Notre famille royale est bien décidée à poursuivre ses liens privilégiés avec la Chine, comme le raconte cet article bien documenté de Royalement Blog : http://royalementblog.blogspot.be/2011/11/la-famille-royale-belge-et-la-chine.html . En effet, au printemps 2014, le président chinois Xi Jinping fut le premier chef d'Etat à être reçu en voyage d'Etat en Belgique par notre nouveau roi. On se souvient de leur visite médiatique auprès des deux pandas du parc Pairi Daiza. Ravi de sa visite, le président chinois a aussitôt invité Philippe et Mathilde à se rendre à leur tour en Chine pour un voyage d'Etat (le premier de leur règne). Notons que le Roi s'est déjà rendu neuf fois en Chine : voyage privé en 1986, cinq missions économiques, Jeux Olympiques de Pékin en 2008 et Exposition Universelle de Shanghai en 2010.
Partie de Bruxelles le 20 juin, la délégation était composée du couple royal, de leurs conseillers et agents de sécurité, du ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, une trentaine de journalistes, 110 patrons d'entreprises ou d'organisation (Bekaert, BPost, Ice Watch, Liege Airport, Solvay, UCB, Pairi Daiza, Proximus, Pierre Marcolini, p.ex.), 14 universités ou hautes écoles, etc.
Premier arrêt : la ville francophile de Wuhan afin d'assister à "Han Show", le nouveau spectacle du Louviérois Franco Dragone. Plus de 200.000 spectateurs l'ont déjà vu. Un contrat d'1,5 milliard d'euros sera signé par sa société avec le milliardaire chinois Wanda, propriétaire de plusieurs parcs d'attraction. A Wuhan, nos souverains ont également visité seul ou à deux la Wuhan Citizen's Home, le siège de la Dongfeng Motor Corporation (n°2 chinois de la construction automobile et partenaire important de l' "Intelligence Valley" de Louvain-la-Neuve), une école gardienne, et assisté à un spectacle traditionnel de carillons.
Direction ensuite Pékin avec, notamment au programme, l'accueil officiel sur la place Tian'An Men, les rencontres politiques avec le président Xi Jinping et le premier ministre Li Keqiang, la visite de Geely qui est propriétaire de la marque Volvo (dont une usine est située à Gand, visitée l'an dernier par le couple présidentiel chinois), la visite du Centre Ullens d'Art Contemporain (collection privée d'un couple belge proche de Philippe et Mathilde), un dîner privé avec le couple présidentiel chinois. On retiendra aussi l'image de la promenade du couple royal sur la Grande Muraille avec le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders et les ministres-présidents des trois régions. C'est la première fois qu'ils sont réunis dans un voyage d'Etat. Le couple royal, le gouvernement fédéral et les trois régions étaient décidés à montrer une image unie de la Belgique à nos interlocuteurs chinois.
Nos souverains se sont ensuite rendus à Shanghai, Suzhou et Shenzhen. Quelques jours plus tard, les premiers ministres belge Charles Michel et Li Keqiang se sont rencontrés à Bruxelles et ont annoncé la signature de contrats et d'accords entre Belges et Chinois pour un montant total de 18 milliards d'euros!
Conclusions?
10/10 pour le Roi qui a bien mené son premier voyage d'Etat. Le courant passe bien entre lui et le président chinois qui l'a rencontré pendant 4h45 à Pékin (un privilège qu'ont peu de chefs d'Etat). Bons contacts également avec les responsables politiques, les journalistes et les hommes d'affaires qui sont revenus satisfaits de Chine. De très nombreux contrats ont été signés.
9/10 pour la Reine qui a accompli ses activités officielles avec le professionnalisme et l'aisance qu'on lui connaît. Bonne idée de diversifier les couturiers belges qu'elle porte lors du voyage : Edouard Vermeulen évidemment, mais aussi Dries Van Noten, Bernard Depoorter ou la Maison Ullens. Par contre, étant dans un pays où le protocole n'impose pas le port de chapeau et de gants, la Reine aurait dû s'abstenir, car ils lui donnent une image guindée et vieillotte qu'on associe également au titre "Majesté" qu'on doit désormais l'appeler. Doit-elle imiter la reine Elisabeth II qui a 89 ans? Personnellement, je préfère le style vestimentaire de la reine Letizia d'Espagne qui est beaucoup plus moderne, jeune et fonctionnel.
lundi 29 juin 2015
Premier voyage d'Etat réussi pour Philippe et Mathilde
lundi 22 juin 2015
Activités de l'asbl Dynastie et Patrimoine Culturel
Sommaire de la dernière revue "Museum Dynasticum" (envoyée aux membres de l'asbl) :
- p. 2 : In Memoriam : Koningin/Reine Fabiola
- p. 5 : "Le violon de la reine Elisabeth : de la diplomatie à la musique" par Barbara de Muyser Lantwyck
- p. 11 : "Koninklijke tv-mémoires als onderdeel van een zichtbare monarchie? De televisie-interviews van koning Albert II in een breder historisch en conceptueel perspectief" par Rik Raedschelders
- p. 25 : "Panda Farnana, le roi Albert Ier et la question de la méthode éducative afro-américaine pour le Congo de 1911 à 1921" par Mathieu Zana Etambala
- p. 48 : Comptes-rendus de lecture ("Albert et Elisabeth" par la princesse Marie-Esméralda et Christophe Vachaudez, "Philippe, comte de Flandre" par Damien Bilteryst, "Trésors royaux" par Patrick Weber et Yves Gervais, etc.).
- p. 54 : Vie de l'association
Prochaines activités de l'association :
- 27 juillet à 18h : visite nocturne de l'exposition "Paysages romantiques : Marie de Flandre" au palais royal de Bruxelles, suivie d'une réception.
- 15 septembre à 18h à Bruxelles : conférence "Les abdications royales depuis 1900" par le professeur Christian Koninckx
- 8 octobre à 20h à Gand : conférence "Les abdications royales depuis 1900" par le professeur Christian Koninckx
- 27 octobre : journée Waterloo 1815 au départ de Bruxelles
- 7 décembre à 14h30 à Bruxelles : conférence "Les voyages de la reine Elisabeth en Egypte" par Jean-Michel Bruffaerts
Contact :
02/ 511.55. 78 au musdyn@skynet.be
- p. 2 : In Memoriam : Koningin/Reine Fabiola
- p. 5 : "Le violon de la reine Elisabeth : de la diplomatie à la musique" par Barbara de Muyser Lantwyck
- p. 11 : "Koninklijke tv-mémoires als onderdeel van een zichtbare monarchie? De televisie-interviews van koning Albert II in een breder historisch en conceptueel perspectief" par Rik Raedschelders
- p. 25 : "Panda Farnana, le roi Albert Ier et la question de la méthode éducative afro-américaine pour le Congo de 1911 à 1921" par Mathieu Zana Etambala
- p. 48 : Comptes-rendus de lecture ("Albert et Elisabeth" par la princesse Marie-Esméralda et Christophe Vachaudez, "Philippe, comte de Flandre" par Damien Bilteryst, "Trésors royaux" par Patrick Weber et Yves Gervais, etc.).
- p. 54 : Vie de l'association
Prochaines activités de l'association :
- 27 juillet à 18h : visite nocturne de l'exposition "Paysages romantiques : Marie de Flandre" au palais royal de Bruxelles, suivie d'une réception.
- 15 septembre à 18h à Bruxelles : conférence "Les abdications royales depuis 1900" par le professeur Christian Koninckx
- 8 octobre à 20h à Gand : conférence "Les abdications royales depuis 1900" par le professeur Christian Koninckx
- 27 octobre : journée Waterloo 1815 au départ de Bruxelles
- 7 décembre à 14h30 à Bruxelles : conférence "Les voyages de la reine Elisabeth en Egypte" par Jean-Michel Bruffaerts
Contact :
02/ 511.55. 78 au musdyn@skynet.be
jeudi 18 juin 2015
Les liens entre les princes Napoléon et notre famille royale
Les princes Jean-Christophe et Charles ont représenté la famille Napoléon aux cérémonies du bicentenaire de la bataille de Waterloo organisées ce mercredi et ce jeudi en Belgique. Ils y ont rencontré le Roi, la Reine et la princesse Astrid...qui font partie de leur famille! En effet, les deux princes descendent de nos rois Léopold Ier et Léopold II grâce à leur grand-mère/arrière-grand-mère la princesse Clémentine de Belgique (fille cadette du roi Léopold II).
Si vous voulez en savoir plus sur cette princesse, je vous invite à lire "Clémentine, princesse Napoléon" de Dominique Paoli, paru aux éditions Racine.
"Clémentine, princesse Napoléon" de Dominique Paoli (éditions Racine)
Comme tous les ouvrages de la collection "Les racines de l'histoire", ce livre est très bien documenté et agréable à lire. Dominique Paoli nous raconte avec objectivité la vie de la princesse Clémentine de Belgique (1872-1955), fille cadette du roi Léopold II et de la reine Marie-Henriette. Les très nombreuses lettres envoyées à sa sœur Stéphanie permettent de mieux comprendre sa personnalité.
Suite aux mariages de ses deux sœurs et au décès de son frère, Clémentine passe une enfance triste et solitaire au château de Laeken. Ses relations sont glaciales avec ses parents. Elle puise dans sa foi le courage de surmonter la mort de son cousin et premier amour, le prince Baudouin. La reine Marie-Henriette fuyant de plus en plus souvent la Cour pour se réfugier à Spa, la princesse Clémentine remplit les fonctions de Première Dame aux côtés du roi Léopold II, qui la protège du caractère difficile de sa mère et lui donne une indépendance dont peu de princesses célibataires pouvaient jouir à cette époque. Mais le souverain reste intraitable sur ses projets de mariage : il ne veut pas qu'elle épouse le prince Victor Napoléon afin de ne pas compromettre les relations entre la Belgique et la République française.
Opposée aux scandales, Clémentine attend le décès de ses parents pour épouser, à l'âge de 38 ans, l'homme qu'elle aime. Le couple très uni habite en Belgique et a deux enfants : Marie-Clotilde (née en 1912) et Louis (né en 1914).
Ce bonheur est assombri par la première guerre mondiale, au cours de laquelle ils trouvent refuge en Angleterre chez l'impératrice Eugénie (veuve de Napoléon III) et apportent leur aide à des œuvres de charité en faveur des soldats. Le prince Victor Napoléon s'éteint en 1926, laissant à Clémentine le devoir de s'occuper de l'éducation de leurs jeunes enfants avec qui elle s'entend très bien.
Après le mariage en 1938 de sa fille Marie-Clotilde avec le comte Serge de Witt et la naissance de son premier petit-enfant, la princesse Clémentine vit avec inquiétude la deuxième guerre mondiale car son fils Louis est engagé dans la Légion étrangère. Elle sera ensuite très fière de son comportement héroïque. La Question Royale qui sévit en Belgique autour du comportement du roi Léopold III l'attriste et l'incite à vivre la plupart du temps en France.
Les dix dernières années de sa vie sont heureuses et paisibles. En 1949, son fils épouse Alix de Foresta et peut enfin découvrir la France un an plus tard, suite à l'abrogation de la loi d'exil. Clémentine devient la grand-mère de onze petits-enfants et reçoit la Légion d'Honneur française à l'occasion de ses 80 ans. Elle s'éteint le 8 mars 1955 à la Côte d'Azur et est inhumée avec son époux dans la chapelle impériale d'Ajaccio.
Quand on termine de lire sa biographie, la princesse nous laisse l'impression d'une Grande Dame qui a réussi sa vie d'épouse et de mère, tout en remplissant les obligations de son rang. Je n'ai qu'un seul reproche pour l'auteur : l'absence du témoignage de ses deux enfants qui étaient encore en vie lors de la rédaction de cette biographie qui rend un très bel hommage à la princesse Clémentine.
Si vous voulez en savoir plus sur cette princesse, je vous invite à lire "Clémentine, princesse Napoléon" de Dominique Paoli, paru aux éditions Racine.
"Clémentine, princesse Napoléon" de Dominique Paoli (éditions Racine)
Comme tous les ouvrages de la collection "Les racines de l'histoire", ce livre est très bien documenté et agréable à lire. Dominique Paoli nous raconte avec objectivité la vie de la princesse Clémentine de Belgique (1872-1955), fille cadette du roi Léopold II et de la reine Marie-Henriette. Les très nombreuses lettres envoyées à sa sœur Stéphanie permettent de mieux comprendre sa personnalité.
Suite aux mariages de ses deux sœurs et au décès de son frère, Clémentine passe une enfance triste et solitaire au château de Laeken. Ses relations sont glaciales avec ses parents. Elle puise dans sa foi le courage de surmonter la mort de son cousin et premier amour, le prince Baudouin. La reine Marie-Henriette fuyant de plus en plus souvent la Cour pour se réfugier à Spa, la princesse Clémentine remplit les fonctions de Première Dame aux côtés du roi Léopold II, qui la protège du caractère difficile de sa mère et lui donne une indépendance dont peu de princesses célibataires pouvaient jouir à cette époque. Mais le souverain reste intraitable sur ses projets de mariage : il ne veut pas qu'elle épouse le prince Victor Napoléon afin de ne pas compromettre les relations entre la Belgique et la République française.
Opposée aux scandales, Clémentine attend le décès de ses parents pour épouser, à l'âge de 38 ans, l'homme qu'elle aime. Le couple très uni habite en Belgique et a deux enfants : Marie-Clotilde (née en 1912) et Louis (né en 1914).
Ce bonheur est assombri par la première guerre mondiale, au cours de laquelle ils trouvent refuge en Angleterre chez l'impératrice Eugénie (veuve de Napoléon III) et apportent leur aide à des œuvres de charité en faveur des soldats. Le prince Victor Napoléon s'éteint en 1926, laissant à Clémentine le devoir de s'occuper de l'éducation de leurs jeunes enfants avec qui elle s'entend très bien.
Après le mariage en 1938 de sa fille Marie-Clotilde avec le comte Serge de Witt et la naissance de son premier petit-enfant, la princesse Clémentine vit avec inquiétude la deuxième guerre mondiale car son fils Louis est engagé dans la Légion étrangère. Elle sera ensuite très fière de son comportement héroïque. La Question Royale qui sévit en Belgique autour du comportement du roi Léopold III l'attriste et l'incite à vivre la plupart du temps en France.
Les dix dernières années de sa vie sont heureuses et paisibles. En 1949, son fils épouse Alix de Foresta et peut enfin découvrir la France un an plus tard, suite à l'abrogation de la loi d'exil. Clémentine devient la grand-mère de onze petits-enfants et reçoit la Légion d'Honneur française à l'occasion de ses 80 ans. Elle s'éteint le 8 mars 1955 à la Côte d'Azur et est inhumée avec son époux dans la chapelle impériale d'Ajaccio.
Quand on termine de lire sa biographie, la princesse nous laisse l'impression d'une Grande Dame qui a réussi sa vie d'épouse et de mère, tout en remplissant les obligations de son rang. Je n'ai qu'un seul reproche pour l'auteur : l'absence du témoignage de ses deux enfants qui étaient encore en vie lors de la rédaction de cette biographie qui rend un très bel hommage à la princesse Clémentine.
lundi 8 juin 2015
Le prince Charles de retour en Belgique avant la guerre
Article sur l'enfance du prince : http://familleroyalebelge.blogspot.be/2015/05/lenfance-du-prince-charles-de-belgique.html
Article sur les années britanniques du prince (de 1914 à 1926) : http://familleroyalebelge.blogspot.be/2015/05/les-annees-britanniques-du-prince.html
Le troisième volet de cette série est consacré à la période allant de son retour en Belgique en 1926 au début de la deuxième guerre mondiale en 1940. Bonne lecture!
En avril 1926, le prince quitte le Royal Naval War College de Greenwich avec le grade de lieutenant de vaisseau honoraire de première classe et rentre en Belgique après douze années passées en Grande-Bretagne.
Les problèmes entre Charles et ses parents sont confirmés par la reine Marie-José dans son livre "Albert et Elisabeth : mes parents" : "Après ses études dans la marine anglaise, Charles entra à son tour à l'Ecole Royale Militaire de Bruxelles, où il termina ses études, puis il reçut le commandement d'un régiment de guides. De légers heurts l'opposaient à nos parents. Le flegme ironique de mon frère les déconcertait et les agaçait parfois. Un jour, lorsqu'il étudiait encore en Angleterre, notre père lui fit une remarque au sujet d'un bulletin des plus médiocres. Charles rétorqua en disant que l'avant-dernier de sa classe était un tel génie qui lui eût été impossible de le surpasser! Un don réel pour le dessin orientait ses goûts plutôt vers les beaux-arts. Il travailla longtemps avec le peintre Bastien. Les amis de Charles apprécient en lui, avant tout, l'originalité de son esprit et le pouvoir de contact humain, qu'il tient de notre mère".
A la rentrée académique de 1926, il est inscrit à l'Ecole Royale Militaire de Bruxelles. Il est fait major de la 71ème promotion et est affecté au premier régiment des guides en janvier 1927. Il effectue régulièrement des périodes de service dans ce régiment et participe à des camps d'entraînement.
En juin et juillet 1929, Charles va pendant six semaines au camp militaire de Beverloo, où il sera promu lieutenant. Albert Coomans de Brachène, fils du bourgmestre d'Aerschot de l'époque, a raconté à Gunnar Riebs : "Le prince Charles était officier chez les guides et se rendait avec le colonel Donnay de Casteau de Bruxelles à Beverloo. Je me souviens encore d'un repas raffiné lors duquel de très bons vins avaient été servis. Le soir, le prince a fait une promenade avec mon père dans Aerschot et ils sont allés boire un verre dans quelques cafés. Aux petites heures du lendemain, on est venu chercher le prince Charles avec une estafette ornée d'un drapeau et les impressionnants sabres d'alors. Il était très simple et proche des gens. J'étais heureux d'avoir pu partager la table du prince et de mes parents ce soir-là".
Le comte de Flandre mène une vie tranquille en Belgique, où tous les regards sont tournés vers le prince héritier Léopold qui a épousé en 1926 la princesse Astrid de Suède. On le voit lors de certaines activités officielles : carnaval de Binche en 1926 avec sa sœur Marie-José, funérailles de l'impératrice Charlotte du Mexique (née princesse de Belgique) en 1927, visite du charbonnage de Manage en 1927, inauguration de la Croix du Sacrifice dans le cimetière de Masnuy-Saint-Pierre en 1927, participation au voyage d'Etat de ses parents au Danemark en 1928, visite du béguinage de Bruges en 1930, dîner de gala à Ostende en l'honneur du roi et de la reine d'Irak en 1933, etc.
Charles profite de son temps libre pour se rendre à la côte belge. Son grand-oncle Léopold II, le "roi bâtisseur", était déjà un fidèle de notre littoral et a marqué de son empreinte la ville d'Ostende par de nombreux travaux d'embellissement. Au début du 20ème siècle, il achète une série de terrains et de maisons modestes à Raversijde, entre la chaussée de Nieuport et le chemin des Dunes. Le souverain y fait installer une pépinière expérimentale et des serres avant de tout léguer à la Donation Royale peu de temps avant son décès.
En mai 1914, le roi Albert Ier achète des terrains à l'ouest de l'ancien domaine de Léopold II, mais tous les bâtiments sont dans un état lamentable après la première guerre mondiale. Raversijde tombe dans l'oubli jusqu'en 1930. De retour en Belgique après sa formation à la Marine britannique, le prince Charles continue d'aimer la mer. Il achète personnellement à Raversijde des nouvelles parcelles et différentes habitations autour du domaine appartenant à la Donation Royale. Le fidèle Robert Goffinet fait également l'acquisition de terrains limitrophes.
Lors du décès accidentel du roi Albert Ier à Marche-les-Dames le 17 février 1934, on oublie de prévenir son fils cadet. Apprenant la nouvelle à Ostende, il saute dans sa voiture en direction de Laeken où il arrive furieux et le visage rempli de larmes. Une de ses phrases est passée à la postérité : "Moi, je l'aimais...". Il a un jour confié à l'historien Jo Gérard : "Le respect de la vie sous toutes ses formes, voilà le secret de mon père". Malgré leurs querelles, le prince gardera tout au long de sa vie un profond respect pour le roi Albert Ier en tant qu'homme et en tant que souverain.
En juin 1934, le prince Charles succède à son frère à la présidence du conseil d'administration de la Caisse Générale d'Epargne et de Retraite (C.G.E.R.).
Après la mort de son père, le comte de Flandre hérite 2/12 des terrains acquis en 1914 par Albert Ier à Raversijde. Il rachète les parts de sa mère, de sa sœur et de son frère, et il y fait construire une porte cochère, un garage et un appartement pour le chauffeur. Ces bâtiments sont toujours visibles actuellement.
Le 7 avril 1935, Charles écrit une lettre de reproches à son frère : "Cher Léopold, j'ai été très péniblement surpris d'apprendre que les uniformes de Papa sont au Musée de l'Armée! Tu disposes donc de choses privées ayant appartenu à notre père comme si je n'existais pas. Déjà peu de temps après sa mort, je t'en avais fait la remarque et t'avais loyalement prévenu que si tu maintenais cette attitude, je n'y mettrais aucune bonne volonté pour que la partie de la succession ayant servi aux charges du Roi te revienne. Dès à présent, il faut t'attendre à ce que je réclame ma part jusqu'au dernier objet (carosses, autos, argenterie, etc.) et même sur la bibliothèque. Charles".
Le comte de Flandre se rend en Angleterre pour les obsèques de la princesse Victoria en 1935 et du roi George V en 1936, ainsi que pour le couronnement du roi George VI et de la reine Elisabeth en 1937. Du 28 octobre au 3 novembre 1937, il assiste aux fêtes données pour les 18 ans du prince héritier Michel de Roumanie, à l'invitation du roi Carol. En 1937, Léopold III demande à son frère de s'occuper des travaux entrepris au palais royal de Bruxelles.
Le 22 février 1938, le prince Charles assiste au palais royal au dîner offert par Léopold III en l'honneur de l'ancien président américain Herbert Hoover, de passage en Belgique. Au menu : consommé brunoise, côtelettes de saumon maréchal, poularde jardinière, pommes anglaises, pâté de foie gras, glace Aurore, fruits et desserts. Au cours de l'année 1938, Charles accompagne les autres membres de la famille royale à l'inauguration de monuments dédiés à la mémoire du roi Albert Ier à Nieuport et à Paris.
Le comte de Flandre est nommé au grade de colonel en septembre 1939.
Le 8 octobre 1939, Charles devient papa avec la naissance à Strasbourg de sa fille Isabelle Wehrli qu'il ne reconnaîtra jamais. La mère est Jacqueline Wehrli, fille d'un pâtissier de la rue Neuve à Bruxelles. Selon Evrard Raskin (biographe de la reine Elisabeth et de la princesse Lilian), Robert Goffinet aurait arrangé un mariage blanc en 1942 entre Jacqueline et Arthur Wybo, ancien valet du Palais. Isabelle porte désormais le nom de Wybo.
(à suivre...)
Bibliographie :
- RIEBS Gunnar, "Charles, comte de Flandre, prince de Belgique, régent du royaume", éditions Labor, 2004
- LEROY Vincent, "Le prince Charles de Belgique", éditions Imprimages, 2007
- EMMERY Rien, "Charles de Belgique (1903-1983)", éditions Racine, 2008
Article sur les années britanniques du prince (de 1914 à 1926) : http://familleroyalebelge.blogspot.be/2015/05/les-annees-britanniques-du-prince.html
Le troisième volet de cette série est consacré à la période allant de son retour en Belgique en 1926 au début de la deuxième guerre mondiale en 1940. Bonne lecture!
En avril 1926, le prince quitte le Royal Naval War College de Greenwich avec le grade de lieutenant de vaisseau honoraire de première classe et rentre en Belgique après douze années passées en Grande-Bretagne.
Les problèmes entre Charles et ses parents sont confirmés par la reine Marie-José dans son livre "Albert et Elisabeth : mes parents" : "Après ses études dans la marine anglaise, Charles entra à son tour à l'Ecole Royale Militaire de Bruxelles, où il termina ses études, puis il reçut le commandement d'un régiment de guides. De légers heurts l'opposaient à nos parents. Le flegme ironique de mon frère les déconcertait et les agaçait parfois. Un jour, lorsqu'il étudiait encore en Angleterre, notre père lui fit une remarque au sujet d'un bulletin des plus médiocres. Charles rétorqua en disant que l'avant-dernier de sa classe était un tel génie qui lui eût été impossible de le surpasser! Un don réel pour le dessin orientait ses goûts plutôt vers les beaux-arts. Il travailla longtemps avec le peintre Bastien. Les amis de Charles apprécient en lui, avant tout, l'originalité de son esprit et le pouvoir de contact humain, qu'il tient de notre mère".
A la rentrée académique de 1926, il est inscrit à l'Ecole Royale Militaire de Bruxelles. Il est fait major de la 71ème promotion et est affecté au premier régiment des guides en janvier 1927. Il effectue régulièrement des périodes de service dans ce régiment et participe à des camps d'entraînement.
En juin et juillet 1929, Charles va pendant six semaines au camp militaire de Beverloo, où il sera promu lieutenant. Albert Coomans de Brachène, fils du bourgmestre d'Aerschot de l'époque, a raconté à Gunnar Riebs : "Le prince Charles était officier chez les guides et se rendait avec le colonel Donnay de Casteau de Bruxelles à Beverloo. Je me souviens encore d'un repas raffiné lors duquel de très bons vins avaient été servis. Le soir, le prince a fait une promenade avec mon père dans Aerschot et ils sont allés boire un verre dans quelques cafés. Aux petites heures du lendemain, on est venu chercher le prince Charles avec une estafette ornée d'un drapeau et les impressionnants sabres d'alors. Il était très simple et proche des gens. J'étais heureux d'avoir pu partager la table du prince et de mes parents ce soir-là".
Le comte de Flandre mène une vie tranquille en Belgique, où tous les regards sont tournés vers le prince héritier Léopold qui a épousé en 1926 la princesse Astrid de Suède. On le voit lors de certaines activités officielles : carnaval de Binche en 1926 avec sa sœur Marie-José, funérailles de l'impératrice Charlotte du Mexique (née princesse de Belgique) en 1927, visite du charbonnage de Manage en 1927, inauguration de la Croix du Sacrifice dans le cimetière de Masnuy-Saint-Pierre en 1927, participation au voyage d'Etat de ses parents au Danemark en 1928, visite du béguinage de Bruges en 1930, dîner de gala à Ostende en l'honneur du roi et de la reine d'Irak en 1933, etc.
Charles profite de son temps libre pour se rendre à la côte belge. Son grand-oncle Léopold II, le "roi bâtisseur", était déjà un fidèle de notre littoral et a marqué de son empreinte la ville d'Ostende par de nombreux travaux d'embellissement. Au début du 20ème siècle, il achète une série de terrains et de maisons modestes à Raversijde, entre la chaussée de Nieuport et le chemin des Dunes. Le souverain y fait installer une pépinière expérimentale et des serres avant de tout léguer à la Donation Royale peu de temps avant son décès.
En mai 1914, le roi Albert Ier achète des terrains à l'ouest de l'ancien domaine de Léopold II, mais tous les bâtiments sont dans un état lamentable après la première guerre mondiale. Raversijde tombe dans l'oubli jusqu'en 1930. De retour en Belgique après sa formation à la Marine britannique, le prince Charles continue d'aimer la mer. Il achète personnellement à Raversijde des nouvelles parcelles et différentes habitations autour du domaine appartenant à la Donation Royale. Le fidèle Robert Goffinet fait également l'acquisition de terrains limitrophes.
Lors du décès accidentel du roi Albert Ier à Marche-les-Dames le 17 février 1934, on oublie de prévenir son fils cadet. Apprenant la nouvelle à Ostende, il saute dans sa voiture en direction de Laeken où il arrive furieux et le visage rempli de larmes. Une de ses phrases est passée à la postérité : "Moi, je l'aimais...". Il a un jour confié à l'historien Jo Gérard : "Le respect de la vie sous toutes ses formes, voilà le secret de mon père". Malgré leurs querelles, le prince gardera tout au long de sa vie un profond respect pour le roi Albert Ier en tant qu'homme et en tant que souverain.
En juin 1934, le prince Charles succède à son frère à la présidence du conseil d'administration de la Caisse Générale d'Epargne et de Retraite (C.G.E.R.).
Après la mort de son père, le comte de Flandre hérite 2/12 des terrains acquis en 1914 par Albert Ier à Raversijde. Il rachète les parts de sa mère, de sa sœur et de son frère, et il y fait construire une porte cochère, un garage et un appartement pour le chauffeur. Ces bâtiments sont toujours visibles actuellement.
Le 7 avril 1935, Charles écrit une lettre de reproches à son frère : "Cher Léopold, j'ai été très péniblement surpris d'apprendre que les uniformes de Papa sont au Musée de l'Armée! Tu disposes donc de choses privées ayant appartenu à notre père comme si je n'existais pas. Déjà peu de temps après sa mort, je t'en avais fait la remarque et t'avais loyalement prévenu que si tu maintenais cette attitude, je n'y mettrais aucune bonne volonté pour que la partie de la succession ayant servi aux charges du Roi te revienne. Dès à présent, il faut t'attendre à ce que je réclame ma part jusqu'au dernier objet (carosses, autos, argenterie, etc.) et même sur la bibliothèque. Charles".
Le comte de Flandre se rend en Angleterre pour les obsèques de la princesse Victoria en 1935 et du roi George V en 1936, ainsi que pour le couronnement du roi George VI et de la reine Elisabeth en 1937. Du 28 octobre au 3 novembre 1937, il assiste aux fêtes données pour les 18 ans du prince héritier Michel de Roumanie, à l'invitation du roi Carol. En 1937, Léopold III demande à son frère de s'occuper des travaux entrepris au palais royal de Bruxelles.
Le 22 février 1938, le prince Charles assiste au palais royal au dîner offert par Léopold III en l'honneur de l'ancien président américain Herbert Hoover, de passage en Belgique. Au menu : consommé brunoise, côtelettes de saumon maréchal, poularde jardinière, pommes anglaises, pâté de foie gras, glace Aurore, fruits et desserts. Au cours de l'année 1938, Charles accompagne les autres membres de la famille royale à l'inauguration de monuments dédiés à la mémoire du roi Albert Ier à Nieuport et à Paris.
Le comte de Flandre est nommé au grade de colonel en septembre 1939.
Le 8 octobre 1939, Charles devient papa avec la naissance à Strasbourg de sa fille Isabelle Wehrli qu'il ne reconnaîtra jamais. La mère est Jacqueline Wehrli, fille d'un pâtissier de la rue Neuve à Bruxelles. Selon Evrard Raskin (biographe de la reine Elisabeth et de la princesse Lilian), Robert Goffinet aurait arrangé un mariage blanc en 1942 entre Jacqueline et Arthur Wybo, ancien valet du Palais. Isabelle porte désormais le nom de Wybo.
(à suivre...)
Bibliographie :
- RIEBS Gunnar, "Charles, comte de Flandre, prince de Belgique, régent du royaume", éditions Labor, 2004
- LEROY Vincent, "Le prince Charles de Belgique", éditions Imprimages, 2007
- EMMERY Rien, "Charles de Belgique (1903-1983)", éditions Racine, 2008
lundi 1 juin 2015
Activités royales en mai 2015
14 audiences pour le Roi : le premier ministre Charles Michel (reçu 3 fois), la ministre de l'Energie Marie-Christine Marghem, le président du Parlement Bruxellois Charles Picqué, le président de Géorgie Giorgi Margvelashvili, le gouverneur de la Banque Nationale de Belgique Jan Smets, l'équipe des Castors Braine (vice-championne d'Europe), la Confrérie du Maitrank d'Arlon, le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon et son épouse, ainsi que les ambassadeurs du Portugal, Monaco, Fidji et Corée.
12 activités officielles pour le Roi : rencontre avec les participants du Train des 1000, visite de Proximus à Bruxelles, baptême du patrouilleur P902 Pollux, commémoration de la fin de la deuxième guerre mondiale, concert de clôture Best of Belgium, rencontre avec l'Asian Society Policy Institute, réception à Laeken pour les nouveaux ambassadeurs accrédités en Belgique, déjeuner à Laeken avec des représentants de la communauté juive de Belgique, visite de la VRT, 75ème anniversaire de la Bataille de la Lys à Courtrai, déjeuner offert au jury du Concours Musical Reine Elisabeth, finale du Concours Musical Reine Elisabeth.
25 activités officielles pour la Reine : concert à la mémoire du comte Jean-Pierre de Launoit, baptême du patrouilleur P902 Pollux, remise du Prix Reine Mathilde 2015, première représentation de "My breathing in my dancing" d'Anne-Teresa De Keersmaecker, concert de clôture de Best of Belgium, rencontre avec deux artistes chinois contemporains, rencontre avec l'Asia Society Policy Institute, déjeuner à La Haye avec des représentants culturels belges actifs aux Pays-Bas, inauguration de l'exposition "Vormidable" à La Haye, visite de l'exposition à La Haye sur les artistes plasticiens de la province de Liège, audience avec le secrétaire général des Nations Unies Ban-Ki Moon et son épouse, inauguration du Centre Universitaire Mère et Enfant, réception à Laeken pour les nouveaux ambassadeurs accrédités en Belgique, visite de la VRT, déjeuner offert au jury du Concours Musical Reine Elisabeth + deux épreuves des qualifications, quatre demi-finales et quatre finales du Concours Musical Reine Elisabeth.
0 activité officielle pour le roi Albert
2 activités officielles pour la reine Paola : remise des Prix Reine Paola pour l'Enseignement 2014-2015, table ronde au Parlement Européen organisé par Missing Children Europe.
3 activités officielles pour la princesse Astrid : session "Cancer et Emploi" de l'EORTC, remise des prix 2015 de la Fondation Médicale Reine Elisabeth, finale du Concours Musical Reine Elisabeth.
4 activités officielles pour le prince Lorenz : assemblée générale de l'Association Royale des Demeures Historiques de Belgique, ouverture des 33ème Special Olympics Belgium National Games, finale du Concours Musical Reine Elisabeth, concert du Cercle des Amis de l'Institut du Cerveau.
9 activités officielles pour le prince Laurent : 10ème cérémonie du Collectif des Morts de la Rue de la Région de Bruxelles-Capitale, visite de l'asbl Mariam à Gand, finale du Concours Musical Reine Elisabeth, concours de chiens de sauvetage à Chastre, vernissage de l'exposition "Clouds Exhibition" au château du Roeulx, 30ème Eventing Military Tongeren, visite de l'exposition du joaillier Lorenz Baümer, coup d'envoi de la Kids&Teenayer Run à Ypres, fête des internes de la Roseraie à Soignies.
3 activités officielles pour la princesse Claire : finale du Concours Musical Reine Elisabeth, 30ème Eventing Military Tongeren, visite de l'exposition du joaillier Lorenz Baümer.
Récapitulatif des activités officielles de janvier à mai (source : www.monarchie.be) :
Roi : 64 activités officielles + 68 audiences
Reine : 83 activités officielles
Princesse Astrid : 62 activités officielles
Prince Laurent : 40 activités officielles
Princesse Claire : 15 activités officielles
Reine Paola : 13 activités officielles
Roi Albert II : 11 activités officielles
Prince Lorenz : 8 activités officielles
12 activités officielles pour le Roi : rencontre avec les participants du Train des 1000, visite de Proximus à Bruxelles, baptême du patrouilleur P902 Pollux, commémoration de la fin de la deuxième guerre mondiale, concert de clôture Best of Belgium, rencontre avec l'Asian Society Policy Institute, réception à Laeken pour les nouveaux ambassadeurs accrédités en Belgique, déjeuner à Laeken avec des représentants de la communauté juive de Belgique, visite de la VRT, 75ème anniversaire de la Bataille de la Lys à Courtrai, déjeuner offert au jury du Concours Musical Reine Elisabeth, finale du Concours Musical Reine Elisabeth.
25 activités officielles pour la Reine : concert à la mémoire du comte Jean-Pierre de Launoit, baptême du patrouilleur P902 Pollux, remise du Prix Reine Mathilde 2015, première représentation de "My breathing in my dancing" d'Anne-Teresa De Keersmaecker, concert de clôture de Best of Belgium, rencontre avec deux artistes chinois contemporains, rencontre avec l'Asia Society Policy Institute, déjeuner à La Haye avec des représentants culturels belges actifs aux Pays-Bas, inauguration de l'exposition "Vormidable" à La Haye, visite de l'exposition à La Haye sur les artistes plasticiens de la province de Liège, audience avec le secrétaire général des Nations Unies Ban-Ki Moon et son épouse, inauguration du Centre Universitaire Mère et Enfant, réception à Laeken pour les nouveaux ambassadeurs accrédités en Belgique, visite de la VRT, déjeuner offert au jury du Concours Musical Reine Elisabeth + deux épreuves des qualifications, quatre demi-finales et quatre finales du Concours Musical Reine Elisabeth.
0 activité officielle pour le roi Albert
2 activités officielles pour la reine Paola : remise des Prix Reine Paola pour l'Enseignement 2014-2015, table ronde au Parlement Européen organisé par Missing Children Europe.
3 activités officielles pour la princesse Astrid : session "Cancer et Emploi" de l'EORTC, remise des prix 2015 de la Fondation Médicale Reine Elisabeth, finale du Concours Musical Reine Elisabeth.
4 activités officielles pour le prince Lorenz : assemblée générale de l'Association Royale des Demeures Historiques de Belgique, ouverture des 33ème Special Olympics Belgium National Games, finale du Concours Musical Reine Elisabeth, concert du Cercle des Amis de l'Institut du Cerveau.
9 activités officielles pour le prince Laurent : 10ème cérémonie du Collectif des Morts de la Rue de la Région de Bruxelles-Capitale, visite de l'asbl Mariam à Gand, finale du Concours Musical Reine Elisabeth, concours de chiens de sauvetage à Chastre, vernissage de l'exposition "Clouds Exhibition" au château du Roeulx, 30ème Eventing Military Tongeren, visite de l'exposition du joaillier Lorenz Baümer, coup d'envoi de la Kids&Teenayer Run à Ypres, fête des internes de la Roseraie à Soignies.
3 activités officielles pour la princesse Claire : finale du Concours Musical Reine Elisabeth, 30ème Eventing Military Tongeren, visite de l'exposition du joaillier Lorenz Baümer.
Récapitulatif des activités officielles de janvier à mai (source : www.monarchie.be) :
Roi : 64 activités officielles + 68 audiences
Reine : 83 activités officielles
Princesse Astrid : 62 activités officielles
Prince Laurent : 40 activités officielles
Princesse Claire : 15 activités officielles
Reine Paola : 13 activités officielles
Roi Albert II : 11 activités officielles
Prince Lorenz : 8 activités officielles
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