaît comme porteurs de droits.
Les enfants peuvent prendre leurs responsabilités pour les choses qui les concernent directement. Et c'est précisément ce qui se passe aujourd'hui avec la présentation du deuxième rapport relatif à l'enfance et à la jeunesse : les enfants ont eu l'occasion d'exprimer leurs problèmes, leurs convictions et leurs souhaits à propos de sujets qui leur tiennent à coeur. Le résultat final est à la hauteur des attentes.
Il est important que les enfants soient entendus et que les adultes les écoutent pour que leur opinion soit prise en compte. Il est important de montrer que les adultes les prennent au sérieux et que les enfants et les jeunes ont leur mot à dire dans le façonnement de leur propre milieu de vie. Les enfants ont droit à un environnement social stimulant qui les aide à se respecter et à développer des capacités sociales. Toutefois, cela ne signifie pas que les enfants peuvent toujours faire ce qui leur plaît. Les enfants doivent apprendre à collaborer, en accord avec leurs parents et leurs enseignants. Ils doivent apprendre à devenir des citoyens responsables au sein de la société. C'est un processus d'apprentissage important. Aussi bien les adultes que les enfants doivent parfois adapter leur pensée pour rapprocher encore plus leurs points de vue.
La convention relative aux droits de l'enfant représente aussi un progrès indéniable pour des millions d'enfants à travers le monde : le nombre d'enfants scolarisés a augmenté, la mortalité infantile a diminué dans le monde, de plus en plus d'enfants ont accès à de meilleurs soins de santé et à une eau pure. En outre, ils reçoivent une protection particulière pendant les conflits et en situation d'urgence.
Au cours des 20 dernières années, des résultats impressionnants ont donc été obtenus. Ce ne sont cependant pas les défis qui manquent dans l'application de la convention. Aujourd'hui encore, 24.000 enfants de moins de cinq ans meurent chaque jour des suites de maladies et de privations. Même dans notre pays, les enfants et les jeunes n'ont pas toujours la vie facile et il est donc important d'être à l'écoute de leurs préoccupations, de leurs questions et de leurs propositions. L'opinion des enfants vulnérables dans notre société doit continuer à retenir notre attention particulière".
En 2010, la princesse visite l'asbl SOS Villages d'Enfants (à qui elle accorde son Haut Patronage) en province de Luxembourg, et participe à une table ronde à Liège sur la maltraitance des enfants avec les équipes liégeoises de SOS Famille et de l'O.N.E., à la conférence européenne sur la pauvreté des enfants (co-organisée par Unicef-Belgique), à une réunion du groupe intergouvernemental permanent Europe de l'Enfance, au colloque "La parole aux enfants" et à la conférence "Les enfants vulnérables en situation d'errance : un défi européen" organisée par la reine Paola au palais royal de Bruxelles.
En décembre 2012, Mathilde se rend trois jours en Haïti pour y découvrir les projets d'Unicef-Belgique. Elle accepte de répondre aux questions de la presse :
"Madame, s'il y a une seule image que vous conserverez d'Haïti, quelle serait-elle?
- Quelque chose qui m'a énormément frappée, c'est que toutes les personnes que j'ai rencontrées étaient souriantes, positives. Elles ne baissaient pas les bras, ne se plaignaient pas. Elles nous ont appris l'humilité, la modestie. J'ai aussi été frappée par le regard des gens. J'y ai senti de la souffrance.
- Comment vous préparez-vous à ce type de mission?
- Peut-on vraiment se préparer psychologiquement? Théoriquement, oui. J'ai rencontré le président d'Haïti et le responsable d'Unicef-Haïti à Bruxelles, j'ai lu beaucoup de livres, j'ai regardé des reportages...mais rien ne vaut la réalité du terrain. Il est difficile de s'y préparer. En tant que mère, j'ai reçu beaucoup d'émotions en voyant ces enfants qui partent déjà avec une faiblesse dans la vie. Dans l'école de mes propres enfants, ils font un projet sur Haïti. Le but est d'aider à la construction d'une école au nord-est de l'île, dans un endroit perdu. J'ai acheté des peintures haïtiennes que je leur montrerai. Si l'école me le demande, je suis prête à y donner un exposé en classe.
- Votre rôle de princesse est-il de montrer ce qui ne va pas dans le monde?
- Cette tâche, je l'ai commencée bien avant que je ne sois princesse. A 18 ans, j'ai passé six semaines dans un projet humanitaire en Egypte. C'était ma première expérience. Il est important que je puisse mettre ma fonction de princesse au profit d'organisations comme Unicef-Belgique".
lundi 10 décembre 2012
L'année 2012 de la princesse Léa de Belgique
Il y a un an, je vous avais raconté la vie de la charmante princesse Léa de Belgique à l'occasion de son 60ème anniversaire : http://familleroyalebelge.blogspot.be/2011/11/les-60-ans-de-la-princesse-lea-de.html .
Et en 2012 ?
En février, comme c'est le cas depuis 2010, les princesses Léa et Marie-Esméralda étaient aux côtés de toute la famille royale belge pour la traditionnelle messe en l'église Notre-Dame de Laeken à la mémoire des défunts de la dynastie.
Le Fonds d'Entraide Prince et Princesse Alexandre a organisé son traditionnel dîner de bienfaisance placé cette année sous la couleur du mauve au palais provincial de Bruges avec le comte Henri et la comtesse Michaela de Paris comme invités d'honneur. Le lendemain, le comte inaugurait son exposition d'aquarelles et encres de chine à la galerie Pieters à Knokke-Heist en présence de la princesse Léa. Une partie des bénéfices de la vente des oeuvres et des catalogues a été versée au Fonds d'Entraide Prince et Princesse Alexandre qui, en 2012, a soutenu financièrement des associations belges s'occupant de personnes atteintes de schizophrénie.
Outre le Fonds d'Entraide, la princesse Léa soutient de nombreuses autres associations tout au long de l'année, en particulier l'asbl La Maraude à Bruxelles où elle se rend régulièrement comme bénévole pour servir de la soupe à des personnes défavorisées. Elle effectue aussi des visites de terrain en province, comme le 27 mars 2012 où elle s'est rendue à Comines-Warneton (province de Hainaut) : http://probelgicahainaut.blogspot.be/2012/04/visite-de-la-princesse-lea-comines.html . Elle a également vendu aux enchères la pipe et la bague à tabac du prince Alexandre au profit de l'opération Télévie 2012 en faveur de la leucémie (vendu un peu plus de 2.000 euros). A l'étranger, la princesse ne manque jamais les dîners de gala de la Nuit des Neiges en Suisse et de l'association fondée par le cancérologue français David Khayat.
En dehors du domaine social, la princesse Léa a assisté à d'autres événements en 2012, comme l'inauguration de l'exposition d'amaryllis au château de Beloeil, le défilé du couturier Edouard Vermeulen au château de Westerlo, la Foire Agricole de Libramont, l'avant-première du documentaire sur sa belle-mère la princesse Lilian, le vernissage de l'exposition consacrée à la reine Marie-José d'Italie, etc.
Cet été, elle a accordé une longue interview aux journalistes Emmanuelle Jowa ("Paris Match Belgique") et Christian Laporte ("La Libre Belgique") pour leur présenter le premier Prix Littéraire Prince Alexandre de Belgique : "Il lisait énormément. Il dévorait un livre par jour et relisait les ouvrages en boucle pour en mémoriser le contenu. Il avait une mémoire prodigieuse. Il avait un esprit de synthèse et un sens de l'adaptation, pour traduire un texte en mots essentiels, extraordinaires. Il écrivait magnifiquement avec une parcimonie de termes remarquable, mais il n'écrivait pas assez. "C'est toi ma mémoire" me disait-il. Il m'a appris à ôter les mots superflus. Il a enseigné cela aussi à mon fils Renaud et j'essaie de le guider encore dans ce sens. Mon fils a beaucoup souffert de la disparition de mon époux. Il était plus qu'un père pour lui : c'était son meilleur ami, son complice et son seul confident. Il l'appelait trois fois par jour. Alexandre lui avait dit qu'il l'adopterait, mais il est parti trop vite. Quant à ma fille Laetitia, elle est en poste à Rome avec mon gendre, loin d'une maison pleine de souvenirs. Mon fils rassemble ceux-ci. On a tellement peur d'oublier. Le Prix Littéraire Prince Alexandre de Belgique est là pour qu'on ne l'oublie pas. Pour que les jeunes générations sachent également qui il était, quelqu'un d'intellectuel et d'humain. Il avait un prix scientifique mais il manquait encore un prix littéraire".
La princesse est mélancolique : "Le 18 juillet, mon mari aurait fêté ses 70 ans. Mais je pense qu'il n'aurait pas aimé cette date, un chiffre rond. Il avait peur de vieillir, de perdre ses facultés. Cela me fait mal au coeur car cela me renvoie à son 65ème anniversaire en 2007. J'avais alors eu toutes les peines du monde à le faire quitter les lieux durant quelques heures. Il avait eu très peur de ce que je manigençais et il lui avait fallu quelques heures pour apprécier le cadeau et l'hommage qui lui était ainsi fait. Ce n'est qu'à deux heures du matin qu'il m'a remerciée... Au bout d'un an ou deux de deuil, on se dit que vous allez mieux en général. Or, c'est la deuxième année qui est la plus difficile. C'est à partir de là qu'on a une réelle prise de conscience. C'est paradoxalement à ce moment-là que certains pensent que l'affaire est classée. Ce n'est pas aussi facile qu'on l'imagine car l'absence est lourde. La solitude est pesante, même si j'ai de merveilleux amis. J'ai de l'admiration pour la reine Fabiola et la princesse Lilian qui ont été remarquables de dignité dans leur deuil".
Elle évoque aussi son nouveau combat : "On m'a demandé récemment de soutenir une association liée à la fibromyalgie. C'est une pathologie peu connue (une maladie caractérisée par un état douloureux musculaire chronique, liée aussi à un état psychologique). On découvre encore beaucoup. C'est très gai de ne pas être au bout de quelque chose. Parce que quand on est au bout, on est mort".
Le premier Prix Littéraire Prince Alexandre était consacré à l'histoire de Belgique et son organisation pratique a été assurée par le Musée des Lettres et Manuscrits de Bruxelles (dont la princesse Léa est présidente d'honneur). Le jury francophone était composé du Prix Nobel Christian de Duve, Hervé Gérard, Patrick Weber, Gérard Lhéritier, Jean-Christophe Hubert et Jacques Bredael, tandis que Mark Eyskens, Céline Préaux, Stéphanie Becco et Frieda Joris composaient le jury néerlandophone.
Fin novembre, le troisième anniversaire du décès du prince était marqué par l'ouverture de la crypte royale de Laeken au public (un "privilège" qu'il partage uniquement avec la reine Astrid, les rois Albert Ier, Léopold III et Baudouin) et la remise du Prix Littéraire Prince Alexandre de Belgique par sa veuve. Les deux lauréats sont Thomas Vanwing (KUL) pour son étude sur le baron Robert Silvercruys, ambassadeur de Belgique de 1949 à 1959 à Washington, chargé de faciliter l'entrée de notre pays au sein de l'Otan, ainsi que Freddy Joris (Institut du Patrimoine Wallon) pour son étude sur Marie Mineur, née en 1831, pionnière du féminisme et de la laïcité en Belgique.
Les projets de la princesse pour 2013 ?
En 2013, le Fonds d'Entraide Prince et Princesse Alexandre de Belgique aidera des associations s'occupant des troubles cognitifs, et son dîner annuel de bienfaisance aura lieu en mars à Spa. Le deuxième prix littéraire devrait probablement s'adresser au domaine scientifique en 2013.
Par ailleurs, des rumeurs circulent au sujet de la vente de sa belle demeure de Rhode-Saint-Genèse (on avait dit que Bernard Arnault était venu la visiter). La princesse ne dément pas : "Ce n'est pas faux mais je n'ai pas encore choisi de lieu. Voyez ce terrain immense... Qui construit ainsi aujourd'hui? Il faut aller de l'avant, mais je ne quitterai jamais la Belgique. C'est mon pays. J'y suis née à Etterbeek et n'ai jamais vécu ailleurs" , confiait-elle en juillet dernier. Affaire à suivre...
Et en 2012 ?
En février, comme c'est le cas depuis 2010, les princesses Léa et Marie-Esméralda étaient aux côtés de toute la famille royale belge pour la traditionnelle messe en l'église Notre-Dame de Laeken à la mémoire des défunts de la dynastie.
Le Fonds d'Entraide Prince et Princesse Alexandre a organisé son traditionnel dîner de bienfaisance placé cette année sous la couleur du mauve au palais provincial de Bruges avec le comte Henri et la comtesse Michaela de Paris comme invités d'honneur. Le lendemain, le comte inaugurait son exposition d'aquarelles et encres de chine à la galerie Pieters à Knokke-Heist en présence de la princesse Léa. Une partie des bénéfices de la vente des oeuvres et des catalogues a été versée au Fonds d'Entraide Prince et Princesse Alexandre qui, en 2012, a soutenu financièrement des associations belges s'occupant de personnes atteintes de schizophrénie.
Outre le Fonds d'Entraide, la princesse Léa soutient de nombreuses autres associations tout au long de l'année, en particulier l'asbl La Maraude à Bruxelles où elle se rend régulièrement comme bénévole pour servir de la soupe à des personnes défavorisées. Elle effectue aussi des visites de terrain en province, comme le 27 mars 2012 où elle s'est rendue à Comines-Warneton (province de Hainaut) : http://probelgicahainaut.blogspot.be/2012/04/visite-de-la-princesse-lea-comines.html . Elle a également vendu aux enchères la pipe et la bague à tabac du prince Alexandre au profit de l'opération Télévie 2012 en faveur de la leucémie (vendu un peu plus de 2.000 euros). A l'étranger, la princesse ne manque jamais les dîners de gala de la Nuit des Neiges en Suisse et de l'association fondée par le cancérologue français David Khayat.
En dehors du domaine social, la princesse Léa a assisté à d'autres événements en 2012, comme l'inauguration de l'exposition d'amaryllis au château de Beloeil, le défilé du couturier Edouard Vermeulen au château de Westerlo, la Foire Agricole de Libramont, l'avant-première du documentaire sur sa belle-mère la princesse Lilian, le vernissage de l'exposition consacrée à la reine Marie-José d'Italie, etc.
Cet été, elle a accordé une longue interview aux journalistes Emmanuelle Jowa ("Paris Match Belgique") et Christian Laporte ("La Libre Belgique") pour leur présenter le premier Prix Littéraire Prince Alexandre de Belgique : "Il lisait énormément. Il dévorait un livre par jour et relisait les ouvrages en boucle pour en mémoriser le contenu. Il avait une mémoire prodigieuse. Il avait un esprit de synthèse et un sens de l'adaptation, pour traduire un texte en mots essentiels, extraordinaires. Il écrivait magnifiquement avec une parcimonie de termes remarquable, mais il n'écrivait pas assez. "C'est toi ma mémoire" me disait-il. Il m'a appris à ôter les mots superflus. Il a enseigné cela aussi à mon fils Renaud et j'essaie de le guider encore dans ce sens. Mon fils a beaucoup souffert de la disparition de mon époux. Il était plus qu'un père pour lui : c'était son meilleur ami, son complice et son seul confident. Il l'appelait trois fois par jour. Alexandre lui avait dit qu'il l'adopterait, mais il est parti trop vite. Quant à ma fille Laetitia, elle est en poste à Rome avec mon gendre, loin d'une maison pleine de souvenirs. Mon fils rassemble ceux-ci. On a tellement peur d'oublier. Le Prix Littéraire Prince Alexandre de Belgique est là pour qu'on ne l'oublie pas. Pour que les jeunes générations sachent également qui il était, quelqu'un d'intellectuel et d'humain. Il avait un prix scientifique mais il manquait encore un prix littéraire".
La princesse est mélancolique : "Le 18 juillet, mon mari aurait fêté ses 70 ans. Mais je pense qu'il n'aurait pas aimé cette date, un chiffre rond. Il avait peur de vieillir, de perdre ses facultés. Cela me fait mal au coeur car cela me renvoie à son 65ème anniversaire en 2007. J'avais alors eu toutes les peines du monde à le faire quitter les lieux durant quelques heures. Il avait eu très peur de ce que je manigençais et il lui avait fallu quelques heures pour apprécier le cadeau et l'hommage qui lui était ainsi fait. Ce n'est qu'à deux heures du matin qu'il m'a remerciée... Au bout d'un an ou deux de deuil, on se dit que vous allez mieux en général. Or, c'est la deuxième année qui est la plus difficile. C'est à partir de là qu'on a une réelle prise de conscience. C'est paradoxalement à ce moment-là que certains pensent que l'affaire est classée. Ce n'est pas aussi facile qu'on l'imagine car l'absence est lourde. La solitude est pesante, même si j'ai de merveilleux amis. J'ai de l'admiration pour la reine Fabiola et la princesse Lilian qui ont été remarquables de dignité dans leur deuil".
Elle évoque aussi son nouveau combat : "On m'a demandé récemment de soutenir une association liée à la fibromyalgie. C'est une pathologie peu connue (une maladie caractérisée par un état douloureux musculaire chronique, liée aussi à un état psychologique). On découvre encore beaucoup. C'est très gai de ne pas être au bout de quelque chose. Parce que quand on est au bout, on est mort".
Le premier Prix Littéraire Prince Alexandre était consacré à l'histoire de Belgique et son organisation pratique a été assurée par le Musée des Lettres et Manuscrits de Bruxelles (dont la princesse Léa est présidente d'honneur). Le jury francophone était composé du Prix Nobel Christian de Duve, Hervé Gérard, Patrick Weber, Gérard Lhéritier, Jean-Christophe Hubert et Jacques Bredael, tandis que Mark Eyskens, Céline Préaux, Stéphanie Becco et Frieda Joris composaient le jury néerlandophone.
Fin novembre, le troisième anniversaire du décès du prince était marqué par l'ouverture de la crypte royale de Laeken au public (un "privilège" qu'il partage uniquement avec la reine Astrid, les rois Albert Ier, Léopold III et Baudouin) et la remise du Prix Littéraire Prince Alexandre de Belgique par sa veuve. Les deux lauréats sont Thomas Vanwing (KUL) pour son étude sur le baron Robert Silvercruys, ambassadeur de Belgique de 1949 à 1959 à Washington, chargé de faciliter l'entrée de notre pays au sein de l'Otan, ainsi que Freddy Joris (Institut du Patrimoine Wallon) pour son étude sur Marie Mineur, née en 1831, pionnière du féminisme et de la laïcité en Belgique.
Les projets de la princesse pour 2013 ?
En 2013, le Fonds d'Entraide Prince et Princesse Alexandre de Belgique aidera des associations s'occupant des troubles cognitifs, et son dîner annuel de bienfaisance aura lieu en mars à Spa. Le deuxième prix littéraire devrait probablement s'adresser au domaine scientifique en 2013.
Par ailleurs, des rumeurs circulent au sujet de la vente de sa belle demeure de Rhode-Saint-Genèse (on avait dit que Bernard Arnault était venu la visiter). La princesse ne dément pas : "Ce n'est pas faux mais je n'ai pas encore choisi de lieu. Voyez ce terrain immense... Qui construit ainsi aujourd'hui? Il faut aller de l'avant, mais je ne quitterai jamais la Belgique. C'est mon pays. J'y suis née à Etterbeek et n'ai jamais vécu ailleurs" , confiait-elle en juillet dernier. Affaire à suivre...
lundi 3 décembre 2012
Activités royales en novembre 2012
11 audiences pour le Roi : le premier ministre Elio Di Rupo (reçu 3 fois), le président du Comité Militaire de l'UE Patrick de Rousiers, le président de Pologne Bronislaw Komorowski et son épouse, le président du Chili Sebastian Pinera, ainsi que les ambassadeurs de France, Japon, Roumanie, Burundi et Pakistan.
6 activités officielles pour le Roi : commémoration de l'Armistice à la Colonne du Congrès, 125ème anniversaire du Club Royal des Officiers du Régiment des Guides, déjeuner au château de Laeken en l'honneur du président polonais, remise de décorations belges, visite du journal "Het Laatste Nieuws", inauguration du nouveau musée de l'Holocauste à Malines.
5 activités officielles pour la reine Paola : audience avec le président de Pologne Bronislaw Komorowski et son épouse, déjeuner au château de Laeken en l'honneur du président polonais, visite d'un choeur gospel à Yvoir soutenu par la Fondation Reine Paola, remise de décorations belges, visite du journal "Het Laatste Nieuws".
0 activité officielle pour la reine Fabiola.
55 activités officielles pour le prince Philippe : cérémonie du Last Post à Ypres, rencontre avec des témoins de la deuxième guerre mondiale, déjeuner en l'honneur du président polonais, Te Deum de la fête du Roi, réception de la fête du Roi au Parlement + 50 activités officielles au cours de la mission économique de deux semaines en Australie et Nouvelle-Zélande (session d'information de début de mission, réunion de travail avec Worley Parsons, visite de l'University House of Curtin University, cérémonie de signature de contrats, déjeuner de travail sur le thème du secteur minier, visite du Rio Tinto's Operations Centre, rencontre avec le premier ministre d'Australie occidentale, rencontre avec le gouverneur d'Australie occidentale, réception offerte par le premier ministre d'Australie occidentale, réunion de travail avec le Port Hedland Port Authority, déjeuner offert par Jan De Nul, tour en bateau des installations portuaires, visite du BHP's Nelson Point Iron One Port Activities, visite de la School of the Air, visite du Royal Flying Doctor Services, rencontre avec des entrepreneurs belges à l'aéroport, petit-déjeuner d'affaire sur le thème "The Macro-economic situation in Australia", visite de Cochlear, visite de Sofico Services Australia, lunch organisé par l'Awex, visite de Flying Bark Productions, cérémonie de signature de contrats, rencontre avec le ministre australien du Commerce, rencontre avec le gouverneur de Nouvelle Galles du Sud, réception offerte par le gouverneur à Sydney, drink avec les businessmen de la mission, rencontre avec le gouverneur général du Commonwealth d'Australie Quentin Bryce, lunch offert à Canberra par le gouverneur général du Commonwealth d'Australie, visite de l'Australian War Memorial, réunion de travail sur les commémorations de la première guerre mondiale avec le ministre australien des Vétérans, visite de l'ambassade belge à Canberra, conclusion des échanges entre universités australiennes et belges, petit-déjeuner de travail au port de Melbourne, réunion de travail avec les universités belges et l'Université de Melbourne, réunion de travail avec Carlton United Breweries and Sopura, rencontre avec le gouverneur de Victoria Alex Chernov, réunion de travail à Telstra Global Operations Center, rencontre avec le premier ministre de Victoria Ted Bailleur, rencontre avec le premier ministre de Nouvelle-Zélande John Key, rencontre avec le ministre de la Culture de Nouvelle-Zélande Christopher Finlayson, rencontre avec le leader de l'opposition en Nouvelle-Zélande David Shearer, rencontre avec le gouverneur général de Nouvelle-Zélande Jerry Matepaere, dîner offert par le gouverneur général de Nouvelle-Zélande, visite du musée maori de Nouvelle-Zélande, visite du National War Memorial en Nouvelle-Zélande, visite de l'Auckland War Memorial Museum, réunion de travail sur les commémorations de la première guerre mondiale, réception offerte par la Belgique, petit-déjeuner de travail entre le port de Zeebrugge et le port de Nouvelle-Zélande, cérémonie de signature de contrats).
12 activités officielles pour la princesse Mathilde : ouverture du First Child and Youth Finance Regional Meeting for Europe and Central Asia, visite du Centre pour l'enfance maltraitée à Louvain, rencontre avec des témoins de la deuxième guerre mondiale, déjeuner au château de Laeken en l'honneur du président polonais, Te Deum de la fête du Roi, réception de la fête du Roi au Parlement, Semaine de la lecture à voix haute à Etterbeek, visite de "De Poolster" à Berchem-Sainte-Agathe, visite du centre de réadaptation l'Etoile Polaire à Berchem-Sainte-Agathe, rencontre avec le président de Haïti Michel Martelly, symposium européen sur l'aide aux familles, visite de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre.
5 activités officielles pour la princesse Astrid : Te Deum de la fête du Roi, réception au Parlement pour la fête du Roi, exposé "La découverte du vaccin de la malaria : une aventure humaine et scientifique", visite de l'Institut de Médecine Tropicale d'Anvers, remise des prix scientifiques et médicaux de la Fondation Roi Baudouin.
2 activités officielles pour le prince Lorenz : Te Deum de la fête du Roi et réception au Parlement pour la fête du Roi.
5 activités officielles pour le prince Laurent : vernissage à Paris de l'exposition sur les princes de Bourbon-Siciles, Te Deum de la fête du Roi, réception au Parlement pour la fête du Roi,vernissage à Ixelles de l'exposition sur Rubert Shrive, concert pour le 180ème anniversaire de la Musique Royale des Guides.
3 activités officielles pour la princesse Claire : Te Deum de la fête du Roi, réception au Parlement pour la fête du Roi, remise des Prix Caïus de Prométhéa à l'Opéra Royal de Wallonie à Liège.
Récapitulatif des activités officielles de janvier à novembre 2012 (source : www.monarchie.be) :
Prince Philippe : 255 activités officielles
Princesse Mathilde : 180 activités officielles
Roi : 50 activités officielles + 128 audiences
Princesse Astrid : 61 activités officielles
Reine Paola : 59 activités officielles
Prince Laurent : 31 activités officielles
Princesse Claire : 28 activités officielles
Prince Lorenz : 28 activités officielles
Reine Fabiola : 22 activités officielles
Rendez-vous dans un mois pour le classement définitif de l'année 2012...
6 activités officielles pour le Roi : commémoration de l'Armistice à la Colonne du Congrès, 125ème anniversaire du Club Royal des Officiers du Régiment des Guides, déjeuner au château de Laeken en l'honneur du président polonais, remise de décorations belges, visite du journal "Het Laatste Nieuws", inauguration du nouveau musée de l'Holocauste à Malines.
5 activités officielles pour la reine Paola : audience avec le président de Pologne Bronislaw Komorowski et son épouse, déjeuner au château de Laeken en l'honneur du président polonais, visite d'un choeur gospel à Yvoir soutenu par la Fondation Reine Paola, remise de décorations belges, visite du journal "Het Laatste Nieuws".
0 activité officielle pour la reine Fabiola.
55 activités officielles pour le prince Philippe : cérémonie du Last Post à Ypres, rencontre avec des témoins de la deuxième guerre mondiale, déjeuner en l'honneur du président polonais, Te Deum de la fête du Roi, réception de la fête du Roi au Parlement + 50 activités officielles au cours de la mission économique de deux semaines en Australie et Nouvelle-Zélande (session d'information de début de mission, réunion de travail avec Worley Parsons, visite de l'University House of Curtin University, cérémonie de signature de contrats, déjeuner de travail sur le thème du secteur minier, visite du Rio Tinto's Operations Centre, rencontre avec le premier ministre d'Australie occidentale, rencontre avec le gouverneur d'Australie occidentale, réception offerte par le premier ministre d'Australie occidentale, réunion de travail avec le Port Hedland Port Authority, déjeuner offert par Jan De Nul, tour en bateau des installations portuaires, visite du BHP's Nelson Point Iron One Port Activities, visite de la School of the Air, visite du Royal Flying Doctor Services, rencontre avec des entrepreneurs belges à l'aéroport, petit-déjeuner d'affaire sur le thème "The Macro-economic situation in Australia", visite de Cochlear, visite de Sofico Services Australia, lunch organisé par l'Awex, visite de Flying Bark Productions, cérémonie de signature de contrats, rencontre avec le ministre australien du Commerce, rencontre avec le gouverneur de Nouvelle Galles du Sud, réception offerte par le gouverneur à Sydney, drink avec les businessmen de la mission, rencontre avec le gouverneur général du Commonwealth d'Australie Quentin Bryce, lunch offert à Canberra par le gouverneur général du Commonwealth d'Australie, visite de l'Australian War Memorial, réunion de travail sur les commémorations de la première guerre mondiale avec le ministre australien des Vétérans, visite de l'ambassade belge à Canberra, conclusion des échanges entre universités australiennes et belges, petit-déjeuner de travail au port de Melbourne, réunion de travail avec les universités belges et l'Université de Melbourne, réunion de travail avec Carlton United Breweries and Sopura, rencontre avec le gouverneur de Victoria Alex Chernov, réunion de travail à Telstra Global Operations Center, rencontre avec le premier ministre de Victoria Ted Bailleur, rencontre avec le premier ministre de Nouvelle-Zélande John Key, rencontre avec le ministre de la Culture de Nouvelle-Zélande Christopher Finlayson, rencontre avec le leader de l'opposition en Nouvelle-Zélande David Shearer, rencontre avec le gouverneur général de Nouvelle-Zélande Jerry Matepaere, dîner offert par le gouverneur général de Nouvelle-Zélande, visite du musée maori de Nouvelle-Zélande, visite du National War Memorial en Nouvelle-Zélande, visite de l'Auckland War Memorial Museum, réunion de travail sur les commémorations de la première guerre mondiale, réception offerte par la Belgique, petit-déjeuner de travail entre le port de Zeebrugge et le port de Nouvelle-Zélande, cérémonie de signature de contrats).
12 activités officielles pour la princesse Mathilde : ouverture du First Child and Youth Finance Regional Meeting for Europe and Central Asia, visite du Centre pour l'enfance maltraitée à Louvain, rencontre avec des témoins de la deuxième guerre mondiale, déjeuner au château de Laeken en l'honneur du président polonais, Te Deum de la fête du Roi, réception de la fête du Roi au Parlement, Semaine de la lecture à voix haute à Etterbeek, visite de "De Poolster" à Berchem-Sainte-Agathe, visite du centre de réadaptation l'Etoile Polaire à Berchem-Sainte-Agathe, rencontre avec le président de Haïti Michel Martelly, symposium européen sur l'aide aux familles, visite de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre.
5 activités officielles pour la princesse Astrid : Te Deum de la fête du Roi, réception au Parlement pour la fête du Roi, exposé "La découverte du vaccin de la malaria : une aventure humaine et scientifique", visite de l'Institut de Médecine Tropicale d'Anvers, remise des prix scientifiques et médicaux de la Fondation Roi Baudouin.
2 activités officielles pour le prince Lorenz : Te Deum de la fête du Roi et réception au Parlement pour la fête du Roi.
5 activités officielles pour le prince Laurent : vernissage à Paris de l'exposition sur les princes de Bourbon-Siciles, Te Deum de la fête du Roi, réception au Parlement pour la fête du Roi,vernissage à Ixelles de l'exposition sur Rubert Shrive, concert pour le 180ème anniversaire de la Musique Royale des Guides.
3 activités officielles pour la princesse Claire : Te Deum de la fête du Roi, réception au Parlement pour la fête du Roi, remise des Prix Caïus de Prométhéa à l'Opéra Royal de Wallonie à Liège.
Récapitulatif des activités officielles de janvier à novembre 2012 (source : www.monarchie.be) :
Prince Philippe : 255 activités officielles
Princesse Mathilde : 180 activités officielles
Roi : 50 activités officielles + 128 audiences
Princesse Astrid : 61 activités officielles
Reine Paola : 59 activités officielles
Prince Laurent : 31 activités officielles
Princesse Claire : 28 activités officielles
Prince Lorenz : 28 activités officielles
Reine Fabiola : 22 activités officielles
Rendez-vous dans un mois pour le classement définitif de l'année 2012...
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