Fils du roi Léopold Ier et de la reine Louise-Marie, Léopold naît en 1835 à Bruxelles. Des professeurs viennent lui enseigner l'histoire, la géographie, l'économie politique, la religion, etc. L'écrivain Henri Conscience lui apprend le néerlandais. Son enfance est assombrie par le décès de sa mère en 1850.
En 1853, le prince Léopold devient sénateur de droit. A plusieurs reprises, il prononce des discours suggérant l'aggrandissement du port d'Anvers, la nécessité d'une politique d'expansion coloniale et de grands travaux dans la capitale. Sa vie familiale n'est pas très heureuse : mariage politique sans aucun amour avec l'archiduchesse Marie-Thérèse d'Autriche, décès de leur fils Léopold, mariages ratés de leurs filles Louise et Stéphanie. Seule la princesse Clémentine trouvera le bonheur...après la mort de ses parents.
Léopold II monte sur le trône en 1865. Grâce à son statut de neutralité, la Belgique réussit à se maintenir en dehors des conflits internationaux du XIXème siècle. Léopold II s'efforce de rendre notre pays moins vulnérable : il obtient la construction des fortifications de Liège, Namur et Anvers, et la réforme du service militaire qu'il signe quelques jours avant sa mort en 1909. Auparavant, le recrutement de l'armée belge se faisait sur le volontariat et le tirage au sort avec possibilité de se faire remplacer (moyennant une somme d'argent). Ce système est aboli en 1909 et remplacé par le service d'un fils par famille.
C'est sous le règne de Léopold II que sont votées d'importantes lois sociales : suppression du livret d'ouvrier, droit de former des syndicats, âge d'admission des enfants dans les usines fixé à 12 ans, interdiction du travail de nuit aux enfants de moins de 16 ans et du travail souterrain pour les femmes de moins de 21 ans, réparations pour les accidents de travail, repos dominical, etc.
Fortement industrialisée, la Belgique manque de matières premières. C'est la raison principale pour laquelle Léopold II s'intéresse à l'Afrique centrale et plus précisément à la région du fleuve Congo que vient de reconnaître l'explorateur anglo-américain Stanley. Dès son retour en Europe, il rencontre le Roi qui fonde en 1878 le Comité d'études du Haut-Congo. Le Congrès de Berlin en 1885 reconnaît l'Etat indépendant du Congo avec le roi Léopold comme souveran. Ce dernier lègue sa colonie à la Belgique en 1908.
Surnommé le roi bâtisseur, Léopold II entreprend de grands travaux dans la capitale : transformation du palais royal, création de grandes avenues et de parcs publics, construction des serres royales de Laeken et des arcades du Cinquantenaire, etc. Il développe également la station balnéaire d'Ostende où il séjourne régulièrement.
Matthieu Longue a écrit une biographie objective, sérieuse et agréable à lire. Il parle à la fois de la vie privée et du règne de Léopold II, tout en rappelant la situation politique, économique, sociale, religieuse et militaire de la Belgique à cette époque. Seule lacune : il manque un chapitre sur les origines et le fonctionnement de la Donation Royale, créée en 1903 par Léopold II.
Je laisse à l'auteur le soin de conclure : "Léopold II s'est vu affublé d'une bien vilaine étiquette dans la mémoire collective belge et ne mérite pas la réputation infamante qu'on lui attribue généralement car, d'après nous, sans sombrer dans l'apologie léopoldiste, il demeure, sans doute encore plus que son père, notre plus grand roi et nous lui souhaitons de reposer en paix, pour l'éternité, au panthéon des hommes illustres qui, de par leur destinée, ont écrit l'Histoire. Toujours à notre avis, seules ses frasques et sa passivité complice concernant les crimes du régime léopoldien au Congo ternissent le blason royal. Pourtant, sans oublier ce fait déplorable, cette bien vilaine souillure ne suffit pas à effacer le souvenir de l'action bénéfique d'un souverain qui oeuvra au service de ses compatriotes et de la grandeur de la nation".
vendredi 30 octobre 2009
"Léopold II : une vie à pas de géant" (Matthieu Longue)
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mardi 13 octobre 2009
Nouveau livre sur Laurent et Claire de Belgique
1° Passionné par l'histoire belge contemporaine, Vincent Leroy (www.vincentleroy.be) est l'auteur de quatre précédents ouvrages : "Chroniques du règne d'Albert II", "Le poète belge Emile Verhaeren", "Le prince Charles de Belgique" et "Les 70 ans de la reine Paola".
2° Son nouveau livre est une biographie du prince Laurent et de la princesse Claire. Né en 1963, Laurent de Belgique est le fils cadet du roi Albert et de la reine Paola. Sa jeunesse n'est pas très heureuse entre les problèmes conjugaux de ses parents et ses résultats scolaires médiocres. Après l'accession au trône de son père en 1993, Laurent sort de l'ombre et trouve sa voie en s'investissant en faveur de l'eau, de l'environnement et des animaux. En 2007, le prince est cité comme témoin dans un procès à Hasselt et est emporté par une tempête médiatique qui ternit sa popularité. Sur le plan privé, il fait un mariage d'amour en 2003 avec Claire Coombs, une charmante géomètre belgo-britannique. Leur mariage est marqué par la méditation du père Guy Gilbert. Le couple a trois enfants : la princesse Louise, les princes Nicolas et Aymeric.
3° Si vous ne trouvez pas ce livre en librairie, vous pouvez le commander directement auprès des Editions Imprimages à Mariembourg (http://www.imprimages.be/).
4° Voici la présentation de ce livre sur d'autres blogs :
Noblesse et Royautés : www.noblesseetroyautes.com/nr01/?p=20465
Edmée De Xhavée : http://edmee.de.xhavee.over-blog.com/article-le-roi-et-moi-38081108.html
Appoline Elter : http://editionsdelermitage.skynetblogs.be/post/7397273/le-prince-laurent-et-la-princesse-claire
Delphine Gillès : http://delphine-encoreetencore.blogspot.com/2009/12/le-prince-laurent-et-la-princesse.html
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samedi 10 octobre 2009
Le rôle politique du Roi en 2007
Le roi Albert va connaître la plus grave et la plus longue crise politique de son règne. A l'exception du MR, les partis du gouvernement sortant (VLD, MR, PS et SPA/Spirit) sont les perdants des élections législatives du 10 juin 2007. En Flandre, le grand gagnant est le CD&V, allié aux nationalistes flamingants du NVA. Le MR devient le premier parti wallon, devant le PS, le CDH et Ecolo. Pour la première fois depuis très longtemps, l'extrême-droite ne progresse plus dans aucune des trois régions et le Vlaams Belang perd même un siège à la Chambre. Profitant de la médiatisation des problèmes environnementaux par Nicolas Hulot, Al Gore et la communauté scientifique, les partis écologistes progressent par rapport à leurs résultats de 2003 et 2004.
Le premier ministre Guy Verhofstadt présente le 11 juin la démission de son gouvernement au Roi, qui rencontre ensuite durant deux jours les présidents de la Chambre, du Sénat et des partis démocratiques. Comme il l'avait fait en 1999 et 2003, Albert choisit, le 12 juin en soirée, un informateur francophone : Didier Reynders (MR).
Trois semaines après sa nomination, ce dernier remet, le 4 juillet 2007, son rapport final au Roi après avoir organisé de nombreuses tables rondes et rencontré 450 personnes. Le lendemain, Albert II demande à son ancien premier ministre Jean-Luc Dehaene (CD&V) de faire un travail de médiation afin de faciliter la formation du futur gouvernement fédéral. Après avoir prôné une coalition entre les sociaux-chrétiens et les libéraux, il demande, le 15 juillet, à être déchargé de sa mission. Le Roi nomme ensuite formateur Yves Leterme, leader du CD&V/NVA, le parti ayant le plus de sièges à la Chambre.
Après un mois de pénibles négociations au château de Val Duchesse, Yves Leterme rencontre Albert II le 17 août pour lui faire son quatrième rapport intermédiaire sur l'avancée de son travail. Vu les tensions communautaires entre les partis francophones et flamands, le Roi décide de suspendre les négociations et d'entamer de nouvelles consultations politiques avec les présidents des quatre partis de l' "Orange bleue" : Jo Vandeurzen (CD&V), Didier Reynders (MR), Bart Somers (VLD) et Joëlle Milquet (CDH). Le 19 août, Albert II reçoit à nouveau Yves Leterme et lui demande de mener des contacts informels avant de recommencer de nouvelles négociations. Mais le formateur jete l'éponge quatre jours plus tard.
Le 23 août, le souverain dîne pendant plus de trois heures au château du Belvédère avec son ancien informateur Didier Reynders et sollicite son aide pour trouver une ou deux personnalité(s) capable(s) de plaire aux quatre partis de l' "Orange bleue" et de trouver un compromis acceptable par le nord et par le sud sur le plan communautaire. Il rencontre ensuite le 25 août le président de la Chambre Herman Van Rompuy et le président du Sénat Armand De Decker. On s'oriente alors vers la piste d'un tandem de médiateurs Herman De Croo (VLD)-Raymond Langendries (CDH), mais Yves Leterme fait savoir en coulisses qu'il n'y est pas favorable.
Le Palais annonce le 27 août que "dans le cadre de la crise politique, le Roi va recevoir successivement en audience certains ministres d'Etat qui ont une grande expérience des crises communautaires dans notre pays". C'est la première fois depuis le début de son règne qu'Albert II fait appel de façon officielle aux conseils des ministres d'Etat, considérés comme les "sages du royaume". Il consulte durant trois jours Guy Verhofstadt, Jean-Luc Dehaene, Wilfried Martens, Philippe Moureaux, Gérard Deprez, Willy Claes, Philippe Busquin, Jos Geysels, Charles-Ferdinand Nothomb, José Daras, Raymond Langendries, Herman De Croo et Louis Michel.
Au terme de ces audiences le 29 août, le Roi confie une "mission d'exploration" à Herman Van Rompuy, président de la Chambre et membre discret du CD&V/NVA, qui l'informe chaque semaine de son travail. Pendant un mois, il réussit à rétablir un climat de confiance entre les partenaires de l' "Orange bleue", mais n'obtient aucun résultat concret.
Le 29 septembre, Yves Leterme est renommé formateur par Albert II. Après quelques accords dans le domaine socio-économique, de nouvelles tensions communautaires surviennent le 7 novembre, lorsque les députés flamands votent la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde en commission de l'Intérieur de la Chambre. Les quatre partis démocratiques francophones décident d'entamer une procédure juridique appelée le conflit d'intérêts. Le lendemain, le Roi reçoit en audience Yves Leterme et lui demande de poursuivre sa tâche, vu que les quatre partis de l' "Orange bleue" ne réclamaient pas sa démission. Dans le communiqué diffusé par le Palais, il précise que "la constitution rapide d'un gouvernement fédéral est importante pour le bien-être de tous les citoyens de notre pays, pour la crédibilité de la Belgique et sa nécessaire cohésion". Albert II charge, par ailleurs, le président du Sénat Armand De Decker et le président de la Chambre Herman Van Rompuy de "prendre une initiative afin d'entamer un dialogue sur la poursuite de l'élaboration équilibrée de nos institutions et un renforcement de la cohésion entre les communautés", selon ce communiqué royal exceptionnellement détaillé.
La situation étant à nouveau bloquée, le souverain reçoit, les 12 et 13 novembre, les présidents des partis démocratiques, puis à nouveau Armand De Decker et Herman Van Rompuy. Le Palais diffuse, dans la soirée du 13 novembre, ce communiqué : "Il ressort des audiences du Roi de ces derniers jours que même s'il y a de nettes différences sur la méthode à suivre, il y a aussi une volonté largement partagée d'organiser un dialogue sur la poursuite de l'élaboration équilibrée de nos institutions et un renforcement de la cohésion entre les communautés". Yves Leterme reste formateur, même si les négociations pour former un gouvernement sont arrêtées.
A l'initiative de Marie-Claire Houard, une citoyenne liégeoise, soutenue par l'asbl Pro Belgica et l'asbl BPlus, plus de 35.000 Wallons, Flamands et Bruxellois participent à la manifestation nationale organisée le dimanche 18 novembre à Bruxelles. Marie-Claire Houard remet à Armand De Decker la pétition trilingue en faveur de l'unité de la Belgique qu'elle a lancée en août 2007 et qui a récolté 140.000 signatures. Une Fête de l'Unité est ensuite organisée dans le parc du Cinquantenaire. Cette journée est le plus important rassemblement patriotique durant ces six mois de crise politique.
Le 23 novembre, les présidents de la Chambre et du Sénat vont expliquer au Roi leur proposition de création d'une convention composée d'experts, de parlementaires et de membres des différents gouvernements. Yves Leterme n'arrive cependant pas à relancer les négociations au sein de l' "Orange bleue" et décide de démissionner le samedi 1er décembre. Les néerlandophones accusent le CDH d'être responsable de cet échec, tandis que les francophones désignent la NVA (alliée du CD&V)...
Albert II recontre ensuite, à trois reprises, le premier ministre sortant Guy Verhofstadt, qui accepte, le 3 décembre, de mener des contacts et de réfléchir à la manière de sortir de la crise politique que traverse la Belgique depuis six mois. Une semaine plus tard, le Roi le charge de former un gouvernement intérimaire pour gérer les dossiers urgents. L'accord tant attendu intervient dans la nuit du 18 au 19 décembre entre le CD&V/NVA, le VLD, le PS, le MR et le CDH. Le gouvernement Verhofstadt III prête serment devant le souverain le 21 décembre 2007. Il compte 14 ministres et aucun secrétaire d'Etat. Yves Leterme est vice-premier ministre, ministre du Budget, de la Mobilité et des Réformes Institutionnelles.
Le premier ministre Guy Verhofstadt présente le 11 juin la démission de son gouvernement au Roi, qui rencontre ensuite durant deux jours les présidents de la Chambre, du Sénat et des partis démocratiques. Comme il l'avait fait en 1999 et 2003, Albert choisit, le 12 juin en soirée, un informateur francophone : Didier Reynders (MR).
Trois semaines après sa nomination, ce dernier remet, le 4 juillet 2007, son rapport final au Roi après avoir organisé de nombreuses tables rondes et rencontré 450 personnes. Le lendemain, Albert II demande à son ancien premier ministre Jean-Luc Dehaene (CD&V) de faire un travail de médiation afin de faciliter la formation du futur gouvernement fédéral. Après avoir prôné une coalition entre les sociaux-chrétiens et les libéraux, il demande, le 15 juillet, à être déchargé de sa mission. Le Roi nomme ensuite formateur Yves Leterme, leader du CD&V/NVA, le parti ayant le plus de sièges à la Chambre.
Après un mois de pénibles négociations au château de Val Duchesse, Yves Leterme rencontre Albert II le 17 août pour lui faire son quatrième rapport intermédiaire sur l'avancée de son travail. Vu les tensions communautaires entre les partis francophones et flamands, le Roi décide de suspendre les négociations et d'entamer de nouvelles consultations politiques avec les présidents des quatre partis de l' "Orange bleue" : Jo Vandeurzen (CD&V), Didier Reynders (MR), Bart Somers (VLD) et Joëlle Milquet (CDH). Le 19 août, Albert II reçoit à nouveau Yves Leterme et lui demande de mener des contacts informels avant de recommencer de nouvelles négociations. Mais le formateur jete l'éponge quatre jours plus tard.
Le 23 août, le souverain dîne pendant plus de trois heures au château du Belvédère avec son ancien informateur Didier Reynders et sollicite son aide pour trouver une ou deux personnalité(s) capable(s) de plaire aux quatre partis de l' "Orange bleue" et de trouver un compromis acceptable par le nord et par le sud sur le plan communautaire. Il rencontre ensuite le 25 août le président de la Chambre Herman Van Rompuy et le président du Sénat Armand De Decker. On s'oriente alors vers la piste d'un tandem de médiateurs Herman De Croo (VLD)-Raymond Langendries (CDH), mais Yves Leterme fait savoir en coulisses qu'il n'y est pas favorable.
Le Palais annonce le 27 août que "dans le cadre de la crise politique, le Roi va recevoir successivement en audience certains ministres d'Etat qui ont une grande expérience des crises communautaires dans notre pays". C'est la première fois depuis le début de son règne qu'Albert II fait appel de façon officielle aux conseils des ministres d'Etat, considérés comme les "sages du royaume". Il consulte durant trois jours Guy Verhofstadt, Jean-Luc Dehaene, Wilfried Martens, Philippe Moureaux, Gérard Deprez, Willy Claes, Philippe Busquin, Jos Geysels, Charles-Ferdinand Nothomb, José Daras, Raymond Langendries, Herman De Croo et Louis Michel.
Au terme de ces audiences le 29 août, le Roi confie une "mission d'exploration" à Herman Van Rompuy, président de la Chambre et membre discret du CD&V/NVA, qui l'informe chaque semaine de son travail. Pendant un mois, il réussit à rétablir un climat de confiance entre les partenaires de l' "Orange bleue", mais n'obtient aucun résultat concret.
Le 29 septembre, Yves Leterme est renommé formateur par Albert II. Après quelques accords dans le domaine socio-économique, de nouvelles tensions communautaires surviennent le 7 novembre, lorsque les députés flamands votent la scission de l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde en commission de l'Intérieur de la Chambre. Les quatre partis démocratiques francophones décident d'entamer une procédure juridique appelée le conflit d'intérêts. Le lendemain, le Roi reçoit en audience Yves Leterme et lui demande de poursuivre sa tâche, vu que les quatre partis de l' "Orange bleue" ne réclamaient pas sa démission. Dans le communiqué diffusé par le Palais, il précise que "la constitution rapide d'un gouvernement fédéral est importante pour le bien-être de tous les citoyens de notre pays, pour la crédibilité de la Belgique et sa nécessaire cohésion". Albert II charge, par ailleurs, le président du Sénat Armand De Decker et le président de la Chambre Herman Van Rompuy de "prendre une initiative afin d'entamer un dialogue sur la poursuite de l'élaboration équilibrée de nos institutions et un renforcement de la cohésion entre les communautés", selon ce communiqué royal exceptionnellement détaillé.
La situation étant à nouveau bloquée, le souverain reçoit, les 12 et 13 novembre, les présidents des partis démocratiques, puis à nouveau Armand De Decker et Herman Van Rompuy. Le Palais diffuse, dans la soirée du 13 novembre, ce communiqué : "Il ressort des audiences du Roi de ces derniers jours que même s'il y a de nettes différences sur la méthode à suivre, il y a aussi une volonté largement partagée d'organiser un dialogue sur la poursuite de l'élaboration équilibrée de nos institutions et un renforcement de la cohésion entre les communautés". Yves Leterme reste formateur, même si les négociations pour former un gouvernement sont arrêtées.
A l'initiative de Marie-Claire Houard, une citoyenne liégeoise, soutenue par l'asbl Pro Belgica et l'asbl BPlus, plus de 35.000 Wallons, Flamands et Bruxellois participent à la manifestation nationale organisée le dimanche 18 novembre à Bruxelles. Marie-Claire Houard remet à Armand De Decker la pétition trilingue en faveur de l'unité de la Belgique qu'elle a lancée en août 2007 et qui a récolté 140.000 signatures. Une Fête de l'Unité est ensuite organisée dans le parc du Cinquantenaire. Cette journée est le plus important rassemblement patriotique durant ces six mois de crise politique.
Le 23 novembre, les présidents de la Chambre et du Sénat vont expliquer au Roi leur proposition de création d'une convention composée d'experts, de parlementaires et de membres des différents gouvernements. Yves Leterme n'arrive cependant pas à relancer les négociations au sein de l' "Orange bleue" et décide de démissionner le samedi 1er décembre. Les néerlandophones accusent le CDH d'être responsable de cet échec, tandis que les francophones désignent la NVA (alliée du CD&V)...
Albert II recontre ensuite, à trois reprises, le premier ministre sortant Guy Verhofstadt, qui accepte, le 3 décembre, de mener des contacts et de réfléchir à la manière de sortir de la crise politique que traverse la Belgique depuis six mois. Une semaine plus tard, le Roi le charge de former un gouvernement intérimaire pour gérer les dossiers urgents. L'accord tant attendu intervient dans la nuit du 18 au 19 décembre entre le CD&V/NVA, le VLD, le PS, le MR et le CDH. Le gouvernement Verhofstadt III prête serment devant le souverain le 21 décembre 2007. Il compte 14 ministres et aucun secrétaire d'Etat. Yves Leterme est vice-premier ministre, ministre du Budget, de la Mobilité et des Réformes Institutionnelles.
jeudi 1 octobre 2009
Activités royales en septembre 2009
8 audiences pour le Roi : le premier ministre Herman Van Rompuy, le ministre du Budget Guy Vanhengel, la présidente du parlement wallon Emily Hoyos, ainsi que les ambassadeurs du Bangladesh, Rwanda, Arménie, Egypte et Grenade venus porter leurs lettres de créance.
11 activités officielles pour le prince Philippe : réception au palais des Beaux-Arts pour ses membres patrons, rencontre avec l'équipe militaire belge ayant remporté une médaille d'or en chute libre, inauguration de la gare d'Anvers, inauguration de la gare de Liège-Guillemins, soirée de gala du comité de soutien de Flandre Orientale de la Fondation Roi Baudouin, lancement des Assises de l'Interculturalité, inauguration du Brussels Meeting Center Square, visite du foyer pour handicapés Tibériade à Dottignies, inauguration de l'exposition "C'est notre Terre-2. De Kyoto à Copenhague", conférence "Climate and Jobs - The EU's Global Agenda", et visite du siège de BASF en Allemagne.
8 activités officielles pour la princesse Mathilde : réception au palais des Beaux-Arts pour ses membres patrons, lancement du Partenariat européen de lutte contre le cancer, soirée de gala du comité de soutien de Flandre Orientale de la Fondation Roi Baudouin, visite de Kind en Gezin à Anvers, inauguration du nouveau Musée M à Louvain, inauguration du Brussels Meeting Center Square, inauguration de l'expo "C'est notre Terre-2. De Kyoto à Copenhague", journée internationale de l'alphabétisation à Bruxelles.
4 activités officielles pour la princesse Astrid : réunion à Bonn du conseil honoraire du Comité International Paralympique, 50ème anniversaire du centre communautaire laïc juif de Bruxelles, 10ème journée contre le cancer à Alost et visite de l'Institut Reine Elisabeth à Ostduinkerke.
1 activité officielle pour la princesse Claire : visite du Centre des métiers du patrimoine La Paix-Dieu à Amay.
0 activité officielle en septembre pour les reines Paola et Fabiola, les princes Lorenz et Laurent.
Résumé de leurs activités de janvier à septembre 2009 (source : http://www.monarchie.be/) :
Roi Albert : 45 activités officielles + 95 audiences + voyage d'Etat en Roumanie
Prince Philippe : 61 activités officielles + missions économiques au Mexique, au Panama et en Corée du Sud + voyage au Kazakhstan pour le départ de Frank De Winne dans l'espace
Princesse Mathilde : 66 activités officielles + mission économique au Mexique
Reine Paola : 41 activités officielles + voyage d'Etat en Roumanie
Princesse Astrid : 37 activités officielles + mission contre la malaria aux Emirats Arabes Unis, au Qatar et en Arabie Saoudite
Princesse Claire : 23 activités officielles
Prince Laurent : 16 activités officielles
Prince Lorenz : 15 activités officielles
Reine Fabiola : 13 activités officielles
11 activités officielles pour le prince Philippe : réception au palais des Beaux-Arts pour ses membres patrons, rencontre avec l'équipe militaire belge ayant remporté une médaille d'or en chute libre, inauguration de la gare d'Anvers, inauguration de la gare de Liège-Guillemins, soirée de gala du comité de soutien de Flandre Orientale de la Fondation Roi Baudouin, lancement des Assises de l'Interculturalité, inauguration du Brussels Meeting Center Square, visite du foyer pour handicapés Tibériade à Dottignies, inauguration de l'exposition "C'est notre Terre-2. De Kyoto à Copenhague", conférence "Climate and Jobs - The EU's Global Agenda", et visite du siège de BASF en Allemagne.
8 activités officielles pour la princesse Mathilde : réception au palais des Beaux-Arts pour ses membres patrons, lancement du Partenariat européen de lutte contre le cancer, soirée de gala du comité de soutien de Flandre Orientale de la Fondation Roi Baudouin, visite de Kind en Gezin à Anvers, inauguration du nouveau Musée M à Louvain, inauguration du Brussels Meeting Center Square, inauguration de l'expo "C'est notre Terre-2. De Kyoto à Copenhague", journée internationale de l'alphabétisation à Bruxelles.
4 activités officielles pour la princesse Astrid : réunion à Bonn du conseil honoraire du Comité International Paralympique, 50ème anniversaire du centre communautaire laïc juif de Bruxelles, 10ème journée contre le cancer à Alost et visite de l'Institut Reine Elisabeth à Ostduinkerke.
1 activité officielle pour la princesse Claire : visite du Centre des métiers du patrimoine La Paix-Dieu à Amay.
0 activité officielle en septembre pour les reines Paola et Fabiola, les princes Lorenz et Laurent.
Résumé de leurs activités de janvier à septembre 2009 (source : http://www.monarchie.be/) :
Roi Albert : 45 activités officielles + 95 audiences + voyage d'Etat en Roumanie
Prince Philippe : 61 activités officielles + missions économiques au Mexique, au Panama et en Corée du Sud + voyage au Kazakhstan pour le départ de Frank De Winne dans l'espace
Princesse Mathilde : 66 activités officielles + mission économique au Mexique
Reine Paola : 41 activités officielles + voyage d'Etat en Roumanie
Princesse Astrid : 37 activités officielles + mission contre la malaria aux Emirats Arabes Unis, au Qatar et en Arabie Saoudite
Princesse Claire : 23 activités officielles
Prince Laurent : 16 activités officielles
Prince Lorenz : 15 activités officielles
Reine Fabiola : 13 activités officielles
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