lundi 30 juillet 2018

La princesse Laetitia Maria de Belgique

                                                        Afficher l’image source

(Article actualisé en août 2024)

Le mercredi 23 avril 2003 à 13h38, la princesse Astrid donne naissance à son cinquième enfant à la Clinique Saint-Jean à Bruxelles :  Laetitia Maria. Elle pèse 3,8kg et mesure 52 cm. Elle a les cheveux châtains et les yeux bleus. Son parrain est son frère le prince Joachim et sa marraine est la princesse Nora de Liechtenstein, sœur du prince régnant Hans-Adam et amie du couple princier. Le baptême a lieu en privé dans la villa Schonenberg de ses parents.

La princesse Laetitia Maria effectue ses études primaires en néerlandais au collège Sint-Jan Berchmans à Bruxelles, puis part en Grande-Bretagne pour ses secondaires.

En 2021, elle entame un bachelier en histoire à l'University College de Londres, et passe l'année académique 2023-2024 à l'Université Torcuato Di Tella à Buenos Aires en Argentine.

Elle est actuellement 11ème dans l'ordre de succession au trône de Belgique, mais ne pourra pas transmettre son titre à ses futurs enfants, vu qu'elle appartient à une branche cadette. Par son père, elle porte aussi le titre d'archiduchesse d'Autriche-Este.

vendredi 20 juillet 2018

Les Belges anoblis par le roi Philippe

                      20140226_590726534530d9dc401203                    

(Article actualisé en juillet 2024)

Ils sont en tout 103 Belges :   16 en 2014, 14 en 2015, 8 en 2016, 11 en 2017,  8 en 2018, 0 en 2019 et 2020,  12 en 2021,  10 en 2022,  10 en 2023,  14 en 2024. 

Les femmes sont sous-représentées :  37 femmes anoblies (3 en 2014,  3 en 2015, 2 en 2016, 2 en 2017,  4 en 2018, 6 en 2021, 5 en 2022, 5 en 2023,  7 en 2024) contre 66 hommes anoblis. Mais, pour la première fois, la parité a été appliquée lors de la fête nationale 2018 ; du jamais vu auparavant ! Cette tendance s'est poursuivie dans les années suivantes. 

Si on regarde par titre de noblesse, Philippe a titré 3 comtes, 94 baron(nes) et 5 chevaliers. Parmi les nouveaux anoblis, seuls six d'entre eux l'ont été à titre héréditaire pour leurs descendants (les comtes Paul Buysse et Etienne Davignon, les barons Marc du Bois, Jean Charlent, Jean De Cloedt et Herman Daems). A noter que le baron Albert Frère, anobli à titre personnel au début du règne d'Albert II, a vu son titre accordé à ses descendants en 2017 par le roi Philippe.

Le Roi a élevé au titre de comte trois personnalités du pays :  le baron Paul Buysse, patron de Bekaert, administrateur de sociétés, ancien président du Fonds Prince Philippe (ainsi qu'à ses descendants), Herman Van Rompuy, premier président du Conseil Européen, ancien premier ministre belge, et Etienne Davignon, homme d'affaires et ancien commissaire européen (ainsi qu'à ses descendants).

Le titre de baron(ne) est celui qui est le plus attribué :   14 en 2014,  10 en 2015, 8 en 2016, 9 en 2017, 7 en 2018, 12 en 2021, 10 en 2022,  10 en 2023,  14 en 2024.  Beaucoup de scientifiques et de professeurs l'ont reçu :  Georges de Leval (professeur émérite de l'ULG), Corinne Hubinont (gynécologue), Jean Bourgain (mathématicien), Peter Carmeliet (médecin et professeur à la KUL), Marc Henneaux (physicien), Koenraad Debackere (professeur à la KUL en sciences de gestion), Isabelle Salmon (professeur à l'ULB), François Cornelis (chimiste), Hilde Laga (professeur de droit à la KUL), Sophie De Schaepdrijver (spécialiste de la première guerre mondiale), Emile Van Schaftingen (directeur de l'Institut de Duve), Mark Waer (recteur honoraire de la KUL), Anne De Paepe (première rectrice de l'Université de Gand), Cédric Blanpain (lauréat du Prix Fracqui 2020), Brigitte Velkeniers-Hoebanckx (première femme présidente de l'Académie royale de médecine), Véronique Halloin (secrétaire générale du FNRS), p.ex. 

Le monde des affaires est également bien représenté :  Marc du Bois (patron de Spa Monopole et manager de l'année 2013), Herman Daems (président de BNP Paribas Fortis), Jean De Cloedt (entrepreneur spécialisé dans le dragage), Jean-Pierre Hansen (ex-patron d'Electrabel), Pierre-Alain De Smedt, Bernard Gilliot et Michèle Sioen (anciens présidents de la FEB), Eddy Bruyninckx (patron du port d'Anvers), Jacques Delen (actif dans les milieux bancaires), Pierre Rion (patron de diverses sociétés), Joseph Martial (fondateur de la première spin-off liégeoise Eurogentec), Pieter Timmermans (administrateur-délégué de la FEB), Jan Smets (ancien gouverneur de la Banque Nationale de Belgique), entre autres, ont reçu le titre de baron. 

A noter que Jean De Cloedt l'avait eu à titre personnel, mais que le roi Philippe a ensuite décidé de l'octroyer en 2017 à ses descendants. Seuls les hommes d'affaires Paul Buysse et Etienne Davignon ont été titrés au rang supérieur de comte.

Deux anciens responsables politiques néerlandophones à la retraite ont été titrés :  le baron Karel Pinxten (Open VLD) et le comte Herman Van Rompuy (CD&V). Mais ils l'ont été car après la politique belge, ils ont été nommés dans des institutions européennes :  Karel Pinxten à la Cour des Comptes Européenne et Herman Van Rompuy au Conseil Européen.  De même pour l'ancien gouverneur de Bruxelles Hugo Nys (Open VLD) qui doit son titre de baron à son passage ensuite à la tête de la Donation Royale.

La diplomatie a également droit à des titres de noblesse :   Ernest de Laminne de Bex (président du Cercle International Diplomatique Consulaire),  Johan Swinnen (ancien ambassadeur belge à Kigali et Kinshasa), Bénédicte Frankinet (représentante permanente de la Belgique à l'ONU) et Alexis Brouhns (ancien ambassadeur belge) ont reçu le titre de baron(ne).  Même titre pour le magistrat eupenois Serge Brammertz, procureur au tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie.

Dans le domaine culturel, la célèbre romancière Amélie Nothomb, le directeur du Koninklijke Concertgebouworkest d'Amsterdam Jan Raes, le chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui, le peintre Charles Schelfout, l'antiquaire Axel Vervoordt, p.ex., ont été titrés baron(ne). 

Cinq autres personnalités du monde culturel ont reçu le titre de chevalier :  Thierry Bosquet (décorateur de théâtre), François Glorieux (pianiste, compositeur et chef d'orchestre), Albert Vandervelden (galeriste liégeois), Jean Van Hamme (romancier et scénariste de bande dessinée) et Jean-Claude Vanden Eynden (pianiste, ancien lauréat du Concours Musical Reine Elisabeth).

Deux couturiers de la reine Mathilde ont reçu le titre de baron en 2017 :  Edouard Vermeulen et Dries Van Noten. Le même titre a aussi été octroyé en 2023 à Henri Goldberg, co-fondateur et président de la Fondation Auschwitz pour récompenser son travail de mémoire sur la Shoah. 

Les femmes anoblies par le Roi viennent principalement du domaine social et ont reçu le titre de baronne : Marie-Claire Léonard (pionnière de l'intégration), Jenny Vanlerberghe (journaliste et écrivain engagée pour les droits des femmes), Mariette Delahaut (fondatrice d'écoles d'enseignement spécialisé), Diane Hennebert (responsable du projet pédagogique "Out of the Box" pour les jeunes en décrochage scolaire),  Yvonne L'Hoest (présidente de la Fédération Belge des Restos du Coeur),  Ingrid De Jonghe (créatrice de l'association Tejo qui aide psychologiquement des ados en souffrance), Carla Molenberghs (fondatrice du centre Perrekes à Geel pour personnes démentes), Marie-José Simoen (créatrice du Télévie), Emilie Meessen (fondatrice de l'asbl Infirmiers de la rue), p.ex.  

Des hommes ont aussi été récompensés dans le domaine social :  Jean-Pierre Schenkelaars (qui a été actif pour les Mutualités chrétiennes francophones, Action Damien et Caritas), Michel Pradolini (qui préside le club de foot City Pirates Antwerp ayant un projet social avec 1.400 jeunes de milieux défavorisés), le directeur de l'association Kom op tegen Kanker Tom Michils, le fondateur de YouthStart pour les jeunes défavorisés Gaëtan Hannecart. 

Et aucun représentant du monde sportif jusqu'à présent.

Le gouvernement fédéral étant en affaires courantes lors des fêtes nationales de 2019 et 2020,  le Roi n'a anobli personne (ce qu'avait également fait son père le roi Albert II durant la crise politique de 2010-2011). Mais bizarrement, des Belges ont été anoblis pour le 21 juillet 2024 alors que le gouvernement fédéral n'était pas encore formé. 

Conclusion :

Comme son père, le roi Philippe utilise son droit d'anoblir pour mettre en valeur les Belges qui se distinguent dans tous les domaines. On note une plus grande diversité que sous le règne précédent, avec la parité homme/femme depuis la fête nationale 2018,  plus d'attention au domaine social, et un premier titre de baron octroyé en 2023 au Belge d'origine marocaine Sidi Larbi Cherkaoui.  

dimanche 15 juillet 2018

Bilan positif des 5 premières années de règne


                               Afficher l’image source

1° Changement de roi

Le 21 juillet 2013,  Albert II, sixième roi des Belges, abdique au profit de son fils aîné le prince héritier Philippe. Sa prestation de serment se passe sans aucun incident (ce qui ne fut pas le cas de ses deux prédécesseurs) et dans une bonne ambiance populaire. Même le soleil était de la partie. L'organisation de ce 21 juillet 2013 fut une réussite.  Pour revoir les principales photos de cette journée :   http://probelgica-hainaut.blogspot.com/2013/07/21-juillet-2013-les-temps-forts-d.html

Grâce à son arrière-grand-mère belge Laure Mosselman du Chenoy,  le roi Philippe a bien plus d'ancêtres belges que ses prédécesseurs sur le trône. Plus d'infos à ce sujet :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2013/07/les-origines-belges-du-nouveau-roi.html

Le roi Albert II a-t-il eu raison d'abdiquer en 2013?  S'il y avait à l'époque beaucoup de doutes, de rumeurs et d'interrogations sur les capacités du prince héritier,  on peut répondre oui, sans hésitation, cinq ans plus tard. Tout en gardant sa propre personnalité, le roi Philippe exerce correctement ses fonctions de monarque constitutionnel, en bonne collaboration avec le monde politique. Plus personne ne remet en doute ses compétences.

2° Ses conseillers

Le roi Philippe a-t-il été bien conseillé durant ses cinq premières années de règne?  La réponse est oui, car il n'y a eu aucun problème sur son rôle politique (en particulier en 2014 lorsqu'il a dû s'occuper de la formation du gouvernement fédéral) d'une part, et car la communication du Palais s'est modernisée par rapport à la fin du règne précédent d'autre part.

En 2013, le nouveau souverain avait choisi une équipe hétérogène constituée d'anciens collaborateurs de son père, de ses anciens conseillers lorsqu'il était prince héritier, et de nouveaux venus à la Cour (en particulier Rafike Yilmaz, première conseillère d'origine étrangère à travailler au Palais). Le départ de Jacques van Ypersele de Strihou (chef de cabinet des rois Baudouin et Albert II pendant trente ans) marquait un grand changement.

Cinq ans plus tard, l'entourage du roi Philippe a-t-il changé?  Oui, car il y a eu des départs à la retraite et certains conseillers sont repartis dans nos ambassades à l'étranger, mais l'ancienne équipe de confiance des ducs de Brabant (Pierre Cartuyvels, Noël De Bruyne, Alain Gerardy et Machteld Fostier) est toujours là.  Plus d'infos sur les conseillers :   http://familleroyalebelge.blogspot.com/2017/01/les-conseillers-du-roi-philippe.html

On fera cependant remarquer que lorsqu'on regarde la liste des conseillers, aides de camp et officiers d'ordonnance du souverain, ce sont en grande majorité des hommes. Faire entrer plus de femmes dans l'entourage royal dans les prochaines années pourrait être une évolution positive.

3° Ses relations avec le monde politique

Il serait amusant de relire certaines anciennes déclarations d'observateurs soi-disant "bien informés" qui prétendaient que le prince héritier ne serait pas capable d'exercer la fonction de monarque constitutionnel, aurait des relations difficiles avec le monde politique, voudrait mener une politique personnelle ou refuserait de signer certaines lois éthiques...  Ils se sont lourdement trompés, car il n'y a pas eu la moindre polémique ou interpellation à la Chambre sur le rôle politique ou les discours du roi Philippe en cinq ans de règne.

Le Roi semble bien s'entendre avec les responsables politiques belges, y compris le président républicain de la NVA Bart De Wever qui a dit qu'il n'avait rien à lui reprocher!  Il n'y a eu aucune critique sur son rôle lors de la formation du gouvernement fédéral en 2014. Ses discours ne suscitent pas la polémique (ce qui n'était pas toujours le cas du roi Albert II). On remarque aussi que personne n'a trahi la confidentialité des échanges lors des audiences avec le souverain au palais royal de Bruxelles, ce qui démontre une relation de confiance. Comme son oncle et son père, il ne reçoit pas les élus du parti d'extrême-droite Vlaams Belang.

En cinq ans de règne,  Philippe n'a nommé qu'un seul Ministre d'Etat :  son chef de cabinet Frans Van Daele quand il est parti à la retraite en 2017. Plus d'infos sur les ministres d'Etat :  http://familleroyalebelge.blogspot.com/2018/01/les-ministres-detat.html

Pas nostalgique (du moins publiquement) de l'évolution du pays, le roi Philippe s'inscrit dans l'avenir lors de sa prestation de serment :  "La nouvelle réforme de l'Etat réalise un transfert de compétences important aux entités fédérées. Cela rapprochera les citoyens de la prise de décision. Cela permettra de mieux rencontrer les défis de l'avenir". 

Contrairement à son père, le Roi ne prononce pas, dans ses discours, d'appels répétés à l'unité du pays, à l'apprentissage des langues et à la découverte des autres communautés. Il a choisi une autre stratégie :  renforcer les liens entre la monarchie et les régions et communautés, notamment en invitant les ministres-présidents à l'accompagner en voyage d'Etat à l'étranger (alors que seul le ministre fédéral des Affaires étrangères suivait Albert II).  Il décide aussi d'enregistrer une version allemande de ses discours télévisés de Noël et de la fête nationale à l'intention de la communauté germanophone (son père se contentant de deux phrases en allemand à la fin de son discours en français).  Et il continue de suivre les activités du Fonds Prince Philippe, qui fête son 20ème anniversaire en cette année 2018 et soutient financièrement des échanges linguistiques et culturels entre les trois communautés de notre pays (p.ex. en 2017, 132.508 euros ont été répartis entre 62 projets d'échanges entre des écoles primaires et secondaires).

Malheureusement, ces cinq années de règne ont été également marquées par les attentats terroristes qui ont frappé notre pays. Le Roi avait exceptionnellement pris la parole à la télévision le soir des attentats de Bruxelles en 2016 (plus d'infos :  http://familleroyalebelge.blogspot.com/2016/08/le-roi-et-le-terrorisme.html).

4° Domaine social

Si on connaît les actions sociales de la reine Mathilde, son époux a décidé de ne pas négliger ce domaine et a choisi son combat :  les jeunes et l'emploi. Il l'explique dès son discours de Noël 2013 :  "Il est important de tisser des liens entre toutes les composantes de notre société. Les liens entre l'école et le monde du travail parce que chaque fois que l'enseignement et les entreprises s'ouvrent l'une à l'autre, de nouvelles opportunités d'emploi voient le jour".  Au cours de ses cinq premières années de règne, il multiplie les activités officielles sur ce thème, et organise deux voyages de travail pour découvrir la formation en alternance en Allemagne et en Suisse, en compagnie des ministres fédéraux et régionaux de l'Emploi et de l'Enseignement.

Plus d'infos à ce sujet :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2017/10/le-roi-philippe-proche-des-jeunes.html

5° Un Européen convaincu

Comme son oncle et son père, le roi Philippe s'est montré un Européen convaincu lors de sa prestation de serment :    "Plus que jamais, le projet européen doit nous donner espoir et confiance. L'Europe que nous souhaitons doit apporter croissance et solidarité. Nous sommes fiers que notre capitale soit aussi la capitale de l'Europe et qu'à chaque moment de son histoire, des dirigeants belges ont été au cœur de ce grand projet".  Le président de la Commission Européenne José Manuel Barroso était d'ailleurs la seule personnalité étrangère présente le 21 juillet 2013.

Durant ses cinq premières années de règne, le Roi a fait le tour des institutions européennes :  Commission Européenne et Parlement Européen à Bruxelles, Banque Centrale Européenne à Francfort, Cour Européenne des Droits de l'Homme, Eurocorps et Conseil de l'Europe à Strasbourg.

6° Les relations internationales

Dès le début du règne, on remarque le retour du chef de l'Etat belge sur la scène internationale (en effet, Albert II n'avait plus invité personne en voyage d'Etat en Belgique depuis 2008 et ne se déplaçait plus beaucoup en voyage officiel à l'étranger). Au cours de sa première année de règne, le roi Philippe effectue huit voyages officiels de courtoisie d'une journée (Luxembourg, Amsterdam, Berlin, Paris, Rome, Londres, Stockholm et Oslo), se rend au forum économique mondial de Davos et à l'hommage international à Nelson Mandela en Afrique du Sud, et rencontre de nombreux chefs d'Etat de passage à Bruxelles (dont les présidents américain, chinois et indien, ainsi que le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon). Puis, il y a eu les commémorations du centenaire du début de la première guerre mondiale à Liège, Saint-Symphorien et Nieuport en 2014, et du bicentenaire de la bataille de Waterloo en 2015, en présence de plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement, et membres de familles royales.

Depuis 2015, le couple royal a effectué sept voyages d'Etat de plusieurs jours, et un huitième est prévu cet automne au Portugal. On remarque qu'ils appliquent un équilibre entre pays européens (Pologne, Pays-Bas, Danemark, Portugal) et pays non européens (Chine, Japon, Inde, Canada), ainsi qu'entre républiques (Chine, Pologne, Inde, Portugal) et monarchies (Japon, Pays-Bas, Danemark, Canada).  Dans le sens inverse, ils ont reçu cinq chefs d'Etat en voyage d'Etat de plusieurs jours en Belgique :   le président chinois Xi Jinping en 2014,  le président turc Recep Tayyip Erdogan en 2015,  le président allemand Joachim Gauck et le roi Abdallah de Jordanie en 2016,  le gouverneur général d'Australie Peter Cosgrave en 2018.  Plus d'infos sur les voyages d'Etat :   http://familleroyalebelge.blogspot.com/2016/08/les-voyages-detat.html

On remarque donc que notre souverain a voulu effectuer le premier voyage d'Etat de son règne en Chine, et a choisi le président chinois comme le premier de son règne à être reçu en voyage d'Etat en Belgique. Cela montre l'importance que le Roi accorde à ce pays dans lequel il s'est souvent rendu en mission économique. Par contre, en dehors d'une rencontre il y a quelques semaines avec le président du Rwanda Paul Kagamé,  il ne partage pas l'attachement des rois Baudouin et Albert II à nos anciennes colonies d'Afrique centrale, et semble vouloir tourner la page. Une question de génération, probablement.

Alors qu'on n'a aucune trace de la présence de son père durant son règne, le roi Philippe assiste chaque année en septembre au sommet informel des chefs d'Etat de pays germanophones. Il est également le premier roi des Belges à avoir prononcé un discours devant l'assemblée générale des Nations Unies, et à avoir présidé la cérémonie annuelle au Cenotaphe de Londres en mémoire des Belges tombés durant les deux guerres mondiales. Bref, représenter et donner de la visibilité à notre pays à l'étranger semble être l'une des priorités du monarque. Il est d'ailleurs allé en personne à New York pour promouvoir la candidature de la Belgique comme membre non permanent du conseil de sécurité de l'ONU.

Parallèlement,  le secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-Moon a invité la reine Mathilde à faire partie de 2016 à 2018 du groupe des défenseurs des Objectifs de Développement Durable des Nations-Unies. Ce groupe d'une quinzaine de personnalités est chargé d'aider l'ONU à mobiliser les énergies et l'action de la communauté internationale en vue de réaliser les Objectifs de Développement Durable d'ici 2030 (ces objectifs ont été adoptés par les Etats membres de l'ONU en 2015).

7° La religion

Bien que croyant et pratiquant, Philippe garde ses convictions religieuses pour le domaine privé, comme le faisait son père. Le 21 juillet 2013, le primat de Belgique et le nonce apostolique n'étaient pas, pour la première fois, près de la famille royale au Parlement, mais relégués beaucoup plus loin dans les tribunes. Le Roi a signé la loi sur l'euthanasie des mineurs, alors que certains redoutaient qu'il refuse et crée ainsi une crise constitutionnelle.

Notre souverain veille à entretenir de bons rapports avec tous les cultes reconnus dans notre pays et les représentants de la laïcité. On retient en particulier les photos de sa visite à une famille belge musulmane d'Evergem pour la rupture du jeûne. Plus d'infos sur ces contacts :  http://familleroyalebelge.blogspot.com/2018/02/le-roi-philippe-et-la-religion.html

8° La communication

A la fin du règne d'Albert II,  la communication du Palais était jugée obsolète par rapport aux autres familles royales européennes. Depuis 2013, la nouvelle équipe communication autour de Pierre-Emmanuel De Bauw et Rafike Yilmaz a concentré ses efforts sur les réseaux sociaux :   le Palais a désormais un compte Twitter depuis 2013, une page Facebook et une chaîne YouTube depuis 2015, et un profil sur Instagram depuis 2016 (sous les noms anglais Belgian Royal Palace ou The Belgian Monarchy). Le site Internet du Palais a également été modernisé en 2016.

Malgré toutes ces évolutions,  le Roi ne cherche pas à trop communiquer, même s'il accepte parfois quelques nouvelles initiatives comme faire un jogging avec le prince héritier Frédérik de Danemark devant les caméras en marge d'un voyage d'Etat,  ou se filmer en train de s'adonner au kite-surf. On sait aussi que le Palais s'est fâché contre des photos du prince Gabriel en train de jouer un match de hockey, ou du prince Emmanuel en pleurs lors d'une rentrée scolaire. L'expérience du prince Laurent qui a créé un compte Twitter personnel pendant quelques mois fut également loin d'être réussie.

Le Roi a d'ailleurs donné clairement son point de vue lors de son discours télévisé de la fête nationale 2015 :   "Nous vivons dans un monde interconnecté, hyper-connecté. Les médias sociaux nous rapprochent. Les progrès de l'informatique et de l'Internet sont fascinants. Ils ont un impact fondamental sur nos vies, sur notre travail. Ils offrent un excellent atout pour affronter les défis de la globalisation et rendre notre monde durable. En effet, l'informatique nous permet de gérer de façon efficiente nos activités, nos soins de santé, nos modes de production et notre mobilité, tout en réduisant les coûts et l'impact sur l'environnement.

Mais cette hyper-connexion comporte aussi des zones d'ombre. Parfois, le monde virtuel envahit notre vie et s'impose à nous sans que nous l'ayons réellement décidé. Ayant considérablement réduit le temps et l'espace, il nous pousse à vouloir tout, tout de suite. Cela peut conduire à des relations superficielles qui ne laissent plus le temps au ciment humain de prendre et de construire durablement. Par ailleurs, la surinformation nous arrive souvent sous la forme d'un "prêt à penser" pré-formaté. Elle risque à certains moments de prendre le pas sur une réflexion plus personnelle. Plus que virtuelles ou immédiates, nous avons besoin de relations réelles et profondes : elles seules développent la personnalité et l'esprit critique, encouragent à donner le meilleur de soi-même, elles seules permettent aux talents de s'exprimer pleinement et à chacun de trouver sa place dans la société". 

Bref,  la communication du Palais s'est clairement modernisée depuis le changement de règne, même s'il y a toujours moyen de faire mieux, en s'inspirant d'autres familles royales régnantes. La suppression de "Royalty" et la probable disparition de "Place Royale" donnent moins de visibilité aux activités de la famille royale, et nécessitent de devoir plus passer par les réseaux sociaux. Mais en papa attentif, le roi Philippe cherche sans doute à protéger le plus longtemps possible la vie privée de ses quatre enfants en dehors de leurs apparitions publiques. Et ce n'est pas dans sa personnalité de faire le buzz, d'être constamment sous les feux de l'actualité, et de chercher des amitiés et des activités bling-bling. Trouver le juste milieu sera le défi de ces prochaines années. 

9° Son image

Quelle image cherche-t-il à donner?   Philippe n'a pas le charisme et le sens du contact de son père, mais il a eu l'intelligence de ne pas chercher à lui ressembler et de miser sur ses propres qualités. Depuis bientôt vingt ans, c'est d'abord un époux et un papa heureux et attentif au bonheur de sa famille. Sa vie privée n'a jamais donné lieu à aucun scandale. A 58 ans, il reste sportif et montre des images de lui en train de faire du vélo, du jogging, du ski ou du kite-surf. On sait qu'il aime piloter, la lecture et les vacances au château de Ciergnon ou à l'île d'Yeu, loin de la jet-set. Récemment, il a dévoilé timidement une autre passion longtemps cachée :  c'est aussi un artiste qui a peint un portrait de son oncle le roi Baudouin, mais on n'en sait pas plus. 

Depuis 2013,  Philippe montre l'image d'un roi travailleur et sérieux, qui est de loin le plus actif de la famille royale devant son épouse et sa sœur. Il a accordé plus de 750 audiences (une centaine en moyenne chaque année), et s'est rendu dans une centaine des 589 communes de Belgique (plus d'infos sur les communes visitées :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2017/08/quelles-sont-les-communes-visitees-par.html). Il cherche à donner, avec son épouse, une belle image de notre pays et à renforcer son poids sur la scène européenne et internationale. Sur le plan intérieur, son intérêt pour la jeune génération est constant (et c'est peut-être là qu'on trouve le plus sa volonté de poursuivre l'oeuvre de son oncle Baudouin, qui était, lui aussi, très attentif aux jeunes,  alors que ce n'était pas marqué particulièrement chez Albert II).

En cinq ans de règne, le roi Philippe a fait taire tous ses détracteurs en démontrant qu'il était conscient du rôle d'un monarque constitutionnel du XXIème siècle dans une Belgique fédérale, et qu'il voulait travailler en bonne collaboration avec le monde politique. Son bilan est donc positif, même s'il y a toujours moyen d'améliorer les choses et de lancer de nouveaux projets. Peu de personnes auraient parié en 2013 sur un aussi bon bulletin après cinq ans de règne (moi, y compris, je dois le reconnaître).

10° Princes de Saxe-Cobourg-Gotha

Rappelons que le premier roi des Belges était né prince Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha et duc en Saxe, deux titres qu'il a transmis à tous ses descendants. Suite à la première guerre mondiale, son petit-fils le roi Albert Ier ne souhaite plus faire usage de ses titres allemands, mais cette décision verbale n'a jamais été entérinée officiellement et n'a donc aucune valeur juridique. D'ailleurs, ils sont à nouveau mentionnés lors du mariage du roi Léopold III et de Lilian Baels en 1941...ce qui leur sera ensuite reproché pendant la Question Royale. Depuis lors, la famille royale belge n'utilisait plus ces titres.

En 2015, le roi Philippe accepte de devenir l'un des parrains du prince Philipp de Saxe-Cobourg-Gotha, fils du prince héréditaire Hubertus et de la princesse Kelly, et assiste au baptême au château de Callenberg près de Cobourg.

La même année, en accord avec le gouvernement fédéral, le Roi signe un arrêté royal pour limiter l'octroi du titre de prince(sse) de Belgique qui ne pourra plus être transmis directement en ligne collatérale. Cela ne concerne que les enfants à naître, et tous ceux qui l'ont actuellement peuvent le conserver. A l'avenir, seuls les enfants et petits-enfants du souverain ou de l'héritier au trône recevront le titre de prince(sse) de Belgique à leur naissance.  C'est la raison pour laquelle la famille royale belge a repris ses deux titres allemands de duc en Saxe et prince de Saxe-Cobourg-Gotha que pourront porter, par exemple, les futurs petits-enfants du prince Laurent et de la princesse Claire.

Avec la réforme des dotations votée à la fin du règne d'Albert II en 2013 et cet arrêté royal de 2015, l'objectif est clairement de limiter le nombre de personnes portant le titre de prince de Belgique, ayant des fonctions officielles et recevant une dotation du gouvernement fédéral.

11° Relations avec sa famille

Si le roi Philippe a réussi ses cinq premières années de règne et a bénéficié du soutien constant de la reine Mathilde,  c'est au sein de sa propre famille qu'il a rencontré le plus de difficultés... Il a aussi perdu sa plus fidèle alliée :  la reine Fabiola, décédée en décembre 2014. L'émotion du couple royal lors des funérailles démontrait les liens qui les unissait tous les trois.

Par contre, les relations sont moins bonnes entre nos souverains et les autres membres de la famille royale. Les occasions de les voir tous réunis sont rares (communion des princes Nicolas et Aymeric, 80 ans du roi Albert II, fiançailles et mariage du prince Amedeo, funérailles de la reine Fabiola, 80 ans de la reine Paola), mais l'ambiance semble tendue entre eux. Ils ne cherchent même plus à faire semblant, et la reine Paola n'a pas caché qu'ils étaient "une famille anormalement compliquée" lors de leur entretien avec le journaliste Pascal Vrebos en 2014...  Qui a tort, qui a raison?  Impossible de savoir.

L'erreur du roi Philippe, c'est d'avoir déchu Vincent Pardoen du titre de Grand Maître de la Maison du roi Albert II parce qu'il avait diffusé en 2014 le communiqué de la reine Paola lors de l'hospitalisation du prince Laurent, contre l'avis négatif du Palais. En prenant cette décision, il rendait public  un conflit entre lui et sa mère qui aurait dû rester dans la sphère familiale. Et cela a sans doute encore plus compliqué leurs relations.

Et il y a le prince Laurent, éternel électron libre... Au début du règne, le Roi veut donner une nouvelle chance à son frère cadet en lui demandant de le représenter à diverses cérémonies d'une part, et en lui décrochant le poste d'ambassadeur spécial de la FAO de 2014 à 2016 d'autre part. L'entente semble bonne et on voit les deux frères et leurs familles se promener ensemble dans Rome lors du mariage d'Amedeo en juillet 2014.  Mais ensuite, le prince Laurent va vouloir gérer seul sa communication sans passer par le Palais, et va à nouveau faire des déclarations qui vont créer la polémique et susciter la colère du gouvernement belge, jusqu'à lui retirer une partie de sa dotation en 2018.

Cinq ans après son accession au trône, c'est sans doute là le plus grand défi du roi Philippe :  renouer les liens avec ses parents, son frère et sa sœur. La devise de notre pays n'est-elle pas "L'union fait la force" ?

lundi 9 juillet 2018

Princes Nicolas et Aymeric de Belgique

                              Afficher l’image source

(Article actualisé en août 2024)

Leur naissance

Le 13 décembre 2005, la princesse Claire et le prince Laurent sont devenus les heureux parents de jumeaux :  le prince Nicolas (en hommage à Nicholas et Nicole Coombs) et le prince Aymeric, nés aux Cliniques Universitaires Saint-Luc à Woluwe-Saint-Lambert. Fidèle à sa réputation de rebelle de la famille royale,  Laurent n'a pas dévoilé les noms des parrains et marraines, et n'a montré au public la jolie frimousse de ses jumeaux que six mois après leur naissance!  

Il est dommage que contrairement à la tradition déontologique du Palais, le prince Laurent n'ait autorisé les photos et images de ses fils qu'à certains médias...  Est-il normal qu'Anne Quevrin de l'émission "Place Royale" (RTL-TVI) ait été privilégiée par rapport à ses confrères? Non. Heureusement, tout est rentré dans l'ordre lors du concert de Noël 2006 au palais royal :  toute la presse a pu filmer et photographier les deux petits princes et leur sœur aînée Louise.

Nicolas et Aymeric auraient été baptisés par le père Guy Gilbert en 2007 dans sa ferme du sud de la France, mais cette rumeur n'a pas été confirmée par le Palais.   Par contre, leur première communion a eu lieu en 2014 en l'église de Bonlez (paroisse de la famille Coombs) dans le Brabant wallon, en présence du roi Philippe et de ses quatre enfants, du roi Albert et de la reine Paola, de la princesse Léa, du duc et de la duchesse de Castro et de leurs deux filles, de la princesse Marie-Astrid de Luxembourg et de la princesse Sophie d'Arenberg (marraine du prince Laurent).

Enfance et formation

La princesse Louise, les princes Nicolas et Aymeric habitent la Villa Clémentine à Tervuren, qui est mise à la disposition de leur père par la Donation Royale depuis les années 1990. Ils ont été scolarisés au lycée français Jean Monet à Uccle, où les jumeaux ont obtenu leur bac en 2024. 

Ils accompagnent de temps en temps leurs parents lors d'activités publiques, où ils paraissent toujours très à l'aise.

Le prince Nicolas a effectué 12 activités officielles en 2018,  9 activités officielles en 2019,  0 activité officielle en 2020 (Covid),  1 activité officielle en 2021,  3 activités officielles en 2022,  5 activités officielles en 2023.

Le prince Aymeric a effectué 11 activités officielles en 2018,  8 activités officielles en 2019,  0 activité officielle en 2020 (Covid),  1 activité officielle en 2021,  4 activités officielles en 2022,   6 activités officielles en 2023. 

En septembre 2024, les deux princes intègrent l'école militaire de Saffraanberg à Saind-Trond, pour suivre l'année préparatoire à l'Ecole Royale Militaire. 

Le prince Aymeric et les réseaux sociaux

Si le prince Nicolas est très discret, son frère Aymeric ne se cache pas sur les réseaux sociaux. Sur Instagram, il n'hésite pas à poster des photos de sa petite amie, de la villa "Les Romarins" de ses royaux grands-parents dans le sud de la France. Grand amateur d'automobile, il publie également des photos de belles voitures de luxe. Son profil Instagram est évidemment scruté et commenté par les journalistes belges... 

Durant l'été 2024, la presse interroge le prince Laurent sur les photos de son fils Aymeric dans le sud de la France :    "Aymeric a trouvé un job étudiant comme serveur dans un restaurant à Saint-Tropez. Il aime sortir et voulait le faire en vacances. Je lui ai dit :  "Ecoute, si tu veux faire la fête, tu dois d'abord travailler".  Et il le fait avec beaucoup de plaisir. Quiconque veut dépenser de l'argent doit en connaître la valeur et je le lui ai fait clairement comprendre". 

Le prince Laurent parle également de son autre fils le prince Nicolas :   "Et si Aymeric fait la fête, Nicolas pas du tout. Parlez-lui de soirées et il s'enfuit ! Donnez-lui un écran et il est heureux. En plus, il poursuit sa passion du bodybuilding. Vous devriez le voir aujourd'hui :  c'est devenu une armoire à glace. Il est 15 cm plus grand et un tiers plus large que moi. Et tout en muscles!". 

Leur avenir

Suite à la réforme des dotations en 2013,  les princes Nicolas et Aymeric ne recevront pas de dotation et n'auront aucun rôle officiel. De même, comme ils ne sont que petits-enfants de souverains, ils ne pourront transmettre le titre de "prince de Belgique" à leurs enfants, mais bien celui de prince de Saxe-Cobourg-Gotha (le nom d'origine de notre dynastie).

Ajoutons qu'à la mort de la reine Paola,  les trois enfants deviendront co-propriétaires de l'ancien presbytère de Villers-sur-Lesse, acheté et restauré par l'ancienne souveraine qui a décidé de leur en faire donation.

lundi 2 juillet 2018

Activités royales en juin 2018

                                     
                                          Edition numérique des abonnés

9 audiences pour le Roi :   le premier ministre Charles Michel (reçu 2 fois), le président d'Angola Joao Lourenço et son épouse, le président du Rwanda Paul Kagamé, le président du comité militaire de l'Otan le général Pavel, le président du Liberia George Weah, la ministre bruxelloise de l'Environnement Céline Fremault, le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, la chief exécutive de Hong Kong Carrie Lam

22 activités officielles pour le Roi :  concert de clôture du Concours Musical Reine Elisabeth, déjeuner avec les chefs d'Etat et de gouvernement du Benelux, visite du secrétariat général du Benelux, cérémonie au palais des Beaux-Arts pour les 60 ans du Benelux, réunion de travail à la FEB sur le thème de l'énergie, réception à Laeken pour les nouveaux ambassadeurs accrédités à Bruxelles, rencontre à Tubize avec l'équipe nationale belge de football, visite de l'Institut Royal pour le Patrimoine Artistique, remise du Prix Francqui 2018, inauguration de GAN Belgique, 400ème anniversaire du Mont-de-Piété, visite des studios de création de dessins animés à Charleroi, visite des éditions Dupuis à Charleroi, réunion de travail avec des femmes actives dans les cultes reconnus et la laïcité, match de football Belgique-Tunisie à la Coupe du Monde, visite d'une ferme urbaine à Anderlecht, visite de la direction de l'Appui aérien de la police fédérale à Melsbroek   +  5 activités officielles lors du voyage d'Etat du gouverneur général d'Australie et son épouse en Belgique (accueil officiel sur la place des Palais, déjeuner au palais royal, dîner de gala au château de Laeken, Waterfront à Ostende, Waterfront à Wenduine).

21 activités officielles pour la Reine :   rencontre avec le président d'Angola Joao Lourenço et son épouse, concert de clôture du Concours Musical Reine Elisabeth, cérémonie d'ouverture des Journées Européennes de Développement, rencontre avec Kristina Georgieva (Banque Mondiale), rencontre avec Jayathma Wickramanayake (ONU), rencontre avec Pramila Patten (ONU), rencontre avec Nadia Murad (activiste pour les droits de l'homme), réception à Laeken pour les nouveaux ambassadeurs accrédités à Bruxelles, visite d'un projet de microfinance à Gand, remise du Prix fédéral de lutte contre la pauvreté 2018, visite de l'Institut Royal pour le Patrimoine Artistique, réunion de travail sur les ODD avec l'asbl d'entrepreneuriat féminin Markant, table ronde à Anderlecht avec des entreprises prenant part à la mise en oeuvre des ODD, 2ème édition de la randonnée à vélo Bruxelles-Tour, réunion de travail avec des femmes actives dans les cultes reconnus et la laïcité, gala de l'Ecole Royale de Ballet d'Anvers   +  5 activités officielles lors du voyage d'Etat du gouverneur général d'Australie et son épouse en Belgique (accueil officiel sur la place des Palais, déjeuner au palais royal, dîner de gala au château de Laeken, Waterfront à Ostende, Waterfront à Wenduine).

0 activité officielle pour le roi Albert II et la reine Paola

1 activité officielle pour les princes Gabriel et Emmanuel :   match de football Belgique-Tunisie à la Coupe du Monde

0 activité officielle pour les princesses Elisabeth et Eléonore

31 activités officielles pour la princesse Astrid :  séminaire de préparation de la mission économique   + 30 activités officielles lors de la mission économique en Argentine et en Uruguay (breefing de début de mission, petit-déjeuner "Success Stories" organisé par la FEB, ouverture d'un séminaire sur les smart cities, rencontre avec le ministre argentin des Affaires étrangères, inauguration d'une statue de Rik Wouters, nomination de la princesse comme invitée d'honneur de la ville de Buenos Aires, dîner d'affaires à l'ambassade belge, rencontre avec la vice-présidente argentine, rencontre avec le ministre argentin des Finances, cocktail de clôture d'un séminaire sur les ponts et voies fluviales, concert du groupe belge Soledad, petit-déjeuner de travail au palais San Martin, rencontre avec le président argentin Mauricio Macri et son épouse, séminaire sur les droits de l'homme, lunch organisé par la FEB, cérémonie de signature de contrats, réception officielle belge, visite de GlaxoSmithKline, séminaire sur les technologies nucléaires, rencontre avec la vice-présidente d'Uruguay, visite du terminal de Katoen Natie, rencontre avec le ministre des Finances, rencontre avec le ministre des Transports, réception officielle belge, inauguration de l'entrepôt Torres Garcia, déjeuner officiel avec le ministre des Affaires étrangères, séminaire sur la coopération audiovisuelle, nomination de la princesse comme citoyenne d'honneur de Montevideo, cérémonie de signature de contrats).

1 activité officielle pour le prince Lorenz :   20ème anniversaire de la Chaîne de l'Espoir Belgique

5 activités officielles pour le prince Laurent :   funérailles des deux policières tuées dans l'attentat de Liège, visite de l'exposition sur les Schtroumpfs à Brussels Expo, inauguration du dispensaire de Gand de la Fondation Prince Laurent, inauguration de l'exposition "Amazings Art Experience" à Kortrijk Expo, dîner-débat sur les migrations écologiques en présence de Jacques Attali

0 activité officielle pour la princesse Claire

1 activité officielle pour la princesse Louise :   visite de l'exposition sur les Schtroumpfs à Brussels Expo

2 activités officielles pour les princes Nicolas et Aymeric :  visite de l'exposition sur les Schtroumpfs à Brussels Expo, inauguration de l'exposition "Amazings Art Experience" à Kortrijk Expo

Récapitulatif des activités officielles de janvier à juin 2018 (source :   www.monarchie.be) :

Roi :   141 activités officielles  +  50 audiences

Reine :   145 activités officielles

Princesse Astrid :   39 activités officielles

Prince Laurent :   23 activités officielles

Reine Paola :   12 activités officielles

Princesse Claire :   12 activités officielles

Prince Lorenz :   8 activités officielles

Roi Albert II :   8 activités officielles

Princesse Louise, princes Nicolas et Aymeric :   7 activités officielles

Princesse Elisabeth, princes Gabriel et Emmanuel :   2 activités officielles

Princesse Eléonore :   1 activité officielle