lundi 28 décembre 2015
Activités royales en décembre 2015
17 audiences pour le Roi : le premier ministre Charles Michel (reçu 3 fois), le ministre de la Justice Koen Geens, le vice-président de la Commission Européenne Frans Timmermans, le nouveau président du Comité Militaire de l'UE Mikhaïl Kostarakos, le président du Fonds Prince Philippe le baron Vansteenkiste, le recteur de l'UCL Vincent Blondel, le vice-président de la Commission Européenne Andus Ansip, l'archevêque sortant de Bruxelles-Malines Mgr Léonard, insi que les ambassadeurs de Venezuela, République Maurice, Italie, Congo, Haïti, Monténégro et Bahrein.
10 activités officielles pour le Roi : rencontre avec les familles des victimes belges des attentats, visite de travail au parlement wallon à Namur, table ronde sur la prévention de la radicalisation, table ronde sur l'antiterrorisme, réception pour les nouveaux fournisseurs brevetés de la Cour, déjeuner avec les responsables de l'Asia Society, remise des prix Belgodyssée 2015, prise de fonction du nouvel archevêque de Bruxelles-Malines, visite du Resto du Cœur de Charleroi, concert de Noël au palais royal.
9 activités officielles pour la Reine : rencontre avec les familles des victimes belges des attentats, table ronde sur la prévention de la radicalisation, réception pour les nouveaux fournisseurs brevetés de la Cour, visite de travail à la Fondation Roi Baudouin, prise de fonction du nouvel archevêque de Bruxelles-Malines, visite du Resto du Cœur de Charleroi, visite de l'exposition "Design Derby Nederland-België", concert de Noël au palais royal, 15ème anniversaire de l'asbl Maks.
2 activités officielles pour le roi Albert II et la reine Paola : lancement de l'Année Sainte par le pape François au Vatican, visite de l'exposition "L'homme, le dragon et la mort" au Grand-Hornu.
2 activités officielles pour la princesse Astrid et le prince Lorenz : lancement de l'Année Sainte par le pape François au Vatican, réception à Val Duchesse organisée par le programme Roll Back Malaria Partnership.
4 activités officielles pour le prince Laurent : réunion annuelle de networking de l'Assemblée des Régions d'Europe, visite de l'exposition "Stars and Trips" à Tervuren, remise du Trophée National du Mérite Sportif 2015, après-midi festive à Namur pour des familles défavorisées.
2 activités officielles pour la princesse Claire : spectacle de cirque au profit du Fonds d'Entraide Prince et Princesse Alexandre de Belgique, après-midi festive à Namur pour des familles défavorisées.
Récapitulatif des activités officielles de janvier à décembre 2015 :
Roi : 189 activités officielles + 162 audiences
Reine : 212 activités officielles
Princesse Astrid : 119 activités officielles
Prince Laurent : 72 activités officielles
Princesse Claire : 30 activités officielles
Prince Lorenz : 21 activités officielles
Reine Paola : 19 activités officielles
Roi Albert II : 17 activités officielles
lundi 21 décembre 2015
Les serres royales de Laeken
(Article actualisé en 2023)
A la fin du 18ème siècle, notre pays fait partie des Pays-Bas autrichiens. La gouvernante Marie-Christine d'Autriche et son époux Albert de Saxe-Teschen, décident de faire construire une résidence d'été au nord de Bruxelles : le château de Laeken. Ensuite, Napoléon achète le château abandonné et l'offre à sa première épouse, Joséphine de Beauharnais. De 1815 à 1830, le château fait partie de la dotation de Guillaume Ier, roi des Pays-Bas, qui y fait construire un théâtre et une orangerie.
A partir de 1831, le palais royal de Bruxelles et le château de Laeken appartiennent au nouvel Etat belge indépendant, et sont mis à la disposition de la nouvelle dynastie fondée par Léopold Ier et Louise-Marie, premiers roi et reine des Belges. Comme toutes les résidences royales, Laeken a été marqué par l'empreinte de Léopold II, le "roi bâtisseur", qui y entreprend d'importants travaux. Il souhaite même en faire un "Palais de la Nation" destiné aux congrès et réceptions publiques, et envisage la construction d'une ligne de chemin de fer qui aurait débouché près de l'escalier d'honneur de la Grande Galerie du château, mais le projet est abandonné.
Son œuvre la plus marquante à Laeken reste les serres royales. Léopold II confie ce projet à l'architecte Alphonse Balat à partir de 1874. Niché dans un paysage vallonné, ce palais de verre et d'acier constitue alors le plus vaste complexe jardinier privé du monde. Sur la photo ci-dessus, on peut voir la grande rotonde du Jardin d'Hiver, surmontée d'une couronne royale.
Les serres rassemblent une étonnante collection de plantes tropicales et subtropicales, géraniums, azalées, fuchsias, orangers, palmiers, orchidées, etc. Dans l'orangerie, hivernent des camélias du Japon et des orangers cultivés en caisse, dont certains sont bicentenaires.
Le roi Léopold II décède en décembre 1909 dans le Pavillon des Palmiers qui jouxte les serres royales de Laeken qu'il lègue à la Donation Royale. Celles-ci sont désormais ouvertes chaque année au public quelques semaines au printemps. Quant au château, il est habité depuis 1999 par le roi Philippe, la reine Mathilde et leurs quatre enfants.
Ingénieur agronome de formation, Michel Denkens a été régisseur du domaine royal de Laeken et coordonné les équipes de jardiniers (35 au total dont 15 sont assignés aux serres). Il a confié à la presse : "Les vrais artistes, ce sont les jardiniers. Moi, je m'assure que chacun a les outils qu'il faut pour travailler, afin que chaque note soit à sa place. Nous avons pour mission de conserver le patrimoine qui nous a été légué par le roi Léopold II, aussi bien architectural que végétal. C'est quelque chose qui doit être préservé, comme la manière dont ça a été agencé par John Wills, l'architecte paysagiste de Léopold II. Pour l'ouverture au public au printemps, nous créons des décors de toutes pièces dans les serres fonctionnelles pour apporter des fleurs et de la diversité. C'est une grosse performance de nos jardiniers de pouvoir s'arranger pour que les fleurs fleurissent au bon moment. On est parfois contre-nature : les hortensias, par exemple, dans les jardins, ne fleurissent pas maintenant, mais de juin à octobre. Tout est exceptionnel : le cadre comme les plantes. De grandes fougères qui côtoient des palmiers, le lien entre les plantes et l'architecture : ce sont des choses qu'on ne retrouve nulle part ailleurs. Les galeries de passage sont, elles, ornées par de grands pélargoniums alors que la partie supérieure, vers la toiture, est garnie de fuchsias. Les techniques horticoles sont un peu immuables, mais on apporte chaque fois des choses supplémentaires, des pratiques particulières, des recettes un peu différentes pour faire pousser la végétation. On adapte mieux les substrats aux plantes, par exemple. Cette finesse-là était probablement déjà présente à l'époque de Léopold II, mais on essaie de la poursuivre et d'aller plus loin".
A partir de 1831, le palais royal de Bruxelles et le château de Laeken appartiennent au nouvel Etat belge indépendant, et sont mis à la disposition de la nouvelle dynastie fondée par Léopold Ier et Louise-Marie, premiers roi et reine des Belges. Comme toutes les résidences royales, Laeken a été marqué par l'empreinte de Léopold II, le "roi bâtisseur", qui y entreprend d'importants travaux. Il souhaite même en faire un "Palais de la Nation" destiné aux congrès et réceptions publiques, et envisage la construction d'une ligne de chemin de fer qui aurait débouché près de l'escalier d'honneur de la Grande Galerie du château, mais le projet est abandonné.
Son œuvre la plus marquante à Laeken reste les serres royales. Léopold II confie ce projet à l'architecte Alphonse Balat à partir de 1874. Niché dans un paysage vallonné, ce palais de verre et d'acier constitue alors le plus vaste complexe jardinier privé du monde. Sur la photo ci-dessus, on peut voir la grande rotonde du Jardin d'Hiver, surmontée d'une couronne royale.
Les serres rassemblent une étonnante collection de plantes tropicales et subtropicales, géraniums, azalées, fuchsias, orangers, palmiers, orchidées, etc. Dans l'orangerie, hivernent des camélias du Japon et des orangers cultivés en caisse, dont certains sont bicentenaires.
Le roi Léopold II décède en décembre 1909 dans le Pavillon des Palmiers qui jouxte les serres royales de Laeken qu'il lègue à la Donation Royale. Celles-ci sont désormais ouvertes chaque année au public quelques semaines au printemps. Quant au château, il est habité depuis 1999 par le roi Philippe, la reine Mathilde et leurs quatre enfants.
Ingénieur agronome de formation, Michel Denkens a été régisseur du domaine royal de Laeken et coordonné les équipes de jardiniers (35 au total dont 15 sont assignés aux serres). Il a confié à la presse : "Les vrais artistes, ce sont les jardiniers. Moi, je m'assure que chacun a les outils qu'il faut pour travailler, afin que chaque note soit à sa place. Nous avons pour mission de conserver le patrimoine qui nous a été légué par le roi Léopold II, aussi bien architectural que végétal. C'est quelque chose qui doit être préservé, comme la manière dont ça a été agencé par John Wills, l'architecte paysagiste de Léopold II. Pour l'ouverture au public au printemps, nous créons des décors de toutes pièces dans les serres fonctionnelles pour apporter des fleurs et de la diversité. C'est une grosse performance de nos jardiniers de pouvoir s'arranger pour que les fleurs fleurissent au bon moment. On est parfois contre-nature : les hortensias, par exemple, dans les jardins, ne fleurissent pas maintenant, mais de juin à octobre. Tout est exceptionnel : le cadre comme les plantes. De grandes fougères qui côtoient des palmiers, le lien entre les plantes et l'architecture : ce sont des choses qu'on ne retrouve nulle part ailleurs. Les galeries de passage sont, elles, ornées par de grands pélargoniums alors que la partie supérieure, vers la toiture, est garnie de fuchsias. Les techniques horticoles sont un peu immuables, mais on apporte chaque fois des choses supplémentaires, des pratiques particulières, des recettes un peu différentes pour faire pousser la végétation. On adapte mieux les substrats aux plantes, par exemple. Cette finesse-là était probablement déjà présente à l'époque de Léopold II, mais on essaie de la poursuivre et d'aller plus loin".
Depuis 2021, un nouveau système de chauffage du domaine de Laeken est entré en fonctionnement : le nouveau réseau est directement connecté à l'incinérateur de Neder-over-Heembeek par 4,5 km de tuyaux souterrains permettant d'exporter la chaleur résiduelle dégagée par l'incinérateur vers le domaine royal, et ainsi chauffer les serres et bâtiments.
lundi 14 décembre 2015
Le prince Lorenz de Belgique
(Article actualisé en août 2023)
Sa naissance et sa formation
Son Altesse Impériale et Royale Lorenz, Otto, Carl, Amadeus, Thadeus, Maria, Pius, Andreas, Marcus d'Aviano de Habsbourg, archiduc d'Autriche-Este, prince royal de Hongrie, Croatie et Bohême, est né le 16 décembre 1955 à la Clinique du Belvédère à Boulogne-sur-Seine (France). Par son père l'archiduc Robert, il est le petit-fils de Charles et de Zita, derniers empereur et impératrice d'Autriche-Hongrie. En 1917, Charles Ier confère à son second fils Robert les nom, titre et armes d'Autriche-Este pour perpétuer le souvenir historique du duché de Modène.
Sa mère la princesse Margherita de Savoie-Aoste, éminente égyptologue, est la fille de la princesse Anne d'Orléans et du prince Amédée de Savoie, 3ème duc d'Aoste, vice-roi d'Ethiopie et gouverneur général de l'Afrique orientale italienne, mort au Kenya en 1942, prisonnier des Anglais. Mais Lorenz a également des prestigieuses origines belges : il descend du comte Werner de Merode (1797-1840) qui participa au Congrès National de 1830 et vota pour l'élection du prince Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha comme premier roi des Belges. L'une des petites-filles de Werner, Maria Victoria del Pozzo épouse le prince Amédée de Savoie, 1er duc d'Aoste, qui a été temporairement roi d'Espagne de 1870 à 1873. Ce sont les arrières-arrières-grands-parents de Lorenz qui est donc lié au comte Frédéric de Merode, mort lors de la révolution belge contre les Hollandais en 1830 (un monument à sa mémoire a été érigé à la place des Martyrs à Bruxelles).
L'archiduc Lorenz effectue ses études primaires et secondaires en France, car son père travaillait dans une banque de la région parisienne. Il fait son service militaire dans un régiment de chasseurs alpins de l'armée fédérale autrichienne, et est promu lieutenant de réserve en 1980. Il entame ensuite des études de sciences économiques aux universités de Saint-Gall (Suisse) et Innsbruck (Autriche). Après avoir travaillé dans des banques à Londres, Paris et Rome, Lorenz rejoint en 1983 la banque privée Gutzwiller à Bâle en Suisse qui n'ouvre ses portes qu'aux personnes capables de placer au moins 250.000 francs suisses.
Sa mère la princesse Margherita de Savoie-Aoste, éminente égyptologue, est la fille de la princesse Anne d'Orléans et du prince Amédée de Savoie, 3ème duc d'Aoste, vice-roi d'Ethiopie et gouverneur général de l'Afrique orientale italienne, mort au Kenya en 1942, prisonnier des Anglais. Mais Lorenz a également des prestigieuses origines belges : il descend du comte Werner de Merode (1797-1840) qui participa au Congrès National de 1830 et vota pour l'élection du prince Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha comme premier roi des Belges. L'une des petites-filles de Werner, Maria Victoria del Pozzo épouse le prince Amédée de Savoie, 1er duc d'Aoste, qui a été temporairement roi d'Espagne de 1870 à 1873. Ce sont les arrières-arrières-grands-parents de Lorenz qui est donc lié au comte Frédéric de Merode, mort lors de la révolution belge contre les Hollandais en 1830 (un monument à sa mémoire a été érigé à la place des Martyrs à Bruxelles).
L'archiduc Lorenz effectue ses études primaires et secondaires en France, car son père travaillait dans une banque de la région parisienne. Il fait son service militaire dans un régiment de chasseurs alpins de l'armée fédérale autrichienne, et est promu lieutenant de réserve en 1980. Il entame ensuite des études de sciences économiques aux universités de Saint-Gall (Suisse) et Innsbruck (Autriche). Après avoir travaillé dans des banques à Londres, Paris et Rome, Lorenz rejoint en 1983 la banque privée Gutzwiller à Bâle en Suisse qui n'ouvre ses portes qu'aux personnes capables de placer au moins 250.000 francs suisses.
Depuis son mariage en 1984
Le 22 septembre 1984, il épouse à Bruxelles la princesse Astrid de Belgique, nièce du roi Baudouin, qu'il avait rencontrée six ans plus tôt au grand-duché de Luxembourg. Tous deux descendent du roi Louis-Philippe et de la reine Marie-Amélie.
Plus d'infos sur leurs fiançailles : http://royalementblog.blogspot.be/2014/07/retour-sur-les-fiancailles-dastrid-et.html
Plus d'infos sur le mariage : http://royalementblog.blogspot.be/2014/07/retour-sur-le-mariage-dastrid-et-lorenz.html
Vingt ans plus tard, Astrid lui a rendu publiquement hommage lors d'un entretien avec le journaliste Patrick Haumont : "J'ai beaucoup de chance d'avoir rencontré mon cher époux que j'estime énormément et pour qui j'éprouve une affection immense. Nous partageons les mêmes idéaux dont le principal est sans doute de tâcher de réussir notre propre vie, tout en essayant de rendre notre entourage le plus heureux possible. Mon époux a beaucoup d'humour, de gaieté de vie, et dispose de la capacité de s'émerveiller devant des événements qui pourraient sembler banals, comme observer les spectacles qu'offre la nature. Il est également sage et équilibré, ce qui me donne un sentiment de grande sécurité. Il est aussi source de bons conseils. Lorsqu'il m'arrive de devoir faire un discours, je le prépare presque toujours avec lui. Ainsi il me soutient dans mes engagements au service de la Belgique. Nous formons une bonne équipe ensemble. Souvent, j'ai l'impression que nous sommes presque comme frère et sœur, car nous avons presque toujours les mêmes goûts, que ce soit pour des détails comme la décoration intérieure de la maison, pour la manière de se vêtir. En fait, plus globalement, je dirais que, tout simplement, nous avons la même perception des choses et des sentiments".
A l'occasion de leurs 25 ans de mariage en 2009, la princesse confie au groupe Sud Presse : "J'ai beaucoup de chance d'avoir un mari comme le mien. C'est un homme extraordinaire, courageux, patient, à l'écoute. Il n'y a pas de secret et je n'ai rien à cacher. Il faut d'abord avoir la même philosophie de vie, les mêmes goûts dans un maximum de domaines, et parler, discuter beaucoup, le plus souvent possible, même quand le temps nous manque. Lorenz et moi avons aussi pris l'habitude d'écrire régulièrement une liste de choix à faire, de décisions à prendre pour s'y tenir le plus possible. C'est ce que nous appelons un plan de vie et de famille".
Après neuf années passées à Bâle, le couple princier s'installe en Belgique : d'abord dans un immeuble de la rue Brederode derrière le palais royal de Bruxelles, puis dans une villa construite pour eux par la Donation Royale près du château du Stuyvenbergh.
Le roi Albert II accorde le titre de prince de Belgique à son gendre en 1995 afin qu'il porte le même titre que ses cinq enfants. Un an plus tard, suite au décès de son père Robert, Lorenz hérite du titre de duc de Modène. Il est également chevalier de l'Ordre de la Toison d'Or autrichienne. Sur le plan professionnel, le prince continue de travailler pour la banque suisse Gutzwiller, mais il a également été ou est toujours administrateur, conseiller ou consultant de Swift, BNP Paribas, UCB, Suez-Environnement, Sita (gestion des déchets) et Ondeo Nalco (gestion de l'eau).
Le prince Lorenz remplit quelques activités officielles aux côtés de son épouse : 23 en 2009, 18 en 2010, 30 en 2011, 28 en 2012, 26 en 2013, 23 en 2014.
Le 22 septembre 1984, il épouse à Bruxelles la princesse Astrid de Belgique, nièce du roi Baudouin, qu'il avait rencontrée six ans plus tôt au grand-duché de Luxembourg. Tous deux descendent du roi Louis-Philippe et de la reine Marie-Amélie.
Plus d'infos sur leurs fiançailles : http://royalementblog.blogspot.be/2014/07/retour-sur-les-fiancailles-dastrid-et.html
Plus d'infos sur le mariage : http://royalementblog.blogspot.be/2014/07/retour-sur-le-mariage-dastrid-et-lorenz.html
Vingt ans plus tard, Astrid lui a rendu publiquement hommage lors d'un entretien avec le journaliste Patrick Haumont : "J'ai beaucoup de chance d'avoir rencontré mon cher époux que j'estime énormément et pour qui j'éprouve une affection immense. Nous partageons les mêmes idéaux dont le principal est sans doute de tâcher de réussir notre propre vie, tout en essayant de rendre notre entourage le plus heureux possible. Mon époux a beaucoup d'humour, de gaieté de vie, et dispose de la capacité de s'émerveiller devant des événements qui pourraient sembler banals, comme observer les spectacles qu'offre la nature. Il est également sage et équilibré, ce qui me donne un sentiment de grande sécurité. Il est aussi source de bons conseils. Lorsqu'il m'arrive de devoir faire un discours, je le prépare presque toujours avec lui. Ainsi il me soutient dans mes engagements au service de la Belgique. Nous formons une bonne équipe ensemble. Souvent, j'ai l'impression que nous sommes presque comme frère et sœur, car nous avons presque toujours les mêmes goûts, que ce soit pour des détails comme la décoration intérieure de la maison, pour la manière de se vêtir. En fait, plus globalement, je dirais que, tout simplement, nous avons la même perception des choses et des sentiments".
A l'occasion de leurs 25 ans de mariage en 2009, la princesse confie au groupe Sud Presse : "J'ai beaucoup de chance d'avoir un mari comme le mien. C'est un homme extraordinaire, courageux, patient, à l'écoute. Il n'y a pas de secret et je n'ai rien à cacher. Il faut d'abord avoir la même philosophie de vie, les mêmes goûts dans un maximum de domaines, et parler, discuter beaucoup, le plus souvent possible, même quand le temps nous manque. Lorenz et moi avons aussi pris l'habitude d'écrire régulièrement une liste de choix à faire, de décisions à prendre pour s'y tenir le plus possible. C'est ce que nous appelons un plan de vie et de famille".
Après neuf années passées à Bâle, le couple princier s'installe en Belgique : d'abord dans un immeuble de la rue Brederode derrière le palais royal de Bruxelles, puis dans une villa construite pour eux par la Donation Royale près du château du Stuyvenbergh.
Le roi Albert II accorde le titre de prince de Belgique à son gendre en 1995 afin qu'il porte le même titre que ses cinq enfants. Un an plus tard, suite au décès de son père Robert, Lorenz hérite du titre de duc de Modène. Il est également chevalier de l'Ordre de la Toison d'Or autrichienne. Sur le plan professionnel, le prince continue de travailler pour la banque suisse Gutzwiller, mais il a également été ou est toujours administrateur, conseiller ou consultant de Swift, BNP Paribas, UCB, Suez-Environnement, Sita (gestion des déchets) et Ondeo Nalco (gestion de l'eau).
Le prince Lorenz remplit quelques activités officielles aux côtés de son épouse : 23 en 2009, 18 en 2010, 30 en 2011, 28 en 2012, 26 en 2013, 23 en 2014.
Il est le président d'honneur de l'Association Royale des Demeures Historiques de Belgique et du Fonds du Patrimoine créé et géré par la Fondation Roi Baudouin. Il accorde son Haut Patronage à Europae Thesauri, l'association internationale des trésors et musées d'église, dont le siège est établi au Trésor de la cathédrale de Liège.
Plus d'infos sur son intérêt pour le patrimoine : http://familleroyalebelge.blogspot.com/2019/07/le-prince-lorenz-et-la-defense-du.html
Dans le domaine social, il est le président d'honneur de l'asbl La Chaîne de l'Espoir. Grâce à cette association, une dizaine d'enfants viennent chaque année se faire opérer en Belgique, et des médecins belges bénévoles effectuent des opérations dans des pays en voie de développement (Congo, Bénin, Rwanda, Sénégal et Nicaragua) en binôme avec un médecin autochtone. Au cours de ses vingt premières années d'existence, les médecins de l'association ont opéré 1.682 enfants et accompli 213 missions à l'étranger.
Outre l'Ordre de Léopold, il a reçu plusieurs décorations étrangères lors de visites officielles de chefs d'Etat en Belgique : l'Ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne en 1998, l'Ordre d'Alphonse de Nassau (Luxembourg) en 1999, l'Ordre Royal du Mérite de Norvège en 2003, l'Ordre de l'Infant Dom Henrique du Portugal en 2005, l'Ordre de la Couronne (Pays-Bas) en 2006, etc.
Peu d'informations filtrent sur sa vie privée : on sait qu'il chasse, qu'il produit le vinaigre Aceto Sopraffino degli Estensi depuis une dizaine d'années avec sa sœur Isabelle et son beau-frère Andrea, qu'il possède un terrain en Italie et un châlet en Suisse. En novembre 2007, ce prince très discret a participé avec son fils Amedeo au marathon de New York qu'il a effectué en 4h39.
Confidences du prince Lorenz
La veille du mariage de son fils Amedeo en juillet 2014, le prince Lorenz rencontre exceptionnellement la presse et confie : "Je dois être le dernier à avoir appris que mon fils avait quelqu'un dans sa vie. Nous étions en vacances lui et moi en Afrique. Il venait de terminer ses études et je lui ai parlé de son avenir. Je lui ai demandé s'il comptait fonder une famille. Il m'a répondu : "Quoi, tu ne sais pas? J'ai quelqu'un dans ma vie!". J'en ai parlé à Astrid qui s'en doutait. Mes enfants étaient au courant. Lili était amie avec Maria-Laura, la sœur d'Amedeo. C'est elle qui les a présentés. C'est difficile pour un père de juger ses enfants. Il est l'aîné de la famille. C'est quelqu'un de responsable qui a le sens de l'humour. C'est un travailleur et un grand sportif. Il adore la montagne et pratique le ski et l'alpinisme. C'est un très bon étudiant. Il n'a pas hérité cela de moi!".
Dans le domaine social, il est le président d'honneur de l'asbl La Chaîne de l'Espoir. Grâce à cette association, une dizaine d'enfants viennent chaque année se faire opérer en Belgique, et des médecins belges bénévoles effectuent des opérations dans des pays en voie de développement (Congo, Bénin, Rwanda, Sénégal et Nicaragua) en binôme avec un médecin autochtone. Au cours de ses vingt premières années d'existence, les médecins de l'association ont opéré 1.682 enfants et accompli 213 missions à l'étranger.
Outre l'Ordre de Léopold, il a reçu plusieurs décorations étrangères lors de visites officielles de chefs d'Etat en Belgique : l'Ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne en 1998, l'Ordre d'Alphonse de Nassau (Luxembourg) en 1999, l'Ordre Royal du Mérite de Norvège en 2003, l'Ordre de l'Infant Dom Henrique du Portugal en 2005, l'Ordre de la Couronne (Pays-Bas) en 2006, etc.
Peu d'informations filtrent sur sa vie privée : on sait qu'il chasse, qu'il produit le vinaigre Aceto Sopraffino degli Estensi depuis une dizaine d'années avec sa sœur Isabelle et son beau-frère Andrea, qu'il possède un terrain en Italie et un châlet en Suisse. En novembre 2007, ce prince très discret a participé avec son fils Amedeo au marathon de New York qu'il a effectué en 4h39.
Confidences du prince Lorenz
La veille du mariage de son fils Amedeo en juillet 2014, le prince Lorenz rencontre exceptionnellement la presse et confie : "Je dois être le dernier à avoir appris que mon fils avait quelqu'un dans sa vie. Nous étions en vacances lui et moi en Afrique. Il venait de terminer ses études et je lui ai parlé de son avenir. Je lui ai demandé s'il comptait fonder une famille. Il m'a répondu : "Quoi, tu ne sais pas? J'ai quelqu'un dans ma vie!". J'en ai parlé à Astrid qui s'en doutait. Mes enfants étaient au courant. Lili était amie avec Maria-Laura, la sœur d'Amedeo. C'est elle qui les a présentés. C'est difficile pour un père de juger ses enfants. Il est l'aîné de la famille. C'est quelqu'un de responsable qui a le sens de l'humour. C'est un travailleur et un grand sportif. Il adore la montagne et pratique le ski et l'alpinisme. C'est un très bon étudiant. Il n'a pas hérité cela de moi!".
En 2018, le prince Lorenz accorde une interview au journaliste Pierre De Vuyst à qui il confie : "Vous connaissez mon parcours avant que je vienne en Belgique : je travaillais. Je ne voyais pas pour quelle raison j'aurais dû arrêter de travailler. Je suis....une pièce rapportée. Mon père et mon oncle travaillaient aussi, ils étaient obligés de le faire car la famille a été expropriée. Ils ont commencé à travailler et l'ont fait avec beaucoup de succès et beaucoup de talent. Mon oncle Otto, le frère aîné de mon père, a opté pour la politique, il n'a pas exercé une activité commerciale. Mais je vais vous dire : cela m'est très agréable de travailler, c'est une bonne chose.
La plupart de nos enfants sont soit aux études, soit travaillent un peu partout dans le monde, mais on se retrouve régulièrement pour des événements comme des anniveraires ou les fêtes (Noël par exemple). Pour mon épouse et pour moi, c'est aussi une très bonne occasion de nous retrouver aussi. Nous avons consacré beaucoup de temps aux enfants et au travail. Désormais, nous avons plus de temps pour nous, à passer ensemble. J'apprécie beaucoup cela. C'est une nouvelle période dans notre vie, et elle est très agréable. J'en suis très heureux.
Je ne pense pas être une grande exception, mais devenir grand-père est extrêmement agréable et sympathique. Je découvre une autre relation. Avoir des enfants engendre une responsabilité. Quand on est grand-parent, on n'a que les avantages : on n'a plus la responsabilité de l'éducation. On a le plaisir de découvrir un petit enfant et de l'avoir avec soi et, en plus, on n'est pas obligé de dire oui ou non à ce qu'il demande. Après, il faut se fier aux parents et ne pas se mêler de l'éducation ! Non, devenir grand-père, c'est une joie supplémentaire, du bonheur en plus".
A l'occasion de leur 35ème anniversaire de mariage, le couple accorde une interview au magazine français "Point de Vue". Le prince parle de leur famille :
"Entre nous, l'entente se fait simplement, naturellement. Ce que j'admire par-dessus tout chez mon épouse, c'est cette empathie qui la caractérise, cette faculté qu'elle a de toujours se mettre à la place des autres. Astrid donne beaucoup d'elle-même, beaucoup d'affection et d'amour, c'est aussi quelqu'un qui écoute, qui encourage. Ce sont de grandes qualités.
Nos enfants sont aujourd'hui des adultes, qui suivent des études, exercent un métier, ont chacun leur vie (Joachim a travaillé plus d'un an en Afrique du Sud tandis que notre fils aîné Amedeo est marié et maintenant père de deux enfants). Il n'est pas toujours facile de tous les réunir, mais ils sont au coeur de notre vie. Nous avons fait en sorte de les préparer aux réalités de notre époque, de les aider à approcher les choses avec pragmatisme et confiance. Nous avons la conviction que la confiance en soi est la plus grande force que l'on puisse leur donner. Nos enfants souhaitent être indépendants : ils ont choisi la finance, le droit, les énergies renouvelables ou encore de travailler au sein de grandes organisations internationales. Ils savent à quel point le monde professionnel est exigeant et difficile, et ont conscience de devoir y trouver leur place. Notre petite-fille appelle mon épouse "Ninou" et moi "Nono" (grand-père en italien). Nous la voyons souvent, et je reconnais qu'elle est au centre de toutes les attentions. Nous avons d'ailleurs un compte WhatsApp qui lui est entièrement dédié : l'Anna-Astrid fan-club !".
lundi 7 décembre 2015
Activités royales en novembre 2015
13 audiences pour le Roi : le premier ministre Charles Michel (reçu 3 fois), le président de l'entreprise japonaise Nippon Shokubai, le CEO de Unilever, le vice-premier ministre Jan Jambon, le coordinateur de l'UE pour la lutte contre le terrorisme Gilles de Kerchove, le procureur fédéral Frédéric Van Leeuw, ainsi que les ambassadeurs de Norvège, Finlande, Mali, Soudan et France.
14 activités officielles pour le Roi : championnat du monde de korfball à Anvers, visite de la Direction Specials Units de la Police Fédérale, commémoration de l'Armistice, table ronde au palais royal sur les changements climatiques, inauguration de la 4ème écluse de Lanaye, Summit Enterprise 2020, réception pour les personnes nouvellement anoblies, visite de l'Institut Technique Libre d'Ath, visite de la société Pollet à Tournai, réception à l'hôtel de ville de Tournai, table ronde au palais royal sur le burn out, visite du centre de crise du gouvernement, remise des prix scientifiques d'excellence du FNRS, cérémonie d'ouverture de la Coupe Davis.
23 activités officielles pour la Reine : visite de l'exposition "L'Homme, le Dragon et la Mort" au Grand Hornu, réception pour les personnes nouvellement anoblies, remise du Chemistry for the Future Solvay Prize, visite de l'Institut Technique Libre d'Ath, visite de la société Pollet à Tournai, réception à l'hôtel de ville de Tournai, table ronde au palais royal sur le burn out, semaine de la lecture à haute voix, rencontre avec les responsables d'Up With People, cérémonie d'ouverture de la Coupe Davis, match de tennis de la dernière journée de la Coupe Davis + 12 activités officielles lors de son voyage en Ethiopie avec Unicef-Belgique (rencontre avec le vice-président du comité exécutif de la région d'Oromia, visite de l'hôpital Yekatit 12, rencontre avec des femmes engagées pour les droits des femmes et filles, rencontre avec le président du comité exécutif de la région Somali, inauguration d'un point d'eau, visite de la ville d'Harar, visite d'un centre d'artisanat local à Harar, visite du Langae Health Center, visite du poste médical Oda Nagaya, rencontre avec le président de la République, visite du One Stop Centre, rencontre avec des femmes victimes de mutilation génitale).
4 activités officielles pour le roi Albert II et la reine Paola : soirée de gala de la Fondation Reine Paola, Te Deum de la fête du Roi, cérémonie au parlement pour la fête du Roi, audience avec le patriarche oeucuménique de Constantinople.
7 activités officielles pour la princesse Astrid : Te Deum de la fête du Roi, cérémonie au parlement pour la fête du Roi, remise des prix 2015 de la Fondation Antoine Faes, 14ème réunion des Etats parties à la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnels, inauguration de l'exposition "Demining within the Belgian Defense Forces", session sur l'assistance aux victimes dans le cadre du plan d'action de Maputo, rencontre avec le directeur général de l'Office des Nations Unies à Genève.
2 activités officielles pour le prince Lorenz : Te Deum de la fête du Roi, cérémonie au parlement pour la fête du Roi.
0 activité officielle pour le prince Laurent et la princesse Claire
Récapitulatif des activités officielles de janvier à novembre (source : www.monarchie.be) :
Roi : 179 activités officielles + 145 audiences
Reine : 203 activités officielles
Princesse Astrid : 117 activités officielles
Prince Laurent : 68 activités officielles
Princesse Claire : 28 activités officielles
Prince Lorenz : 19 activités officielles
Reine Paola : 17 activités officielles
Roi Albert II : 15 activités officielles
lundi 30 novembre 2015
Les 64 ans de la princesse Léa de Belgique
Née le 2 décembre 1951 à Etterbeek, Léa Wolman effectue dans notre capitale ses études secondaires, suivies d'un brevet commercial. Divorcée, elle a deux enfants : Laetitia Spetschinsky (née en 1976) et Renaud Bichara (né en 1983). Elle rencontre le prince Alexandre de Belgique en 1986 à la côte belge chez un ami commun avec le ministre Mundeleer. Ce qui l'a séduit? "Sa modestie, son intelligence hors du commun, sa gentillesse et son extrême courtoisie. J'avais l'impression de le connaître depuis toujours" m'a-t-elle confié. Plus d'infos sur le prince : http://familleroyalebelge.blogspot.com/2010/11/le-prince-alexandre-de-belgique.html
Le couple se marie en toute discrétion le 14 mars 1991 près de Londres et part en voyage de noces en Inde. Leur union n'est pas rendue publique à la demande du prince. La princesse Léa expliquera en 2008 au magazine "Point de Vue" : "Je crois que mon mari n'a pas osé avouer à sa mère qu'il m'avait rencontrée. Il pensait que les questions se résolvent avec le temps. Lourde erreur. Notre union a été officialisée lors du mariage de ma belle-soeur Marie-Esméralda. Je n'en ai jamais voulu à ma belle-mère. Elle adorait son fils. Je n'ai pas de regrets. Je ne regarde pas en arrière. Il faut en finir avec le malheur. C'est le présent et l'avenir qui m'interpellent. Je sais que le roi Baudouin avait écrit à son frère une lettre magnifique où il se réjouissait de faire bientôt ma connaissance. Seule la mort l'en a empêché".
Surprise en octobre 1996 dans la nécrologie de plusieurs quotidiens : le nom du prince figure aux côtés de Léa Wolman sur le faire-part de décès de la mère de cette dernière. Discrètement, il tient à faire savoir qu'il n'était plus célibataire et que Mme Wolman est la femme qui partage sa vie dans leur maison de Rhode-Saint-Genèse qui a autrefois appartenu au premier ministre Paul-Emile Janson.
Nouvelle surprise en juillet 1998 : l'hebdomadaire satirique "Pan" révèle que le prince avait épousé Léa Wolman en 1991. Le Palais confirme l'information. Le 4 septembre 1998, le couple pose ensemble pour la presse et organise un dîner pour 150 convives (dont le prince Laurent) au château de Corroy-le-Château de leur ami le marquis Olivier de Trazegnies. La princesse Lilian n'y assiste pas.
Alexandre et Léa apparaissent aux côtés de toute la famille royale belge en 1999 lors des 65 ans du roi Albert II et lors du mariage du prince Philippe. Ils accompagnent le Roi et la Reine à une exposition de photos de leur père en 2000, et à l'inauguration de la Salle Léopold III au Musée de la Dynastie en 2001. La princesse Léa est une femme charmante, élégante et intelligente qui a incontestablement apporté le bonheur et la sérénité à son mari discret et réservé. Ce dernier s'est beaucoup occupé de ses beaux-enfants Laetitia et Renaud.
Le couple princier débute son action sociale publique en organisant un dîner de bienfaisance au profit de l'hôpital belge Rosales, fondé il y a cent ans au Salvador, puis un autre dîner au profit d'Aide Info Sida. La princesse accepte d'accorder son Haut Patronage à l'Association des Femmes d'Amérique Latine et à la soirée annuelle de bienfaisance "La Nuit des Neiges" à Crans-Montana. C'est dans cette station suisse que sa fille Laetitia épouse en 2006 Didier Nagant de Deuxchaines, ancien conseiller du prince Philippe.
Le Fonds d'Entraide Prince et Princesse Alexandre est créé en 2006. Léa le présente à "La Libre Match" : "Cela fait de longues années et en toute discrétion que le prince et moi-même apportons notre contribution personnelle à des causes qui nous sont chères. En Belgique, beaucoup de personnes sont trop bien élevées pour faire parler d'elles mais nombreuses sont celles qui possèdent une valeur inestimable. Je porte leurs oeuvres dans mon coeur et je les soutiens dans la mesure de mes possibilités. J'aimerais citer à ce titre l'association La Fontaine qui accueille les sans abris, Aide Info Sida dont nous sommes un maillon de la chaîne de solidarité, et l'association Trempoline avec laquelle Mr Vanderstraeten s'occupe de la réinsertion sociale d'anciens toxicomanes. Puis j'ajouterai l'Association des Femmes d'Amérique Latine, le Zeepreventorium, L'Accueil, Kid's Hope et d'autres encore dont la liste devient de plus en plus longue, tant les gens que nous rencontrons sont extraordinaires dans leur dévouement. Il convient notamment de briser le tabou qui entoure le sida. A ce titre, nous avons organisé un dîner précédé d'un concert donné par la pianiste russe Irina Lankova au profit d'Aide Info Sida dont l'objectif est d'accompagner les personnes atteintes de cette maladie et de prévenir de nouvelles contaminations. L'importance de cette mission et le formidable dévouement de nombreux bénévoles m'ont beaucoup émue.
J'ai toujours considéré le dévouement social comme l'une des missions de ma vie. Or si ma devise que j'ai inscrite dans la vigne à Farinet en Suisse selon la coutume locale, est "Ne jamais dire, faire", il devenait utile d'avoir une structure ad hoc afin de respecter ce principe de transparence qui est important pour moi. Elle est réduite à sa plus simple expression car formée de quatre membres : mon époux le prince Alexandre, ma fille, mon fils et moi-même. Pour ce qui est de l'administration, nous avons un bureau comptable et un secrétariat bénévoles que je remercie par la même occasion. Cela diminue considérablement les frais de fonctionnement et permet d'intervenir au plus vite sans avoir un nombre considérable d'intermédiaires. Nous vivons dans un monde de solitude dans lequel la solidarité et le contact humain sont plus importants que jamais. Notre fonds d'entraide se veut une main tendue et chaleureuse à tous ceux que la vie a malmenés".
Le premier dîner au profit du Fonds d'Entraide Prince et Princesse Alexandre a lieu en novembre au Musée Ferrari de Bruxelles sur le thème "Léopold III et Ferrari, l'histoire d'une passion". 30.000 euros sont distribués en 2006 par le Fonds, notamment à l'opération Télévie au profit de la recherche contre la leucémie, et au projet de transformation de l'ancienne villa royale d'Ostende en centre de revalidation pour patients cancéreux.
En mars 2007, la princesse confie au magazine "Royals" : "Nous ne sommes pas des Mère Térésa ou des Abbé Pierre, nous sommes des gens ordinaires qui essaient de faire le bien autour d'eux. J'ai été éduquée dans l'esprit d'aider les autres, si du moins vous en avez la possibilité. Ma mère s'est fortement mais discrètement engagée dans la lutte contre la lèpre. Donc, je me suis toujours engagée aussi. Et maintenant que mon mariage avec un prince de Belgique me permet d'aider plus de gens, il serait dommage que je ne le fasse pas. Ce sont surtout les personnes qui se trouvent derrière les projets qui me convainquent ou non de soutenir leur projet. Lorsque quelqu'un me demande de l'aide, je vais voir sur le terrain, parfois à deux ou trois reprises. Mais dès que je suis persuadée du bien-fondé du projet, je fonce".
Elle évoque aussi son mari : "Je trouve malheureux de devoir souvent me déplacer seule dans le cadre de mes activités. Je préférerais accompagner mon époux plutôt que l'inverse. Mais vous savez, le prince est très discret. Il n'aime pas attirer l'attention. C'est d'ailleurs là un autre de mes chevaux de bataille : faire en sorte que les Belges n'oublient pas le prince Alexandre. Je fais de mon mieux, mais il préfère rester le nez dans ses bouquins, surtout les ouvrages scientifiques et littéraires, deux domaines qui le passionnent. Nous sommes vraiment à l'opposé l'un de l'autre. Ne dit-on pas que les contraires s'attirent?".
Et ses enfants : "Laetitia, mon petit rayon de soleil, a quitté la maison. Heureusement, mon fils Renaud est toujours là, ce qui n'est bien sûr pas pareil qu'une relation mère-fille. Il est davantage le compagnon de mon époux ; ils sont vraiment très liés. Mais comme ma fille habite dans les environs, cela nous permet de nous voir encore régulièrement".
A l'occasion du 65ème anniversaire du prince Alexandre en 2007, son épouse lui fait la surprise de faire publier un album-photos racontant sa vie et paru aux Editions de l'Arbre. Elle confie à "Point de Vue" : "Voici un an ou deux, à l'occasion d'une soirée, j'ai rencontré une dame d'un certain âge qui m'a dit dans un sourire : "Ah bon, votre mari est donc toujours vivant?". Ma réaction fut immédiate. Il fallait d'urgence le lui prouver, et montrer à tous que nous étions en effet toujours vivants. Avec mon éditrice, nous avons sélectionné des photos, ouvrant les malles du grenier et cherchant les documents qui pourraient le mieux traduire mon message. Il fallait sortir le livre très vite pour le 65ème anniversaire de mon mari. Nous publions ainsi des documents totalement inédits. Mon souhait n'a jamais été de prendre une place que je n'ai pas. Je voulais simplement restituer à mon mari sa place dans l'histoire. C'est un homme discret et modeste. J'ai souvent été triste de constater qu'il ne bénéficiait pas d'une véritable reconnaissance de ce qu'il était. Mais je dois dire aussi que les enfants du second lit du roi Léopold ont été élevés d'une manière bien particulière : prince et princesses de Belgique, bénéficiant du prédicat d'altesse royale, mais écartés de la succession au trône. Ils ont mené une vie discrète. Je lis chez mon mari une certaine nostalgie, même s'il ne l'exprime jamais. Alexandre a reçu une très solide formation intellectuelle. C'est un scientifique, doué d'une prodigieuse mémoire, d'un sens de l'analyse éminemment brillant. Lisant au minimum un livre par jour, capable de passer d'un ouvrage sur la physique quantique à un recueil de poésie. Il me stupéfie. Il attendait assumer des responsabilités officielles mais elles ne sont pas venues. Il voulait servir mieux encore son pays, mettre cette masse de connaissances et d'expériences au service du peuple belge. Les enfants ne sont pas responsables des choix de leurs parents. Ils sont libres d'être, d'assumer leur identité propre. Mon mari a été élevé en fils de roi ; il n'était pas prévu qu'il travaille. On peut juger cela absurde, rétrograde, mais c'est ainsi. Il est possible qu'un jour les mentalités évoluent dans une direction plus moderne. Son intelligence est très vive mais elle n'a pas été suffisamment utilisée". Plus d'infos sur cet album-photos : http://familleroyalebelge.blogspot.com/2009/11/le-prince-alexandre-de-belgique-lea-de.html
Un an plus tard, la princesse Léa sort "Les amis de Valdi et Rush", un livre de contes qu'elle a écrits et qui sont illustrés par Vincent Wauthier. Un CD trilingue l'accompagne : Stéphane Bern a enregistré les contes en français, Helmut Lotti en néerlandais et la princesse en allemand. Les droits d'auteurs seront versés au Fonds d'Entraide Prince et Princesse Alexandre. Léa confie à la presse : "Ces contes correspondent aux histoires que je racontais à mes enfants. Je n'avais jamais rien osé publier, puis je me suis dit que j'aimerais en faire un livre dans les trois langues nationales, car çà manquait. Le CD qui accompagne le livre s'adresse aux enfants non voyants, mais aussi aux enfants qui n'ont pas de maman ou de papa pour leur lire des contes. Il y a sept contes, des histoires d'animaux qui racontent aussi les problèmes que les enfants peuvent connaître".
Le 29 novembre 2009, alors qu'il faisait sa gymnastique comme tous les jours dans leur résidence de Rhode-Saint-Genèse, le prince Alexandre (67 ans) est terrassé par une embolie pulmonaire foudroyante. C'est son beau-fils Renaud qui l'a retrouvé, allongé au sol entre le vélo d'appartement et le tapis roulant. Ayant reçu une formation de secouriste, il lui pratique immédiatement un massage cardiaque. Les secours arrivent rapidement, mais rien n'y fait. Ses funérailles ont lieu en l'église Notre-Dame de Laeken. Plus d'infos sur ce décès : http://familleroyalebelge.blogspot.com/2009/12/le-deces-du-prince-alexandre-de.html
Que devient la princesse Léa depuis six ans? Après deux mois et demi de deuil, elle réapparaît aux côtés de toute la famille royale belge lors de la messe annuelle pour les défunts de la dynastie, puis reprend ses nombreuses activités. Elle poursuit le travail du Fonds d'Entraide Prince et Princesse Alexandre qui se consacre à un thème différent chaque année (le cancer en 2006, le handicap en 2007, les enfants hospitalisés et l'anorexie en 2008, la toxicomanie et Alzheimer en 2009, les sans abris en 2010, la maltraitance en 2011, la schizophrénie en 2012, les troubles cognitifs en 2013, la trisomie 21 en 2014, les enfants défavorisés en 2015). Un exemple concret : sensibilisés par leurs amis le peintre verviétois Léopold Baijot et son épouse qui ont un fils dans le centre pour handicapés "Le Chèvrefeuille" à Spa, le fonds d'entraide verse 5.000 euros au centre. La princesse continue d'assister à des soirées de bienfaisance en Belgique, mais aussi à l'étranger au profit de "La Nuit des Neiges" en Suisse et de l'Association pour la Vie-Espoir contre le Cancer du professeur David Khayat. En 2010, on l'a également vue servir bénévolement de la soupe aux sans abris de l'asbl La Maraude à Bruxelles et rencontrer des sinistrés des inondations à Tubize.
Léa est la présidente d'honneur du nouveau Musée des Lettres et Manuscrits à Bruxelles (qu'elle a inauguré en septembre 2011) et du Cercle International Diplomatique et Consulaire (avec lequel elle a effectué un premier voyage au grand-duché de Luxembourg en novembre 2015).
La princesse entretient toujours de bonnes relations avec sa belle-soeur la princesse Maria-Esméralda qui revient très souvent en Belgique, mais aussi avec les autres membres de la famille royale. Elle a confié qu'avant son décès, la reine Fabiola prenait très souvent de ses nouvelles, ce qui explique pourquoi elle a tenu à être présente à ses côtés en 2011 pour la messe célébrée pour le 18ème anniversaire du décès du roi Baudouin. Léa soutient depuis de nombreuses années le travail de la Fondation Prince Laurent. Ces deux dernières années, la princesse Léa est également apparue aux côtés des familles non régnantes d'Albanie, de Roumanie, d'Egypte et d'Autriche, ainsi qu'avec la cousine de son mari la princesse Marie-Gabrielle de Savoie pour faire les vendanges dans la plus petite vigne du monde dans le Valais suisse.
Défendre la mémoire du prince Alexandre est un autre de ses combats, notamment dans les interviews qu'elle donne. Pour marquer le premier anniversaire de son décès en 2010, elle organise une petite exposition en son honneur à Waterloo (photos de l'inauguration : www.noblesseetroyautes.com/nr01/2010/12/vernissage-de-lexposition-consacree-au-prince-alexandre-de-belgique-a-waterloo) et sort un petit livret intitulé "Une année sans toi" qu'elle dédicace à la Foire du Livre de Bruxelles (photos de cette séance : www.noblesseetroyautes.com/nr01/2011/02/la-princesse-lea-de-belgique-a-la-foire-du-livre-de-bruxelles).
Enfin, la princesse a la joie d'être trois fois grand-mère mais elle n'a jusqu'à présent pas posé avec ses petits-enfants afin de préserver leur anonymat. Ils vivent actuellement en Ethiopie où leur père est ambassadeur de Belgique, et viennent de recevoir la reine Mathilde en voyage dans ce pays avec l'Unicef Belgique.
lundi 16 novembre 2015
50ème anniversaire du décès de la reine Elisabeth
Née en 1876 au château de Possenhofen, Elisabeth est la fille du duc Charles-Théodore en Bavière, ophtalmologue de renom, et de l'infante Marie-José du Portugal. Sa marraine n'est autre que sa tante l'impératrice Elisabeth d'Autriche, la célèbre "Sissi". Elle effectue ses études au pensionnat Saint-Joseph à Zandberg, parle l'allemand, le français et l'anglais, et apprend le piano et le violon.
Lors des funérailles de sa tante la duchesse d'Alençon à Paris, Elisabeth rencontre le prince Albert de Belgique, neveu et héritier du roi Léopold II. Le mariage a lieu en 1900 en Bavière. Malgré la naissance de ses trois enfants (Léopold, Charles et Marie-José), la princesse s'ennuie en Belgique dans les premières années de son mariage, supporte mal le climat pluvieux et a des relations très froides avec ses beaux-parents le comte et la comtesse de Flandre. Elle connaît de nombreux problèmes de santé et fait de fréquents voyages à l'étranger, ce qui alimente les rumeurs de mésentente au sein du couple princier.
En 1909, le roi Léopold II décède. La veille de sa prestation de serment, Albert Ier a des doutes sur ses capacités et ne veut pas monter sur le trône. Son épouse usera de tout son pouvoir d'influence pour le faire changer d'avis. Elisabeth est fière d'être reine et son nouveau statut lui fait aimer la Belgique.
Durant la première guerre mondiale, ils choisissent de rester auprès de l'armée belge derrière les tranchées de l'Yser, ce qui les fait entrer dans la légende (le "Roi Chevalier" et la "Reine Infirmière"). Leurs enfants poursuivent leurs études en Grande-Bretagne et en Italie. Elisabeth apporte régulièrement son soutien aux soldats et blessés et fonde l'Orchestre symphonique de l'armée de campagne mais, contrairement à ce que prétend la littérature hagiographique de l'époque, elle ne travaillait pas tous les jours comme infirmière à La Panne. La Reine joue également un rôle politique : sous prétexte d'aller voir ses enfants, elle transmet des messages confidentiels de son époux aux autorités britanniques.
Après la guerre, la Reine multiplie seule ou avec son mari les voyages à travers le monde. Elle assiste en 1922 à l'ouverture du tombeau de Toutankhamon et soutient la création de la Fondation Egyptologique Reine Elisabeth (plus d'infos à ce sujet : http://royalementblog.blogspot.be/2011/08/la-reine-elisabeth-et-legyptologie.html). Elle est aussi à l'origine de la Fondation Médicale Reine Elisabeth et du Fonds Reine Elisabeth pour l'Assistance médicale aux indigènes du Congo belge. Son intérêt pour la médecine lui vaut de se voir attribuer le titre de docteur honoris causa de plusieurs universités et de membre d'honneur de l'Académie Royale de Médecine de Belgique. La Reine convainc les responsables politiques de construire le palais des Beaux-Arts de Bruxelles, dû à l'architecte Victor Horta et inauguré en 1928.
Le roi Albert Ier fait une chute mortelle en 1934 lors d'une après-midi d'escalade à Marche-les-Dames. Elisabeth n'est plus la Première Dame de Belgique et se retire au profit de sa belle-fille. Suite au décès de la reine Astrid en août 1935, elle revient à l'avant-plan et reprend toutes ses activités. Elle consacre également plus de temps à ses petits-enfants orphelins (Joséphine-Charlotte, Baudouin et Albert) qu'elle n'en a accordé à ses propres enfants.
A la fin des années 30, elle soutient la création de l'Orchestre National de Belgique, du Concours Musical International Eugène Ysaye (rebaptisé plus tard du prénom de la souveraine), de la Bibliothèque Royale Albert Ier et de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, construite près d'Argenteuil sur un terrain offert par le baron de Launoit.
Durant la deuxième guerre mondiale, Elisabeth reste au château de Laeken. Elle est surveillée par les Allemands mais peut circuler librement en Belgique et à l'étranger. Elle appelle Lilian Baels pour distraire son fils le roi Léopold III déprimé après la capitulation. Le couple se marie en 1941. On a souvent écrit que la reine Elisabeth avait sauvé des prisonniers politiques et des juifs de la déportation, mais les différentes sources se contredisent et ne permettent pas d'affirmer avec certitude que ses protestations atteignaient leur but.
En juin 1944, le roi Léopold III, son épouse et leurs quatre enfants sont déportés en Allemagne. La reine Elisabeth reste en Belgique qui est libérée par les Alliés en septembre. Lors de la Question Royale, elle soutient son fils aîné, mais pas publiquement pour ne pas gêner l'action de son fils cadet Charles, régent du royaume, avec qui elle a des relations difficiles. En 1951, Léopold III abdique au profit de Baudouin, et Elisabeth s'installe au château du Stuyvenbergh jusqu'à sa mort (photos de l'intérieur à cette époque : http://royalementblog.blogspot.be/2013/03/photos-de-linterieur-du-stuyvenberg.html).
Au cours de sa vie, la reine Elisabeth a été l'amie de nombreux artistes, scientifiques ou écrivains avec qui elle correspond régulièrement : Jean Cocteau, Yehudi Menuhin, Albert Einstein, Pablo Casals, Albert Schweitzer, Colette, Emile Verhaeren, Eugène Ysaye, Maurice Maeterlinck, etc. Dans les années 50, elle assiste aux premiers mariages de ses petits-enfants et devient arrière-grand-mère. Ayant toujours eu de la sympathie pour les régimes de gauche, elle entreprend à la fin de sa vie des voyages officiels dans des pays communistes (Pologne, U.R.S.S., Yougoslavie et Chine) qui lui valent le surnom de "reine rouge" et la colère du gouvernement belge. Elle soutient différentes initiatives en faveur de la paix durant la guerre froide entre l'Ouest et l'Est.
La Reine décède d'une crise cardiaque en 1965 à l'âge de 89 ans au château du Stuyvenbergh.
A-t-elle marqué l' Histoire?
Oui, son souvenir est régulièrement évoqué. Deux de ses arrières-petits-fils sont sur le trône : le grand-duc Henri de Luxembourg et le roi Philippe des Belges. Et à la génération suivante, ce sera encore plus marquant car la nouvelle princesse héritière de Belgique porte le prénom de la reine Elisabeth. On parle aussi d'elle à travers son écrin (malheureusement très dispersé) : son diadème Art Déco est porté par la reine Paola, et son diadème Cartier a été racheté par la Maison Cartier qui le montre au public lors d'expositions à travers le monde. Trois de ses initiatives sont toujours très actives et soutenues par la famille royale : le Concours Musical International Reine Elisabeth (présidente d'honneur : reine Mathilde), la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (présidente d'honneur : reine Paola) et la Fondation Médicale Reine Elisabeth (présidente d'honneur : princesse Astrid). A Bruxelles, elle a droit à une statue au Mont des Arts et à un grand portrait dans un salon du Sénat.
Un sondage paru en mars 2013 demandait quelle était la plus marquante des reines de l'histoire de Belgique. La reine Astrid est arrivée première avec 32%, suivie par les reines Elisabeth et Fabiola à égalité à 27%. Plus loin, 7% des personnes interrogées ont cité la reine Paola, 4% la reine Marie-Henriette et 3% la reine Louise-Marie. Si on analyse plus en détail les résultats, ce sont surtout les 55-70 ans et les Bruxellois qui ont voté le plus en faveur de la reine Elisabeth.
En 2014, le souvenir de la reine Elisabeth a été évoqué à travers un documentaire et un livre réalisés par sa petite-fille la princesse Maria-Esméralda de Belgique, et les nombreuses commémorations de la première guerre mondiale ont rappelé sa présence aux côtés du roi Albert Ier et de l'armée belge derrière les tranchées de l'Yser.
Derniers livres parus sur la reine Elisabeth :
- "Albert et Elisabeth" : http://familleroyalebelge.blogspot.be/2014/11/interview-de-christophe-vachaudez-sur.html
- "Albert et Elisabeth : le film d'une vie" : http://familleroyalebelge.blogspot.be/2014/08/albert-et-elisabeth-le-film-de-la-vie.html
lundi 2 novembre 2015
Activités royales en octobre 2015
18 audiences pour le Roi : le premier ministre Charles Michel (reçu 4 fois), l'écrivain belge Geert Van Istendael, une délégation des anciens chefs de corps du Bataillon 12ème et 13ème Ligne, le vice-premier ministre Alexander De Croo, le président de Slovénie Borut Pahor, le président de All Nippon Airways Holdings, le président du comité militaire de l'UE Patrick De Rousiers, les présidents sortant et entrant du Voka, e ministre des Finances Johan Van Overtveldt, le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort, ainsi que les ambassadeurs d'Albanie, Autriche, Israel, Pays-Bas et Suisse.
31 activités officielles pour le Roi : forum Young Talent in Action, remise du Prix des Lettres Néerlandaises, remise du Prix de l'Entreprise 2015, visite de travail à la Défense à Evere, rencontre avec des représentants des médias, concert d'automne au palais royal, table ronde de Friends of Europe, visite de la Cour de Cassation, conférence "La Belgique dans les Nations Unies", réunion du comité de gestion du Fonds Prince Philippe, dîner avec des jeunes professionnels de talent, visite du Service Public Fédéral Sécurité Sociale + 16 activités officielles lors du voyage d'Etat en Pologne (accueil officiel par le couple présidentiel polonais, réunion de travail entre le président polonais et la délégation belge, hommage au Soldat Inconnu, rencontre avec le Maréchal de la Diète, visite de la Warsaw Spire, séminaire Innovation in Life Sciences, réception à l'ambassade belge, dîner de gala offert par le couple présidentiel, rencontre avec le maréchal du Sénat, visite de La Lorraine Bakkery Group, déjeuner avec des investisseurs polonais en Belgique, séminaire sur l'amélioration de la mobilité estudiantine, séminaire sur les partenariats renforcés entre acteurs économiques, visite d'un projet belgo-polonais pour la protection des hêtraies en Europe, dîner offert par le couple royal, visite du Musée de l'Insurrection à Varsovie) + 3 activités officielles lors du voyage d'Etat du couple présidentiel turc (accueil officiel sur la place des Palais, déjeuner officiel au château de Laeken, lancement d'Europalia Turquie).
25 activités officielles pour la Reine : projet pilote Wikifin à Landen, remise du Prix des Lettres Néerlandaises, 100ème anniversaire à Namur des Guides Catholiques de Belgique, European Microfinance Day à Bruxelles, rencontre avec des représentants des médias, concert d'automne au palais royal, conférence "La Belgique dans les Nations Unies", dîner avec des jeunes professionnels de talent, visite du centre La Braise à Anderlecht + 13 activités officielles lors du voyage d'Etat en Pologne (accueil officiel par le couple présidentiel polonais, visite d'une exposition d'art contemporain au palais présidentiel, hommage au Soldat Inconnu, visite du Musée Chopin, réception à l'ambassade belge, dîner de gala offert par le couple présidentiel, séminaire sur l'accueil de la petite enfance, visite d'une école germanophone, visite du Musée de l'Histoire des Juifs Polonais, déjeuner de travail sur le thème "Famille et vie professionnelle", visite d'un projet belgo-polonais pour la protection des hêtraies européennes, dîner offert par le couple royal, visite du Musée de l'Insurrection à Varsovie) + 3 activités officielles lors du voyage d'Etat du couple présidentiel turc (accueil officiel sur la place des Palais, déjeuner officiel au château de Laeken, lancement d'Europalia Turquie).
0 activité officielle pour le roi Albert II et la reine Paola
35 activités officielles pour la princesse Astrid : réunion à la FEB à l'occasion du voyage d'Etat du président turc, inauguration d'un buste d'Edith Cavell à Uccle, hommage au Sénat à Edith Cavell, remise des Prix Terre d'Avenir de la Fondation Reine Paola + 31 activités officielles lors de la mission économique au Canada (accueil par la ministre des Relations Internationales et de la Francophonie de Québec, session d'information, rencontre avec le ministre des Finances de Colombie britannique, ouverture du séminaire The Canada-EU trade deal, visite du Vancouver Aquarium, cocktaïl de clôture de deux séminaires belges, investment power lunch "Invest in Belgium", cérémonie de signature de contrats, présentation des activités d'Exmar en Colombie britannique, réception officielle belge, petit-déjeuner organisé par la FEB, ouverture du séminaire "The Agro-food sector in Belgium", présentation des activités de Ballard Power Systems, cocktaïl chez Alpha Technologies, power lunch organisé par Biopharma, rencontre avec le maire de Vancouver, inauguration d'un nouvel investissement technologique chez ASCO, dîner donné par le ministre de l'Enseignement supérieur de Colombie britannique, petit-déjeuner donné par le lieutenant-gouverneur de Colombie britannique, ouverture de la session d'information "Doing Business in Alberto", présentation de Cofely Fabricom, cérémonie en mémoire de la première guerre mondiale, réception au musée naval d'Alberta, petit-déjeuner avec le lieutenant-gouverneur d'Alberta, rencontre avec le conseiller de la Ville de Calgory, ouverture du Agrifood Business Event, power lunch sur le thème Oil, Glas and Energy, ouverture du séminaire "Belgium, the best Partner for oïl", visite de la faculté de médecine de l'Université de Calgory, dîner donné par le président de l'assemblée législative d'Alberta, inauguration de "Watt a Kiosk").
0 activité officielle pour le prince Lorenz.
11 activités officielles pour le prince Laurent : 30ème anniversaire de la Société du Logement de la Région Bruxelloise, 150ème anniversaire de la fête de la Jeunesse de Saint-Rémy à Blegny, visite de Soft Kinetic à Ixelles, 25ème anniversaire du centre pour handicapés Le Gardian à Ciney, concours du plus beau zinneke organisé par la Fondation Prince Laurent, Fun Rallye Fiat 500 de la Fondation Justine for Kids à Limelette, départ du Stars Rallye Télévie au Cinquantenaire, voyage en Ukraine (rencontre avec le député Oleksands Vilkul, visite de l'Université Nationale de Dnipropetrovak, réunion avec l'entreprise D Tek, visite d'une école pour enfants ayant des problèmes auditifs).
4 activités officielles pour la princesse Claire : 30ème anniversaire de la Société du Logement de la Région Bruxelloise, 25ème anniversaire du centre pour handicapés Le Gardian à Ciney, concours du plus beau zinneke organisé par la Fondation Prince Laurent, soirée théâtrale au profit de la Maison d'Enfants Reine Marie-Henriette.
Récapitulatif des activités officielles de janvier à octobre (source : www.monarchie.be) :
Roi : 165 activités officielles + 132 audiences
Reine : 180 activités officielles
Princesse Astrid : 110 activités officielles
Prince Laurent : 68 activités officielles
Princesse Claire : 28 activités officielles
Prince Lorenz : 17 activités officielles
Reine Paola : 13 activités officielles
Roi Albert II : 11 activités officielles
31 activités officielles pour le Roi : forum Young Talent in Action, remise du Prix des Lettres Néerlandaises, remise du Prix de l'Entreprise 2015, visite de travail à la Défense à Evere, rencontre avec des représentants des médias, concert d'automne au palais royal, table ronde de Friends of Europe, visite de la Cour de Cassation, conférence "La Belgique dans les Nations Unies", réunion du comité de gestion du Fonds Prince Philippe, dîner avec des jeunes professionnels de talent, visite du Service Public Fédéral Sécurité Sociale + 16 activités officielles lors du voyage d'Etat en Pologne (accueil officiel par le couple présidentiel polonais, réunion de travail entre le président polonais et la délégation belge, hommage au Soldat Inconnu, rencontre avec le Maréchal de la Diète, visite de la Warsaw Spire, séminaire Innovation in Life Sciences, réception à l'ambassade belge, dîner de gala offert par le couple présidentiel, rencontre avec le maréchal du Sénat, visite de La Lorraine Bakkery Group, déjeuner avec des investisseurs polonais en Belgique, séminaire sur l'amélioration de la mobilité estudiantine, séminaire sur les partenariats renforcés entre acteurs économiques, visite d'un projet belgo-polonais pour la protection des hêtraies en Europe, dîner offert par le couple royal, visite du Musée de l'Insurrection à Varsovie) + 3 activités officielles lors du voyage d'Etat du couple présidentiel turc (accueil officiel sur la place des Palais, déjeuner officiel au château de Laeken, lancement d'Europalia Turquie).
25 activités officielles pour la Reine : projet pilote Wikifin à Landen, remise du Prix des Lettres Néerlandaises, 100ème anniversaire à Namur des Guides Catholiques de Belgique, European Microfinance Day à Bruxelles, rencontre avec des représentants des médias, concert d'automne au palais royal, conférence "La Belgique dans les Nations Unies", dîner avec des jeunes professionnels de talent, visite du centre La Braise à Anderlecht + 13 activités officielles lors du voyage d'Etat en Pologne (accueil officiel par le couple présidentiel polonais, visite d'une exposition d'art contemporain au palais présidentiel, hommage au Soldat Inconnu, visite du Musée Chopin, réception à l'ambassade belge, dîner de gala offert par le couple présidentiel, séminaire sur l'accueil de la petite enfance, visite d'une école germanophone, visite du Musée de l'Histoire des Juifs Polonais, déjeuner de travail sur le thème "Famille et vie professionnelle", visite d'un projet belgo-polonais pour la protection des hêtraies européennes, dîner offert par le couple royal, visite du Musée de l'Insurrection à Varsovie) + 3 activités officielles lors du voyage d'Etat du couple présidentiel turc (accueil officiel sur la place des Palais, déjeuner officiel au château de Laeken, lancement d'Europalia Turquie).
0 activité officielle pour le roi Albert II et la reine Paola
35 activités officielles pour la princesse Astrid : réunion à la FEB à l'occasion du voyage d'Etat du président turc, inauguration d'un buste d'Edith Cavell à Uccle, hommage au Sénat à Edith Cavell, remise des Prix Terre d'Avenir de la Fondation Reine Paola + 31 activités officielles lors de la mission économique au Canada (accueil par la ministre des Relations Internationales et de la Francophonie de Québec, session d'information, rencontre avec le ministre des Finances de Colombie britannique, ouverture du séminaire The Canada-EU trade deal, visite du Vancouver Aquarium, cocktaïl de clôture de deux séminaires belges, investment power lunch "Invest in Belgium", cérémonie de signature de contrats, présentation des activités d'Exmar en Colombie britannique, réception officielle belge, petit-déjeuner organisé par la FEB, ouverture du séminaire "The Agro-food sector in Belgium", présentation des activités de Ballard Power Systems, cocktaïl chez Alpha Technologies, power lunch organisé par Biopharma, rencontre avec le maire de Vancouver, inauguration d'un nouvel investissement technologique chez ASCO, dîner donné par le ministre de l'Enseignement supérieur de Colombie britannique, petit-déjeuner donné par le lieutenant-gouverneur de Colombie britannique, ouverture de la session d'information "Doing Business in Alberto", présentation de Cofely Fabricom, cérémonie en mémoire de la première guerre mondiale, réception au musée naval d'Alberta, petit-déjeuner avec le lieutenant-gouverneur d'Alberta, rencontre avec le conseiller de la Ville de Calgory, ouverture du Agrifood Business Event, power lunch sur le thème Oil, Glas and Energy, ouverture du séminaire "Belgium, the best Partner for oïl", visite de la faculté de médecine de l'Université de Calgory, dîner donné par le président de l'assemblée législative d'Alberta, inauguration de "Watt a Kiosk").
0 activité officielle pour le prince Lorenz.
11 activités officielles pour le prince Laurent : 30ème anniversaire de la Société du Logement de la Région Bruxelloise, 150ème anniversaire de la fête de la Jeunesse de Saint-Rémy à Blegny, visite de Soft Kinetic à Ixelles, 25ème anniversaire du centre pour handicapés Le Gardian à Ciney, concours du plus beau zinneke organisé par la Fondation Prince Laurent, Fun Rallye Fiat 500 de la Fondation Justine for Kids à Limelette, départ du Stars Rallye Télévie au Cinquantenaire, voyage en Ukraine (rencontre avec le député Oleksands Vilkul, visite de l'Université Nationale de Dnipropetrovak, réunion avec l'entreprise D Tek, visite d'une école pour enfants ayant des problèmes auditifs).
4 activités officielles pour la princesse Claire : 30ème anniversaire de la Société du Logement de la Région Bruxelloise, 25ème anniversaire du centre pour handicapés Le Gardian à Ciney, concours du plus beau zinneke organisé par la Fondation Prince Laurent, soirée théâtrale au profit de la Maison d'Enfants Reine Marie-Henriette.
Récapitulatif des activités officielles de janvier à octobre (source : www.monarchie.be) :
Roi : 165 activités officielles + 132 audiences
Reine : 180 activités officielles
Princesse Astrid : 110 activités officielles
Prince Laurent : 68 activités officielles
Princesse Claire : 28 activités officielles
Prince Lorenz : 17 activités officielles
Reine Paola : 13 activités officielles
Roi Albert II : 11 activités officielles
lundi 5 octobre 2015
Activités royales en septembre 2015
Photo ci-dessus : le Roi et le prince Emmanuel avec des athlètes paralympiques à la Journée Sans Voitures en septembre à Bruxelles.
30 audiences pour le Roi : le premier ministre Charles Michel (reçu 4 fois), le secrétaire d'Etat au Commerce Extérieur Pieter De Crem, le ministre d'Etat Frank Vandenbroucke, le président du SPA John Crombez, les présidents de Vlamingen van de Wereld et de l'Union Francophone des Belges à l'étranger, une délégation de l'Association Royale des Ordres Nationaux créés par Léopold II, le président du parlement wallon André Antoine, le ministre-président de la communauté française Rudy Demotte, la ministre des Finances Sophie Wilmes (prestation de serment), le président du parlement de la communauté française Philippe Courard, le ministre de l'Intérieur Jan Jambon, les présidents sortant et entrant de l'Union Wallone des Entreprises, le ministre de la Justice Koen Geens, le lauréat de l'Epée du Roi 2015, le secrétaire d'Etat Théo Francken, le président de l'Union des Associations Laïques Sylvain Peeters, ainsi que les ambassadeurs du Malawi, Equateur, Irak, Laos, Cambodge, Grèce, Burundi, Andorre, Allemagne, France et Iran (remise de lettres de créance ou audience de congé).
18 activités officielles pour le Roi : match de football Belgique/Bosnie-Herzégovine, 8ème soirée de gala du comité de soutien de Flandre Orientale de la Fondation Roi Baudouin, visite de Corda In Campus à Hasselt, visite de la maison de vacances Reine Fabiola à Maasmechelen, visite du centre Connecterra à Maasmechelen, réception à l'hôtel de ville de Maasmechelen, journée nationale de Chirojeugd Vlaanderen, déjeuner avec l'Asian Society, 12ème réunion des chefs d'Etat germanophones à Vaduz, déjeuner offert par le prince-régent au château de Vaduz, visite du Musée des Arts du Liechtenstein, rencontre avec les autorités politiques du Liechtenstein, 50ème anniversaire de Volvo Car Gent, visite d'un campus à Eupen, visite de l'entreprise Karl Hugo à Amblève, inauguration du Musée du Train à Schaerbeek, visite du centre d'accueil pour demandeurs d'asile de Belgrade, visite de Mediafin à Bruxelles.
16 activités officielles pour la Reine : réunion des National Immunization Programme Managers à Anvers, 20ème anniversaire de la Cellule Personnes Disparues de la Police Fédérale, 8ème soirée de gala du comité de soutien de Flandre Orientale de la Fondation Roi Baudouin, visite de Corda In Campus à Hasselt, visite de la maison de vacances Reine Fabiola à Maasmechelen, session du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU à Genève, High Level Event à Genève sur le thème Child Online Protection, réunion de travail avec l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés et l'Organisation Internationale pour la Migration, visite d'un atelier de charpenterie à Vaduz, visite de l'association Neues Lernen à Vaduz, déjeuner offert par le prince-régent au château de Vaduz, visite du Musée des Arts du Liechtenstein, rencontre avec les autorités politiques du Liechtenstein, table ronde sur le thème Par les jeunes/Pour les jeunes, visite de Mediafin à Bruxelles, visite de l'Institut Sainte-Marie de Bouillon.
0 activité officielle pour le roi Albert II et la reine Paola
4 activités officielles pour la princesse Astrid : cérémonie d'ouverture du congrès mondial de l'ISNA, visite de laboratoires de l'Université de Gand soutenus par la Fondation Médicale Reine Elisabeth, remise du Prix Fondation Simone et Pierre Clerdent, démonstration de nouvelles techniques de déminage des mines antipersonnels.
3 activités officielles pour le prince Lorenz : inauguration du vitrail de Léon d'Oultre à la cathédrale Saint-Paul de Liège, gala annuel de la Société Nationale de la Croix-Rouge roumaine, dîner en son honneur au château de Peles.
4 activités officielles pour le prince Laurent : déjeuner-conférence du premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel au Cercle de Lorraine, 14ème Congrès Forestier Mondial à Durban, inauguration à Gembloux des Journées du Patrimoine Wallon, avant-première du film "Deux au Carré"
2 activités officielles pour la princesse Claire : inauguration à Gembloux des Journées du Patrimoine Wallon, avant-première du film "Deux au Carré".
Récapitulatif des activités officielles de janvier à septembre (source : www.monarchie.be) :
Roi : 134 activités officielles + 114 audiences
Reine : 155 activités officielles
Princesse Astrid : 75 activités officielles
Prince Laurent : 57 activités officielles
Princesse Claire : 24 activités officielles
Prince Lorenz : 17 activités officielles
Reine Paola : 13 activités officielles
Roi Albert II : 11 activités officielles
lundi 7 septembre 2015
Activités royales en août 2015
1 activité officielle pour le Roi : cérémonie à Küssnacht pour les 80 ans du décès de la reine Astrid (voir photo ci-dessus en compagnie de son fils le prince Gabriel).
0 activité officielle pour la Reine
0 activité officielle pour le roi Albert II et la reine Paola
0 activité officielle pour la princesse Astrid et le prince Lorenz
2 activités officielles pour le prince Laurent et la princesse Claire : concours de saut international d'obstacles à Lierre et 20ème festival de théâtre de rue à Herve.
Récapitulatif des activités officielles de janvier à août 2015 (source : www.monarchie.be) :
Roi : 116 activités officielles + 84 audiences
Reine : 139 activités officielles
Princesse Astrid : 71 activités officielles
Prince Laurent : 53 activités officielles
Princesse Claire : 22 activités officielles
Prince Lorenz : 14 activités officielles
Reine Paola : 13 activités officielles
Roi Albert II : 11 activités officielles
lundi 31 août 2015
80ème anniversaire du décès de la reine Astrid
Ce 29 août, on commémorait le 80ème anniversaire du décès de la reine Astrid (grand-mère du roi Philippe), décédée en Suisse en 1935 à l'âge de 30 ans. Plus d'infos sur sa vie : www.noblesseetroyautes.com/2010/08/portrait-astrid-reine-des-belges
Deux chapelles ont été construites en sa mémoire :
- à Küssnacht en Suisse : http://royalementblog.blogspot.be/2015/08/chapelle-astrid-kussnacht-suisse.html
- à Briquemont en province de Namur : http://royalementblog.blogspot.be/2014/01/la-chapelle-reine-astrid-de-briquemont.html
Un mémorial a été édifié à Laeken : www.noblesseetroyautes.com/2010/08/le-memorial-reine-astrid
Il existe des statues ou bustes de la reine Astrid aux quatre coins du pays. Pour la province du Hainaut, citons le cas de Mons (http://probelgicahainaut.blogspot.be/2015/08/pro-belgica-mons-le-23-aout.html) et Maurage (http://probelgicahainaut.blogspot.be/2012/10/le-nouveau-buste-de-la-reine-astrid.html).
En France, on peut voir un buste de la reine Astrid à Paris (http://probelgicahainaut.blogspot.be/2012/01/monuments-belges-paris.html) et Toufflers (www.noblesseetroyautes.com/2015/08/lhommage-de-toufflers-a-astrid-reine-des-belges).
lundi 3 août 2015
Activités royales en juillet 2015
5 audiences pour le Roi : le président du parlement flamand Jan Peumans, la ministre de la Mobilité Jacqueline Galant, le président du comité militaire de l'Otan Petr Pavel, le premier ministre Charles Michel, ainsi que les participants de Worldskills 2015.
9 activités officielles pour le Roi : visite de travail à la KUL sur le postgraduat en entreprise innovante pour ingénieurs, départ de la 4ème étape du Tour de France, déjeuner de travail sur l'emploi et la formation des jeunes, inauguration des expositions estivales du palais royal, concert de l'Orchestre National de Belgique pour la fête nationale, Te Deum de la fête nationale, défilé militaire et civil, visite de la Fête au Parc, feu d'artifice de la fête nationale.
13 activités officielles pour la Reine : remise du Prix Fédéral de Lutte contre la Pauvreté 2015, 30.000ème Last Post à Ypres, bénédiction de la mer à Blankenberghe, rencontre avec l'organisation Te Gek, visite de l'exposition Boltanski au MAC's, visite de l'exposition Piano&Co à Gand, visite de l'exposition A votre service au palais d'Egmont, inauguration des expositions estivales du palais royal, concert de l'Orchestre National de Belgique pour la fête nationale, Te Deum de la fête nationale, défilé militaire et civil, visite de la Fête au Parc, feu d'artifice de la fête nationale.
0 activité officielle pour le roi Albert II et la reine Paola
4 activités officielles pour la princesse Astrid et le prince Lorenz : concert de l'Orchestre National de Belgique pour la fête nationale, Te Deum à Anvers, défilé militaire et civil, visite de la Fête au Parc.
3 activités officielles pour le prince Laurent et la princesse Claire : Te Deum à Mons, défilé militaire et civil, visite de la Fête au Parc.
Récapitulatif des activités officielles de janvier à juillet 2015 (source : www.monarchie.be) :
Roi : 115 activités officielles + 84 audiences
Reine : 139 activités officielles
Princesse Astrid : 71 activités officielles
Prince Laurent : 51 activités officielles
Princesse Claire : 20 activités officielles
Prince Lorenz : 14 activités officielles
Reine Paola : 13 activités officielles
Roi Albert II : 11 activités officielles
lundi 20 juillet 2015
Le prince Charles de Belgique sous l'Occupation (1940-1944)
Colonel à l'état-major de la Cavalerie, le prince Charles participe modestement du 10 au 28 mai 1940 à la campagne contre l'invasion allemande. Il n'exerce pas de commandement mais effectue des missions. Il parcourt 4.800 km en auto en 18 jours. Il a notamment cherché des survivants sous les ruines de maisons bombardées dans sa chère ville d'Ostende. Il était présent le 21 mai 1940 à l'hôtel de ville d'Ypres lors de la rencontre entre le général Weygand, commandant en chef des forces françaises, et le roi Léopold III. Après la capitulation de l'armée belge, il est transféré de Bruges à Bruxelles avec la reine Elisabeth sous escorte allemande. Pendant la guerre, il peut circuler librement en Belgique et tente d'améliorer le sort des soldats prisonniers. D'après Gunnar Riebs, il aurait caché pendant quelque temps au palais royal Adrien Goffinet, le neveu de Robert, qui n'avait pas répondu à l'ordre d'aller travailler en Allemagne.
L'historien Jo Gérard demanda un jour au prince pourquoi il n'était pas parti à Londres en 1940. Il lui répondit : "Parce que la Belgique m'a toujours collé aux semelles, comme elle colle aux chansons de Brel. C'est la même chose, comprenez-vous?".
C'est au début des années 40 que le comte de Flandre devient l'ami du peintre belge Alfred Bastien (1873-1955). Sa famille est originaire de Welden près d'Audenaerde mais les parents d'Alfred se sont installés avec leurs neuf enfants à Ixelles. Doué et intelligent, il effectue ses études à l'Athénée de Gand, aux Académies des Beaux-Arts de Gand et Bruxelles. Il devient ensuite le modèle et l'ami du sculpteur Jef Lambeaux, l'auteur de la célèbre fontaine de la Grand-Place d'Anvers. Après un premier mariage raté avec la cantatrice Georgette Leblanc, il effectue un long voyage en 1903 (France, Espagne, Angleterre, Algérie et Maroc). En 1911, à la demande d'Albert Ier, le gouvernement belge commande à Alfred Bastien et Paul Mathieu l'édification d'un Panorama du Congo destiné à l'Exposition Universelle de Gand de 1913. Durant la première guerre mondiale, il est volontaire de guerre au sein de la Section Artistique de l'armée belge, ce qui lui permet de côtoyer régulièrement le roi Albert et la reine Elisabeth derrière les tranchées. Après la guerre, Alfred Bastien peint le Panorama de la Bataille de l'Yser et revoit régulièrement les souverains lors d'événements artistiques. Son deuxième mariage avec Alice Johns, surnommée Johnnie, sera beaucoup plus heureux. Il sera ensuite élu membre de l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Cinquante après sa mort, la publication en 2005 de son journal intime offre aux historiens de nombreux renseignements sur la famille royale et les artistes de son époque.
Dans son journal intime du dimanche 16 mars 1941, Alfred Bastien raconte : "Johnnie me met tous mes beaux atours pour que je rencontre le prince Charles qui m'a fait l'honneur de m'inviter à déjeuner au palais royal avec le baron Robert Goffinet. Ce fut tout simplement cordial et discret. Il a tout des manières affables et délicates de sa douce mère, la reine Elisabeth. Il a ses bons yeux et sa voix.
La chambre où il se tient est un peu celle d'un musicien. Il y a un grand et très vilain orgue dont les flûtes ont été dorées. Un grand et un petit piano. Et des radios gramophones. Certes, la musique doit être un hobby. Il a dans une vitrine des reproductions en plomb de toutes les unités de guerre sur lesquelles il a fait son éducation de marin en Angleterre et nous avons souri en touchant ce "Renown" que les boches ont déjà si souvent touché, brûlé, coulé... Si tout le reste est aussi vrai... Il y a du bon pour la marine du Roy!
Pas de peinture moderne, mais deux beaux petits Antonio Moro, le portrait d'homme surtout. Une belle copie d'un Van Dyck. Une chanoinesse célèbre. Et je vois avec plaisir des reproductions de célèbres Géricault. Nous sommes en bonne société.
Le prince aime bricoler lui-même. Il furète aussi aux ventes. Fait des trouvailles parfois de toiles sans cadre qui témoignent de son goût sûr. Il a entrepris de remembrer toute une aile du palais royal qui lui est dévolue avec tout ce qu'il a trouvé de meilleur dans les anciennes acquisitions de ses ancêtres. Et il a décroché les modernistes qui iront ailleurs. Je remarque en passant que le sinistre Henry Van de Velde avait apporté déjà ses ravages dans le palais royal, mais le prince en a désormais le commandement et a repris le goût léopoldien qui est ici tout à fait à sa place.
Autour d'un vieux poêle en faïence blanche, nous buvons un cocktaïl debout et il entre en propos. Il me fait l'amitié de dire qu'il a gardé et encadré un croquis de lancier que j'ai fait un jour au banquet de l'Ecole Royale Militaire lors d'un joyeux "Pampon" de l'école d'application, où nous étions voisins de table et où il chanta à pleine gorge avec les bleus fraîchement promus. De la guerre, pas un mot, mais en ces termes énergiques et en bloc, il est de notre avis : cela ne peut plus durer longtemps.
Le déjeuner servi sur une petite table dans une salle attenante fut cordial et frugal. Le même pain noir que tout le monde et je crois que Johnnie fait une meilleure soupe au poireau que le chef du Roi! Le soufflé au fromage était une croûte noire qu'il a bravement dégustée comme nous et il ne boit même pas de vin. Aucun fruit. Mais après le repas, un rubis de Porto, du café noir et une fine royale. Le prince m'a fait l'hommage de m'offrir encore un cigare de son père, notre illustre roi Albert...qui n'a pas de portrait au palais.
Nous visitons ensuite tous les grands salons que le prince a entrepris de remettre en ordre depuis deux ans. Ah! Le roi Léopold Ier aimait les peintres et il avait bien commencé... Il y a là des effigies superbes dans le style pompeux de Winterhalter, Gallait, De Keyser, De Winne, de toute la famille royale et les plus touchants sont celles de l'impératrice Charlotte, si belle, si résolue, si malheureuse aussi. Un admirable tableau. La reine Louise-Marie de France et un admirable portrait de grand apparat de Marie-Thérèse d'Autriche par Robert. Un très beau tableau...
Le prince s'intéresse à tout. Le moindre détail d'étoffe, du mobilier ou de textile l'inquiète et il me demande de lui trouver un homme sûr pour réparer certains tableaux mal retouchés. Il veut venir voir avec moi chez Hendrickx. Il sera ravi. A la fin de la visite, nous avons fait le ferme propos de nous revoir et je crois bien que nous n'en resterons pas là".
Alfred Bastien avait raison : le prince Charles l'invite à nouveau à déjeuner avec Robert Goffinet le 16 avril 1941 au palais royal. Il veut montrer au peintre l'endroit où il a accroché un de ses tableaux offert par Robert Goffinet. Le menu est frugal ; le cuisinier n'avait pas trouvé de viande. Les trois hommes ont discuté de peinture, d'Afrique et de la théorie de Brück enseignée à l'Ecole Royale Militaire.
Début juillet 1941, Alfred Bastien reçoit la visite du comte de Flandre : "Le baron Goffinet me téléphone pour nous prier de le recevoir avec un ami vers cinq heures... Cette visite imprévue fut assez drôle au début. Le chauffeur du prince avait sonné à la porte de mon voisin, la nôtre garde toujours les marques de l'agression du 10 mai 1940. Alors, comme j'avais entendu une auto s'arrêter à notre porte, je l'ouvre et je vois le prince qui s'affuble d'énormes lunettes bleues. Il m'aborde et me dit : j'ai dû mettre ma fausse barbe pour cette bonne femme ahurie qui était à sa porte par erreur... Il a de ces gamineries de collège anglais.
Et, tout de suite, il me demande à voir Mme Bastien. C'est gentil de voir ce bon géant se pencher vers elle et qui lui parle en anglais tout bas. Robert Goffinet est radieux. Il montre la maison comme un bon guide et le prince Charles contemple en connaisseur. Il prend les petits tableaux en main, comme dans un curiosity shop. Il aime la façon homely nest et la profusion des fauteuils, des vieux meubles, du feu ouvert, des bûches et de maints objets. Il a connu le ménage Gardon qui fut si bon pour moi, le Tavistock Square et il aime les choses que nous aimons.
Il blague des frontaises qui ont été si déplorablement à la mode et ne ménage pas les grotesques : "J'ai définitivement rompu avec toute cette racaille de Laethem-Saint-Martin qui a fait tant de mal à ma mère". Et il nous raconte des histoires de meubles de Courtrai payés 25.000 francs qui n'ont pas résisté au soleil d'un seul été. Et les tapis de De Saedeleer et les tableaux de Servaes, Saverys et Permeke : "J'ai mis tout çà à la porte et au grenier. Mon père déjà ne pouvait plus les voir".
Il me prie d'accepter un tableau de guerre qu'il a retrouvé au palais royal. C'est une scène de 1870. Il veut que je lui fasse un portrait de son ami Robert Goffinet en tenue - et le sien aussi - un autre portrait de grand apparat du roi Albert Ier qui manque au palais".
C'est le début de la collaboration et de l'amitié entre Alfred Bastien et Charles. Ce dernier vit dans une aile du palais royal de Bruxelles sous la surveillance de soldats allemands et n'a plus droit à aucune activité publique. Il consacre son temps à sa passion pour la peinture et la décoration. De leur côté, le roi Léopold III et sa mère la reine Elisabeth habitaient au domaine de Laeken.
Sa passion pour la décoration est confirmée par son secrétaire André de Staercke dans ses mémoires : "Arranger un appartement, peindre des boiseries ou des portes en couleurs vives, déménager des meubles, pendre des cadres étaient ses passe-temps favoris. Il avait une véritable disposition pour la profession d'ensemblier, avec de grands et de petits moyens et en mélangeant, avec un goût inné mais non formé, les plus belles choses avec les horreurs".
Le dimanche 7 décembre 1941, les curés de toutes les paroisses de Belgique annoncent à leurs fidèles le remariage du roi Léopold III avec Lilian Baels, la fille du gouverneur de Flandre occidentale. Le message du cardinal Van Roey stipulait que la nouvelle épouse renonçait au titre de reine et que les futurs enfants du couple n'entreraient pas dans l'ordre de succession au trône. On a souvent écrit que le comte de Flandre aurait été furieux que son frère épouse une roturière alors que le souverain le lui aurait interdit dans les années 30. On n'a pas encore trouvé de document prouvant ce refus. Rien ne permet non plus d'affirmer que Charles souhaitait se marier avec la mère de sa fille Isabelle.
Le lendemain du débarquement des Alliés en Normandie, Hitler ordonne le 7 juin 1944 la déportation du roi Léopold III en Allemagne. Après le départ du souverain, le major SS Bünting avertit la princesse Lilian qu'elle allait être emmenée également avec les quatre enfants royaux (Joséphine-Charlotte, Baudouin, Albert et Alexandre).
Quant au prince Charles, il avait choisi de partir dans la clandestinité afin de ne pas être arrêté par les soldats allemands. D'après Gunnar Riebs, après avoir quitté discrètement le palais royal, il aurait suivi une formation de premiers soins à la clinique Edith Cavell et aurait ensuite passé cinq semaines avec des bûcherons dans la forêt de Soignes, avant de rejoindre les Ardennes.
Après avoir séjourné quelques semaines à Spa, il s'avèra plus prudent de trouver un endroit plus retiré. Le 28 juin 1944, il arriva à vélo à Sart-lez-Spa en compagnie de son ami Paul Charlier, pâtissier à Waremme. Le prince va vivre pendant un peu plus de deux mois sous le nom de Mr Richard dans la maison louée par Melle Fettweis. Parfaitement intégré dans ce petit village ardennais, il bavarde avec les habitants, il assiste le dimanche à la messe, il nage dans la rivière toute proche et il fait des promenades à vélo. Chaque semaine, il reçoit un colis de nourriture venu de Bruxelles. Personne ne se doute de l'identité royale de Charles.
Dans la soirée du 31 juillet 1944, le premier ministre belge Hubert Pierlot est averti que les Allemands recherchent activement Charles, le frère du Roi. Il prend aussitôt contact avec la section belge du Special Operations Executive pour envisager l'enlèvement du prince par les airs. Le gouvernement belge en exil à Londres et le Foreign Office donnent leur accord pour sa venue en Angleterre. L'intérêt politique de la démarche est évident : il pourrait assurer la Régence en l'absence du souverain déporté en Allemagne et son éducation le pousse à être plutôt favorable aux Anglais. Le plan consiste à conduire le prince et son aide de camp Robert Goffinet de Sart-lez-Spa au château d'Halloy chez le baron Walther de Selys Longchamps. Ils auraient été ensuite pris par un avion sur le terrain d'aviation de Sovet, situé non loin de là. Mais l'opération sera rendue inutile suite à la libération de la Belgique.
Un soir de septembre 1944, "Mr Richard" écoute la BBC au Café des Hauts Egrès et apprend que suite à la libération de Bruxelles, les Allemands battent en retraite et approchent de la région de Spa. Il se lève aussitôt, salue ses hôtes et quitte le village. S'il n'avait pas pris la fuite, le comte de Flandre aurait peut-être été arrêté...
(à suivre)
Bibliographie :
- RIEBS Gunnar, "Charles, comte de Flandre, prince de Belgique, régent du royaume", éditions Labor, 2004
- LEROY Vincent, "Le prince Charles de Belgique", éditions Imprimages, 2007
- RIEN Emmery, "Charles de Belgique (1903-1983)", éditions Racine, 2008
Cliquez ci-dessous sur "Charles" pour retrouver mes autres articles sur le prince Charles de Belgique.
L'historien Jo Gérard demanda un jour au prince pourquoi il n'était pas parti à Londres en 1940. Il lui répondit : "Parce que la Belgique m'a toujours collé aux semelles, comme elle colle aux chansons de Brel. C'est la même chose, comprenez-vous?".
C'est au début des années 40 que le comte de Flandre devient l'ami du peintre belge Alfred Bastien (1873-1955). Sa famille est originaire de Welden près d'Audenaerde mais les parents d'Alfred se sont installés avec leurs neuf enfants à Ixelles. Doué et intelligent, il effectue ses études à l'Athénée de Gand, aux Académies des Beaux-Arts de Gand et Bruxelles. Il devient ensuite le modèle et l'ami du sculpteur Jef Lambeaux, l'auteur de la célèbre fontaine de la Grand-Place d'Anvers. Après un premier mariage raté avec la cantatrice Georgette Leblanc, il effectue un long voyage en 1903 (France, Espagne, Angleterre, Algérie et Maroc). En 1911, à la demande d'Albert Ier, le gouvernement belge commande à Alfred Bastien et Paul Mathieu l'édification d'un Panorama du Congo destiné à l'Exposition Universelle de Gand de 1913. Durant la première guerre mondiale, il est volontaire de guerre au sein de la Section Artistique de l'armée belge, ce qui lui permet de côtoyer régulièrement le roi Albert et la reine Elisabeth derrière les tranchées. Après la guerre, Alfred Bastien peint le Panorama de la Bataille de l'Yser et revoit régulièrement les souverains lors d'événements artistiques. Son deuxième mariage avec Alice Johns, surnommée Johnnie, sera beaucoup plus heureux. Il sera ensuite élu membre de l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Cinquante après sa mort, la publication en 2005 de son journal intime offre aux historiens de nombreux renseignements sur la famille royale et les artistes de son époque.
Dans son journal intime du dimanche 16 mars 1941, Alfred Bastien raconte : "Johnnie me met tous mes beaux atours pour que je rencontre le prince Charles qui m'a fait l'honneur de m'inviter à déjeuner au palais royal avec le baron Robert Goffinet. Ce fut tout simplement cordial et discret. Il a tout des manières affables et délicates de sa douce mère, la reine Elisabeth. Il a ses bons yeux et sa voix.
La chambre où il se tient est un peu celle d'un musicien. Il y a un grand et très vilain orgue dont les flûtes ont été dorées. Un grand et un petit piano. Et des radios gramophones. Certes, la musique doit être un hobby. Il a dans une vitrine des reproductions en plomb de toutes les unités de guerre sur lesquelles il a fait son éducation de marin en Angleterre et nous avons souri en touchant ce "Renown" que les boches ont déjà si souvent touché, brûlé, coulé... Si tout le reste est aussi vrai... Il y a du bon pour la marine du Roy!
Pas de peinture moderne, mais deux beaux petits Antonio Moro, le portrait d'homme surtout. Une belle copie d'un Van Dyck. Une chanoinesse célèbre. Et je vois avec plaisir des reproductions de célèbres Géricault. Nous sommes en bonne société.
Le prince aime bricoler lui-même. Il furète aussi aux ventes. Fait des trouvailles parfois de toiles sans cadre qui témoignent de son goût sûr. Il a entrepris de remembrer toute une aile du palais royal qui lui est dévolue avec tout ce qu'il a trouvé de meilleur dans les anciennes acquisitions de ses ancêtres. Et il a décroché les modernistes qui iront ailleurs. Je remarque en passant que le sinistre Henry Van de Velde avait apporté déjà ses ravages dans le palais royal, mais le prince en a désormais le commandement et a repris le goût léopoldien qui est ici tout à fait à sa place.
Autour d'un vieux poêle en faïence blanche, nous buvons un cocktaïl debout et il entre en propos. Il me fait l'amitié de dire qu'il a gardé et encadré un croquis de lancier que j'ai fait un jour au banquet de l'Ecole Royale Militaire lors d'un joyeux "Pampon" de l'école d'application, où nous étions voisins de table et où il chanta à pleine gorge avec les bleus fraîchement promus. De la guerre, pas un mot, mais en ces termes énergiques et en bloc, il est de notre avis : cela ne peut plus durer longtemps.
Le déjeuner servi sur une petite table dans une salle attenante fut cordial et frugal. Le même pain noir que tout le monde et je crois que Johnnie fait une meilleure soupe au poireau que le chef du Roi! Le soufflé au fromage était une croûte noire qu'il a bravement dégustée comme nous et il ne boit même pas de vin. Aucun fruit. Mais après le repas, un rubis de Porto, du café noir et une fine royale. Le prince m'a fait l'hommage de m'offrir encore un cigare de son père, notre illustre roi Albert...qui n'a pas de portrait au palais.
Nous visitons ensuite tous les grands salons que le prince a entrepris de remettre en ordre depuis deux ans. Ah! Le roi Léopold Ier aimait les peintres et il avait bien commencé... Il y a là des effigies superbes dans le style pompeux de Winterhalter, Gallait, De Keyser, De Winne, de toute la famille royale et les plus touchants sont celles de l'impératrice Charlotte, si belle, si résolue, si malheureuse aussi. Un admirable tableau. La reine Louise-Marie de France et un admirable portrait de grand apparat de Marie-Thérèse d'Autriche par Robert. Un très beau tableau...
Le prince s'intéresse à tout. Le moindre détail d'étoffe, du mobilier ou de textile l'inquiète et il me demande de lui trouver un homme sûr pour réparer certains tableaux mal retouchés. Il veut venir voir avec moi chez Hendrickx. Il sera ravi. A la fin de la visite, nous avons fait le ferme propos de nous revoir et je crois bien que nous n'en resterons pas là".
Alfred Bastien avait raison : le prince Charles l'invite à nouveau à déjeuner avec Robert Goffinet le 16 avril 1941 au palais royal. Il veut montrer au peintre l'endroit où il a accroché un de ses tableaux offert par Robert Goffinet. Le menu est frugal ; le cuisinier n'avait pas trouvé de viande. Les trois hommes ont discuté de peinture, d'Afrique et de la théorie de Brück enseignée à l'Ecole Royale Militaire.
Début juillet 1941, Alfred Bastien reçoit la visite du comte de Flandre : "Le baron Goffinet me téléphone pour nous prier de le recevoir avec un ami vers cinq heures... Cette visite imprévue fut assez drôle au début. Le chauffeur du prince avait sonné à la porte de mon voisin, la nôtre garde toujours les marques de l'agression du 10 mai 1940. Alors, comme j'avais entendu une auto s'arrêter à notre porte, je l'ouvre et je vois le prince qui s'affuble d'énormes lunettes bleues. Il m'aborde et me dit : j'ai dû mettre ma fausse barbe pour cette bonne femme ahurie qui était à sa porte par erreur... Il a de ces gamineries de collège anglais.
Et, tout de suite, il me demande à voir Mme Bastien. C'est gentil de voir ce bon géant se pencher vers elle et qui lui parle en anglais tout bas. Robert Goffinet est radieux. Il montre la maison comme un bon guide et le prince Charles contemple en connaisseur. Il prend les petits tableaux en main, comme dans un curiosity shop. Il aime la façon homely nest et la profusion des fauteuils, des vieux meubles, du feu ouvert, des bûches et de maints objets. Il a connu le ménage Gardon qui fut si bon pour moi, le Tavistock Square et il aime les choses que nous aimons.
Il blague des frontaises qui ont été si déplorablement à la mode et ne ménage pas les grotesques : "J'ai définitivement rompu avec toute cette racaille de Laethem-Saint-Martin qui a fait tant de mal à ma mère". Et il nous raconte des histoires de meubles de Courtrai payés 25.000 francs qui n'ont pas résisté au soleil d'un seul été. Et les tapis de De Saedeleer et les tableaux de Servaes, Saverys et Permeke : "J'ai mis tout çà à la porte et au grenier. Mon père déjà ne pouvait plus les voir".
Il me prie d'accepter un tableau de guerre qu'il a retrouvé au palais royal. C'est une scène de 1870. Il veut que je lui fasse un portrait de son ami Robert Goffinet en tenue - et le sien aussi - un autre portrait de grand apparat du roi Albert Ier qui manque au palais".
C'est le début de la collaboration et de l'amitié entre Alfred Bastien et Charles. Ce dernier vit dans une aile du palais royal de Bruxelles sous la surveillance de soldats allemands et n'a plus droit à aucune activité publique. Il consacre son temps à sa passion pour la peinture et la décoration. De leur côté, le roi Léopold III et sa mère la reine Elisabeth habitaient au domaine de Laeken.
Sa passion pour la décoration est confirmée par son secrétaire André de Staercke dans ses mémoires : "Arranger un appartement, peindre des boiseries ou des portes en couleurs vives, déménager des meubles, pendre des cadres étaient ses passe-temps favoris. Il avait une véritable disposition pour la profession d'ensemblier, avec de grands et de petits moyens et en mélangeant, avec un goût inné mais non formé, les plus belles choses avec les horreurs".
Le dimanche 7 décembre 1941, les curés de toutes les paroisses de Belgique annoncent à leurs fidèles le remariage du roi Léopold III avec Lilian Baels, la fille du gouverneur de Flandre occidentale. Le message du cardinal Van Roey stipulait que la nouvelle épouse renonçait au titre de reine et que les futurs enfants du couple n'entreraient pas dans l'ordre de succession au trône. On a souvent écrit que le comte de Flandre aurait été furieux que son frère épouse une roturière alors que le souverain le lui aurait interdit dans les années 30. On n'a pas encore trouvé de document prouvant ce refus. Rien ne permet non plus d'affirmer que Charles souhaitait se marier avec la mère de sa fille Isabelle.
Le lendemain du débarquement des Alliés en Normandie, Hitler ordonne le 7 juin 1944 la déportation du roi Léopold III en Allemagne. Après le départ du souverain, le major SS Bünting avertit la princesse Lilian qu'elle allait être emmenée également avec les quatre enfants royaux (Joséphine-Charlotte, Baudouin, Albert et Alexandre).
Quant au prince Charles, il avait choisi de partir dans la clandestinité afin de ne pas être arrêté par les soldats allemands. D'après Gunnar Riebs, après avoir quitté discrètement le palais royal, il aurait suivi une formation de premiers soins à la clinique Edith Cavell et aurait ensuite passé cinq semaines avec des bûcherons dans la forêt de Soignes, avant de rejoindre les Ardennes.
Après avoir séjourné quelques semaines à Spa, il s'avèra plus prudent de trouver un endroit plus retiré. Le 28 juin 1944, il arriva à vélo à Sart-lez-Spa en compagnie de son ami Paul Charlier, pâtissier à Waremme. Le prince va vivre pendant un peu plus de deux mois sous le nom de Mr Richard dans la maison louée par Melle Fettweis. Parfaitement intégré dans ce petit village ardennais, il bavarde avec les habitants, il assiste le dimanche à la messe, il nage dans la rivière toute proche et il fait des promenades à vélo. Chaque semaine, il reçoit un colis de nourriture venu de Bruxelles. Personne ne se doute de l'identité royale de Charles.
Dans la soirée du 31 juillet 1944, le premier ministre belge Hubert Pierlot est averti que les Allemands recherchent activement Charles, le frère du Roi. Il prend aussitôt contact avec la section belge du Special Operations Executive pour envisager l'enlèvement du prince par les airs. Le gouvernement belge en exil à Londres et le Foreign Office donnent leur accord pour sa venue en Angleterre. L'intérêt politique de la démarche est évident : il pourrait assurer la Régence en l'absence du souverain déporté en Allemagne et son éducation le pousse à être plutôt favorable aux Anglais. Le plan consiste à conduire le prince et son aide de camp Robert Goffinet de Sart-lez-Spa au château d'Halloy chez le baron Walther de Selys Longchamps. Ils auraient été ensuite pris par un avion sur le terrain d'aviation de Sovet, situé non loin de là. Mais l'opération sera rendue inutile suite à la libération de la Belgique.
Un soir de septembre 1944, "Mr Richard" écoute la BBC au Café des Hauts Egrès et apprend que suite à la libération de Bruxelles, les Allemands battent en retraite et approchent de la région de Spa. Il se lève aussitôt, salue ses hôtes et quitte le village. S'il n'avait pas pris la fuite, le comte de Flandre aurait peut-être été arrêté...
(à suivre)
Bibliographie :
- RIEBS Gunnar, "Charles, comte de Flandre, prince de Belgique, régent du royaume", éditions Labor, 2004
- LEROY Vincent, "Le prince Charles de Belgique", éditions Imprimages, 2007
- RIEN Emmery, "Charles de Belgique (1903-1983)", éditions Racine, 2008
Cliquez ci-dessous sur "Charles" pour retrouver mes autres articles sur le prince Charles de Belgique.
lundi 6 juillet 2015
Activités royales en juin 2015
11 audiences pour le Roi : le premier ministre Charles Michel (reçu 4 fois), le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, l'organisation burundaise ADISCO, la haute représentante de l'Union Européenne Federica Magherini, le président du comité militaire de l'Otan Knud Bartels, la directrice du FMI Christine Lagarde, le sous-chef d'état-major Stratégie Guido Andries, ainsi que l'ambassadeur d'Allemagne (audience de congé).
42 activités officielles pour le Roi : 8 activités officielles en Belgique (tournoi final de la Belgica Homeless Cup à Gand, concert de clôture du Concours Musical Reine Elisabeth, remise du Prix Roi Baudouin pour le Développement 2015, déjeuner de travail sur l'innovation et la société numérique, réception au palais royal pour le sommet UE-CELAC, réception à Laeken pour les descendants des chefs de guerre de la bataille de Waterloo, bicentenaire de la bataille de Waterloo, déjeuner offert aux personnalités présentes à Waterloo) + 34 activités officielles lors du voyage d'Etat en Chine (visite d'une exposition de planification urbaine de la ville de Wuhan, spectacle traditionnel de carillon à Wuhan, visite de Dong Feng Motor Corporation, visite de l'université de Wuhan, ouverture du séminaire "Urbanization and Environment", rencontre avec le secrétaire du comité provincial du parti communiste chinois avec signature de contrats, dîner offert par le secrétaire du comité provincial du parti communistre chinois, spectacle "Han Show" de Franco Dragone, visite de la Geely University, visite de la Grande Muraille de Chine, accueil officiel sur la place Tian An Men, rencontre avec le président Xi Jinping, banquet d'Etat au Palais du Peuple offert par le couple présidentiel, dépôt d'une gerbe de fleurs au monument aux héros du peuple, ouverture du séminaire "Invest in Belgium", visite de l'Académie Chinoise des Sciences, lunch avec des investisseurs chinois, rencontre avec le président d'Alibaba Group, rencontre avec le premier ministre Li Keqiang, rencontre avec le président de la conférence consultative politique du Parti chinois, dîner offert au couple présidentiel, rencontre avec le maire de Shanghai, lunch offert par le maire de Shanghai à la délégation belge, séminaire Bilateral Urbanization, cérémonie de signatures de contrats à la Diaoyubai Guesthouse, réception officielle belge à Shanghai, rencontre avec le gouverneur de la province du Jiangsu, cérémonie de la signature de contrats en présence du gouverneur de la province du Jiangsu, banquet d'Etat offert par le gouverneur de la province du Jiangsu, rencontre avec le secrétaire du parti communiste chinois à Shenzhen, banquet offert par le secrétaire du parti communiste chinois à Shenzen, cérémonie de signature de contrats à Shenzhen, visite du siège de Huawei, cérémonie de clôture du voyage d'Etat).
43 activités officielles pour la Reine : 16 activités officielles en Belgique (concert de clôture du Concours Musical Reine Elisabeth, remise des prix du Concours Musical Reine Elisabeth à Argenteuil, présentation du projet Youth Start à Leuze-en-Hainaut, audience avec l'organisation burundaise ADISCO, remise du Prix Roi Baudouin pour le Développement, Journées Européennes du Développement, audience avec la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova, concert des 4ème, 5ème et 6ème lauréats du Concours Reine Elisabeth, remise du Prix Francqui 2015, réception au palais royal pour le sommet UE-CELAC, visite du pavillon belge de l'Exposition Universelle de Milan, mariage du prince Carl-Philip de Suède, table ronde sur le harcèlement, réception à Laeken pour les descendants des chefs de guerre de la bataille de Waterloo, bicentenaire de la bataille de Waterloo, déjeuner offert aux personnalités présentes à Waterloo) + 27 activités officielles lors du voyage d'Etat en Chine (visite d'une exposition de planification urbaine de la ville de Wuhan, spectacle traditionnel de carillons à Wuhan, visite de l'exposition "Daybreak", visite d'un jardin d'enfants à Wuhan, rencontre avec le secrétaire du comité provincial du parti communiste chinois avec signature de contrats, dîner offert par le secrétaire du comité provincial du parti communiste chinois, spectacle "Han Show" de Franco Dragone, visite de la Geely University, visite de la Grande Muraille de Chine, accueil officiel sur la place Tian An Men, banquet d'Etat au Palais du Peuple offert par le couple présidentiel, visite d'une école pour enfants handicapés à Pékin, visite du People's Liberation Army Arts College, lunch avec des femmes chinoises au The Temple Hotel (fondé par le Belge Juan Van Wassenhove), visite du Ullens Center for Contempory Art, dîner offert au couple présidentiel, rencontre avec le maire de Shanghai, lunch offert par le maire de Shanghai à la délégation belge, visite du Shanghai 9th People's Hospital, réception officielle belge à Shanghai, visite de l'école Boai à Suzhou, cérémonie de signature de contrats en présence du gouverneur de la province de Jiangsu, banquet d'Etat offert par le gouverneur de la province de Jiangsu, banquet d'Etat offert par le secrétaire du parti communiste chinois à Shenzhen, visite de l'université de Shenzhen, déjeuner avec des femmes de Lean In, cérémonie de clôture du voyage d'Etat).
0 activité officielle pour le roi Albert II et la reine Paola
5 activités officielles pour la princesse Astrid : Open Conference of the NATO Committee on Gender Perspectives, remise du Prix Roi Baudouin pour le Développement, visite de l'exposition "Rubens en privé", inauguration de la ferme d'Hougoumont, walking dîner à Bruxelles au profit de l'Amade-Belgique.
2 activités officielles pour le prince Lorenz : remise du Prix Roi Baudouin pour le Développement, visite de l'exposition "Rubens en privé".
8 activités officielles pour le prince Laurent : visite du centre de santé mentale CGG/VAGGA à Anvers, présentation du New Waterloo Dispatch, remise des Technologie Awards à Anvers, inauguration de la prolongation du tramway touristique de l'Aisne, remise des trophées du Prix Belge de l'Energie et de l'Environnement, 30 ans de l'Assemblée des Régions d'Europe en Suède, inauguration d'un logogramme de Christian Dotremont à Tervuren, présentation de la nouvelle politique bruxelloise en matière de secours animalier.
2 activités officielles pour la princesse Claire : visite de la Ferme Bio du Petit Sart, inauguration de la prolongation du tramway touristique de l'Aisne.
Récapitulatif des activités officielles au cours du premier semestre de 2015 (source : www.monarchie.be) :
Roi : 106 activités officielles + 79 audiences
Reine : 126 activités officielles
Princesse Astrid : 67 activités officielles
Prince Laurent : 48 activités officielles
Princesse Claire : 17 activités officielles
Reine Paola : 13 activités officielles
Roi Albert II : 11 activités officielles
Prince Lorenz : 10 activités officielles
lundi 29 juin 2015
Premier voyage d'Etat réussi pour Philippe et Mathilde
Notre famille royale est bien décidée à poursuivre ses liens privilégiés avec la Chine, comme le raconte cet article bien documenté de Royalement Blog : http://royalementblog.blogspot.be/2011/11/la-famille-royale-belge-et-la-chine.html . En effet, au printemps 2014, le président chinois Xi Jinping fut le premier chef d'Etat à être reçu en voyage d'Etat en Belgique par notre nouveau roi. On se souvient de leur visite médiatique auprès des deux pandas du parc Pairi Daiza. Ravi de sa visite, le président chinois a aussitôt invité Philippe et Mathilde à se rendre à leur tour en Chine pour un voyage d'Etat (le premier de leur règne). Notons que le Roi s'est déjà rendu neuf fois en Chine : voyage privé en 1986, cinq missions économiques, Jeux Olympiques de Pékin en 2008 et Exposition Universelle de Shanghai en 2010.
Partie de Bruxelles le 20 juin, la délégation était composée du couple royal, de leurs conseillers et agents de sécurité, du ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, une trentaine de journalistes, 110 patrons d'entreprises ou d'organisation (Bekaert, BPost, Ice Watch, Liege Airport, Solvay, UCB, Pairi Daiza, Proximus, Pierre Marcolini, p.ex.), 14 universités ou hautes écoles, etc.
Premier arrêt : la ville francophile de Wuhan afin d'assister à "Han Show", le nouveau spectacle du Louviérois Franco Dragone. Plus de 200.000 spectateurs l'ont déjà vu. Un contrat d'1,5 milliard d'euros sera signé par sa société avec le milliardaire chinois Wanda, propriétaire de plusieurs parcs d'attraction. A Wuhan, nos souverains ont également visité seul ou à deux la Wuhan Citizen's Home, le siège de la Dongfeng Motor Corporation (n°2 chinois de la construction automobile et partenaire important de l' "Intelligence Valley" de Louvain-la-Neuve), une école gardienne, et assisté à un spectacle traditionnel de carillons.
Direction ensuite Pékin avec, notamment au programme, l'accueil officiel sur la place Tian'An Men, les rencontres politiques avec le président Xi Jinping et le premier ministre Li Keqiang, la visite de Geely qui est propriétaire de la marque Volvo (dont une usine est située à Gand, visitée l'an dernier par le couple présidentiel chinois), la visite du Centre Ullens d'Art Contemporain (collection privée d'un couple belge proche de Philippe et Mathilde), un dîner privé avec le couple présidentiel chinois. On retiendra aussi l'image de la promenade du couple royal sur la Grande Muraille avec le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders et les ministres-présidents des trois régions. C'est la première fois qu'ils sont réunis dans un voyage d'Etat. Le couple royal, le gouvernement fédéral et les trois régions étaient décidés à montrer une image unie de la Belgique à nos interlocuteurs chinois.
Nos souverains se sont ensuite rendus à Shanghai, Suzhou et Shenzhen. Quelques jours plus tard, les premiers ministres belge Charles Michel et Li Keqiang se sont rencontrés à Bruxelles et ont annoncé la signature de contrats et d'accords entre Belges et Chinois pour un montant total de 18 milliards d'euros!
Conclusions?
10/10 pour le Roi qui a bien mené son premier voyage d'Etat. Le courant passe bien entre lui et le président chinois qui l'a rencontré pendant 4h45 à Pékin (un privilège qu'ont peu de chefs d'Etat). Bons contacts également avec les responsables politiques, les journalistes et les hommes d'affaires qui sont revenus satisfaits de Chine. De très nombreux contrats ont été signés.
9/10 pour la Reine qui a accompli ses activités officielles avec le professionnalisme et l'aisance qu'on lui connaît. Bonne idée de diversifier les couturiers belges qu'elle porte lors du voyage : Edouard Vermeulen évidemment, mais aussi Dries Van Noten, Bernard Depoorter ou la Maison Ullens. Par contre, étant dans un pays où le protocole n'impose pas le port de chapeau et de gants, la Reine aurait dû s'abstenir, car ils lui donnent une image guindée et vieillotte qu'on associe également au titre "Majesté" qu'on doit désormais l'appeler. Doit-elle imiter la reine Elisabeth II qui a 89 ans? Personnellement, je préfère le style vestimentaire de la reine Letizia d'Espagne qui est beaucoup plus moderne, jeune et fonctionnel.
Partie de Bruxelles le 20 juin, la délégation était composée du couple royal, de leurs conseillers et agents de sécurité, du ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, une trentaine de journalistes, 110 patrons d'entreprises ou d'organisation (Bekaert, BPost, Ice Watch, Liege Airport, Solvay, UCB, Pairi Daiza, Proximus, Pierre Marcolini, p.ex.), 14 universités ou hautes écoles, etc.
Premier arrêt : la ville francophile de Wuhan afin d'assister à "Han Show", le nouveau spectacle du Louviérois Franco Dragone. Plus de 200.000 spectateurs l'ont déjà vu. Un contrat d'1,5 milliard d'euros sera signé par sa société avec le milliardaire chinois Wanda, propriétaire de plusieurs parcs d'attraction. A Wuhan, nos souverains ont également visité seul ou à deux la Wuhan Citizen's Home, le siège de la Dongfeng Motor Corporation (n°2 chinois de la construction automobile et partenaire important de l' "Intelligence Valley" de Louvain-la-Neuve), une école gardienne, et assisté à un spectacle traditionnel de carillons.
Direction ensuite Pékin avec, notamment au programme, l'accueil officiel sur la place Tian'An Men, les rencontres politiques avec le président Xi Jinping et le premier ministre Li Keqiang, la visite de Geely qui est propriétaire de la marque Volvo (dont une usine est située à Gand, visitée l'an dernier par le couple présidentiel chinois), la visite du Centre Ullens d'Art Contemporain (collection privée d'un couple belge proche de Philippe et Mathilde), un dîner privé avec le couple présidentiel chinois. On retiendra aussi l'image de la promenade du couple royal sur la Grande Muraille avec le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders et les ministres-présidents des trois régions. C'est la première fois qu'ils sont réunis dans un voyage d'Etat. Le couple royal, le gouvernement fédéral et les trois régions étaient décidés à montrer une image unie de la Belgique à nos interlocuteurs chinois.
Nos souverains se sont ensuite rendus à Shanghai, Suzhou et Shenzhen. Quelques jours plus tard, les premiers ministres belge Charles Michel et Li Keqiang se sont rencontrés à Bruxelles et ont annoncé la signature de contrats et d'accords entre Belges et Chinois pour un montant total de 18 milliards d'euros!
Conclusions?
10/10 pour le Roi qui a bien mené son premier voyage d'Etat. Le courant passe bien entre lui et le président chinois qui l'a rencontré pendant 4h45 à Pékin (un privilège qu'ont peu de chefs d'Etat). Bons contacts également avec les responsables politiques, les journalistes et les hommes d'affaires qui sont revenus satisfaits de Chine. De très nombreux contrats ont été signés.
9/10 pour la Reine qui a accompli ses activités officielles avec le professionnalisme et l'aisance qu'on lui connaît. Bonne idée de diversifier les couturiers belges qu'elle porte lors du voyage : Edouard Vermeulen évidemment, mais aussi Dries Van Noten, Bernard Depoorter ou la Maison Ullens. Par contre, étant dans un pays où le protocole n'impose pas le port de chapeau et de gants, la Reine aurait dû s'abstenir, car ils lui donnent une image guindée et vieillotte qu'on associe également au titre "Majesté" qu'on doit désormais l'appeler. Doit-elle imiter la reine Elisabeth II qui a 89 ans? Personnellement, je préfère le style vestimentaire de la reine Letizia d'Espagne qui est beaucoup plus moderne, jeune et fonctionnel.
lundi 22 juin 2015
Activités de l'asbl Dynastie et Patrimoine Culturel
Sommaire de la dernière revue "Museum Dynasticum" (envoyée aux membres de l'asbl) :
- p. 2 : In Memoriam : Koningin/Reine Fabiola
- p. 5 : "Le violon de la reine Elisabeth : de la diplomatie à la musique" par Barbara de Muyser Lantwyck
- p. 11 : "Koninklijke tv-mémoires als onderdeel van een zichtbare monarchie? De televisie-interviews van koning Albert II in een breder historisch en conceptueel perspectief" par Rik Raedschelders
- p. 25 : "Panda Farnana, le roi Albert Ier et la question de la méthode éducative afro-américaine pour le Congo de 1911 à 1921" par Mathieu Zana Etambala
- p. 48 : Comptes-rendus de lecture ("Albert et Elisabeth" par la princesse Marie-Esméralda et Christophe Vachaudez, "Philippe, comte de Flandre" par Damien Bilteryst, "Trésors royaux" par Patrick Weber et Yves Gervais, etc.).
- p. 54 : Vie de l'association
Prochaines activités de l'association :
- 27 juillet à 18h : visite nocturne de l'exposition "Paysages romantiques : Marie de Flandre" au palais royal de Bruxelles, suivie d'une réception.
- 15 septembre à 18h à Bruxelles : conférence "Les abdications royales depuis 1900" par le professeur Christian Koninckx
- 8 octobre à 20h à Gand : conférence "Les abdications royales depuis 1900" par le professeur Christian Koninckx
- 27 octobre : journée Waterloo 1815 au départ de Bruxelles
- 7 décembre à 14h30 à Bruxelles : conférence "Les voyages de la reine Elisabeth en Egypte" par Jean-Michel Bruffaerts
Contact :
02/ 511.55. 78 au musdyn@skynet.be
- p. 2 : In Memoriam : Koningin/Reine Fabiola
- p. 5 : "Le violon de la reine Elisabeth : de la diplomatie à la musique" par Barbara de Muyser Lantwyck
- p. 11 : "Koninklijke tv-mémoires als onderdeel van een zichtbare monarchie? De televisie-interviews van koning Albert II in een breder historisch en conceptueel perspectief" par Rik Raedschelders
- p. 25 : "Panda Farnana, le roi Albert Ier et la question de la méthode éducative afro-américaine pour le Congo de 1911 à 1921" par Mathieu Zana Etambala
- p. 48 : Comptes-rendus de lecture ("Albert et Elisabeth" par la princesse Marie-Esméralda et Christophe Vachaudez, "Philippe, comte de Flandre" par Damien Bilteryst, "Trésors royaux" par Patrick Weber et Yves Gervais, etc.).
- p. 54 : Vie de l'association
Prochaines activités de l'association :
- 27 juillet à 18h : visite nocturne de l'exposition "Paysages romantiques : Marie de Flandre" au palais royal de Bruxelles, suivie d'une réception.
- 15 septembre à 18h à Bruxelles : conférence "Les abdications royales depuis 1900" par le professeur Christian Koninckx
- 8 octobre à 20h à Gand : conférence "Les abdications royales depuis 1900" par le professeur Christian Koninckx
- 27 octobre : journée Waterloo 1815 au départ de Bruxelles
- 7 décembre à 14h30 à Bruxelles : conférence "Les voyages de la reine Elisabeth en Egypte" par Jean-Michel Bruffaerts
Contact :
02/ 511.55. 78 au musdyn@skynet.be
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