lundi 29 août 2011

La princesse Henriette de Belgique, duchesse de Vendôme

                                           

Fille du comte et de la comtesse de Flandre, nièce du roi Léopold II, la princesse Henriette de Belgique naît à Bruxelles le 30 novembre 1870. Le baptême a lieu un mois plus tard en l'église Saint-Jacques-sur-Coudenbergh. Sa marraine est sa tante la reine Marie-Henriette et son parrain est son grand-père maternel le prince Charles-Antoine de Hohenzollern.

Son enfance se partage entre le palais de la rue de la Régence et le château des Amerois dans les Ardennes. Elle a une soeur la princesse Joséphine et deux frères, les princes Baudouin et Albert. Henriette suit des cours privés : littérature et histoire avec Melle Simonet, anglais avec sa gouvernante anglaise Miss Mac Shane, peinture avec l'artiste Henri Van der Hecht, etc.

En janvier 1891, les quatre enfants des comtes de Flandre sont frappés par l'épidémie d'influenza. L'état d'Henriette parut si préoccupant qu'on lui administra les derniers sacrements dans la nuit du 14 au 15 janvier, mais elle s'en sortit. Malheureusement, le prince Baudouin, dont elle était si proche, contracte ensuite une pleuro-pneumonie et une hémorragie rénale. Il décède le 23 janvier à l'âge de 22 ans.

La princesse Henriette fait un mariage d'amour en 1896 avec le prince Emmanuel d'Orléans, duc de Vendôme. Le couple s'installe à Neuilly et participe à la vie mondaine parisienne. Ils ont quatre enfants : Louise, Sophie, Geneviève et Charles-Philippe. Avant la fin de la Belle Epoque, Henriette a perdu ses parents et beaux-parents. Son frère Albert Ier est devenu roi des Belges.

Durant la première guerre mondiale, les ducs de Vendôme se partagent entre leur villa de Neuilly, Belmont House en Angleterre et le château Saint-Michel à Cannes. Ils rendent plusieurs fois visite au couple royal belge à La Panne, derrière les tranchées de l'Yser. La séparation avec leur soeur la princesse Joséphine, mariée à un prince allemand, est difficile. Henriette soutient plusieurs oeuvres de charité et passe du temps auprès des blessés. Sa fille Louise épouse en 1916 le prince Philippe de Bourbon des Deux-Siciles avec qui elle aura un fils un an plus tard.

Dans les années 20, les ducs de Vendôme se séparent de Belmont House et achètent le château de Touronde près du lac Léman. Leur fille Geneviève fait un mariage d'amour avec le marquis Antoine de Chaponay-Morance, mais Louise et Philippe divorcent et Charles-Philippe épouse secrètement Marguerite Watson contre l'avis de ses parents. D'autres deuils attendent la princesse Henriette : sa fille Sophie en 1928, son mari Emmanuel en 1931 et son frère Albert Ier en 1934. Elle devient la marraine du prince Rainier de Monaco.

Devenue veuve et confrontée aux dettes de son fils Charles-Philippe, la duchesse de Vendôme doit restreindre son train de vie et se séparer de ses demeures de Cannes et Neuilly. Au château de Touronde, elle s'adonne à la peinture, à la correspondance et au classement des archives familiales. Durant la deuxième guerre mondiale, elle reste en Savoie et se consacre à des oeuvres de charité. En 1943, la princesse Henriette perd son petit-fils Pierre-Emmanuel de Chaponay-Morance (17 ans) dans un accident d'hydravion dans le golfe du Mexique.

La guerre terminée, la Question Royale qui commence en Belgique et l'exil du roi Léopold III l'attristent. Ses enfants et petits-enfants lui apportent aussi beaucoup de soucis. La duchesse de Vendôme s'éteint en 1948 dans le Valais suisse, et est inhumée à la chapelle royale de Dreux, mausolée des princes d'Orléans.

Pour plus d'infos sur cette princesse, je vous conseille la lecture d' "Henriette, duchesse de Vendôme" par Dominique Paoli (éditions Racine).

A lire également : mon article sur les parents de la princesse Henriette (http://familleroyalebelge.blogspot.com/2011/06/philippe-et-marie-comte-et-comtesse-de.html

lundi 22 août 2011

Le coût de la monarchie

Le coût de la monarchie est un sujet très prisé par nos journalistes, mais que je vais aborder sous un angle différent d'eux. A vous de vous faire ensuite votre propre opinion.

Dans tous les pays, l'Etat met à la disposition de son chef d'Etat (président, roi ou grand-duc) plusieurs résidences officielles dont elle paie les restaurations nécessaires au fil du temps. En Belgique, il s'agit du palais royal de Bruxelles et du château de Laeken. C'était déjà le cas pour Guillaume d'Orange durant la période hollandaise (1815-1830) et, si nous devenions une république, le palais royal deviendrait le palais présidentiel et l'Etat continuerait de financer les travaux de restauration.

Le Roi (ou le président dans une république) reçoit un budget pour principalement payer son personnel (66,6% chez nous d'après le Palais), mais aussi organiser les réceptions, acheter les véhicules de fonction, entretenir le mobilier, etc. En Belgique, cela s'appelle la Liste Civile et elle s'élève à environ 10 millions d'euros. Son montant est voté en début de règne et est ensuite indexé. La Liste Civile a également servi à rembourser à la Marine les 185.000 euros de la villa du prince Laurent suite au procès d'Hasselt en 2007, à payer en 2009 les travaux nécessaires pour accueillir plusieurs sommets internationaux lors de la présidence belge de l'Union Européenne un an plus tard, et à partager 90.000 euros entre 450 familles défavorisées ayant fait part de leurs problèmes au couple royal en 2010. La répartition exacte de la Liste Civile n'est pas rendue publique, ce qui fait circuler une rumeur : une partie de la Liste Civile est-elle donnée au Roi comme salaire? Cela semble peu probable mais il est impossible de le démontrer, vu l'opacité du Palais à ce sujet.

La sécurité de la famille royale belge et de ses propriétés est payée par le ministère de l'Intérieur (plus de 200 hommes et 14 millions d'euros par an selon les dernières estimations), mais c'est également le cas dans les républiques. Idem pour les vols en avion militaire payés par le ministère de la Défense, et pour les voyages d'Etat à l'étranger, financés par le ministère des Affaires Etrangères. Mais Albert II n'en abuse pas : 29 voyages d'Etat en 18 ans de règne, soit une moyenne d'un ou deux par an.

La Politique Scientifique paie le personnel d'entretien et de surveillance lors de l'ouverture estivale du palais royal de Bruxelles (dont plusieurs salons accueillent des expositions et expériences scientifiques)...car l'entrée est gratuite. Et lorsque le Parlement ouvre ses portes au public le 21 juillet ou lors des journées du patrimoine, est-ce que ce sont les députés et sénateurs qui donnent une partie de leur salaire pour payer le personnel de surveillance? Non.

La Donation Royale a été créée il y a un siècle par le roi Léopold II. L'Etat belge a reçu ses biens immobiliers (châteaux du Stuyvenbergh, de Ciergnon, de Fenffe, du Belvédère, serres royales de Laeken, p.ex.) à condition qu'ils ne soient pas vendus, que certains d'entre eux soit mis à la disposition de la famille royale, et que leur entretien soit autofinancé par la location d'immeubles, fermes et bois légués par Léopold II. Mais problème : vu le coût élevé de certains travaux de réparation, les comptes de la Donation Royale sont dans le rouge depuis plusieurs années (environ un million d'euros par an). Qui va payer les dettes : l'Etat ou la famille royale?

Jusqu'en 2009, les dotations accordées par l'Etat aux autres membres de la famille royale (la reine Fabiola, le prince héritier Philippe, la princesse Astrid et le prince Laurent) étaient liées à l'indice de prix, alors que les salaires sont liés à l'indice santé. Désormais, les dotations de la famille royale le sont également, ce qui explique pourquoi elles sont en (légère) baisse depuis 2009. La dotation du prince héritier Philippe ne suscite aucune critique car il est très actif avec son épouse et mène sérieusement plusieurs missions économiques à l'étranger. Par contre, on reproche beaucoup celles de la reine Fabiola (environ 1,4 million d'euros) et du prince Laurent (environ 300.000 euros) alors qu'ils ne remplissent plus beaucoup d'activités officielles. Et à la génération suivante (le couple royal a 12 petits-enfants), quels princes(sses) vont recevoir une dotation? Ce débat a déjà eu lieu au Sénat qui a fait des recommandations pour le prochain règne : la Liste Civile pour le Roi, une dotation pour le prince héritier, le roi ayant abdiqué et la veuve d'un roi. La dotation de ces deux derniers ne peut être supérieure à celle du prince héritier (car c'est le cas aujourd'hui où la reine Fabiola a une dotation plus élevée que celle du prince héritier Philippe, ce qui n'est pas très logique). Par ailleurs, la princesse Astrid a déjà pris les devants et confié que ses cinq enfants travailleraient, et n'auraient aucun rôle officiel ou dotation en Belgique (c'est déjà le cas pour Amedeo qui travaille à New York).

Autre reproche formulé à l'égard de notre famille royale : les militaires présents sur le yacht du roi Albert et de la reine Paola lors de leurs croisières en Méditerranée plusieurs semaines par an payés par le ministère de la Défense, alors que cela n'entre pas dans le cadre de leurs fonctions officielles.

Conclusion : il est normal que l'entretien des résidences officielles, l'organisation des réceptions, l'achat des véhicules de fonction, les voyages d'Etat, la sécurité, les déplacements en avion militaire soient pris en charge par l'Etat, que ce soit une monarchie ou une république. Comme je l'ai expliqué ci-dessus, il y a seulement trois coûts supplémentaires que notre famille royale entraîne (les dettes de la Donation Royale, les dotations accordées aux autres membres de la famille et le salaire des militaires présents lors des croisières privées du couple royal), mais des solutions peuvent être trouvées à leur sujet. Et il faut aussi souligner que dans une monarchie, l'Etat ne doit pas payer l'organisation des élections présidentielles. Bref, on peut conclure que notre monarchie ne coûte pas plus cher qu'une république, mais que quelques frais pourraient être diminués et qu'un peu plus de transparence permettrait de tordre le cou à certaines rumeurs.

lundi 15 août 2011

Le travail du Fonds Prince Philippe

                                            
                                          

Créé en 1998, le Fonds Prince Philippe a pour objectif de renforcer les liens entre nos trois communautés linguistiques par des activités menées en commun.

Rapport d'activités 2010

En 2010, le Fonds a soutenu 78 écoles de l'enseignement général, technique ou professionnel ayant participé à un échange intercommunautaire et ayant reçu une aide financière de 500 à 2.000 euros (montant total : 126.609 euros), ainsi que 28 hautes écoles et universités pour un montant total de 40.010 euros.

Le Fonds Prince Philippe a également soutenu en 2010 sept initiatives communes, lancées par des associations néerlandophones, francophones et germanophones sur le thème de la culture, des jeunes, de l'environnement et des sports, pour un montant total de 31.424 euros. Des exemples concrets : la Maison du Conte et de la Parole de Liège-Verviers a reçu 1.200 euros pour rassembler des conteurs francophones et néerlandophones ; l'ensemble Constellations Musicales de Bruxelles et le choeur Amabile de Neerpelt ont reçu 2.500 euros pour organiser des concerts, des stages et l'enregistrement d'un CD en commun ; deux associations de Nismes et de Turnhout ont reçu 9.124 euros pour réaliser un échange linguistique entre les enfants défavorisés de leur association respective ; etc.

30.000 euros ont été offerts par le Fonds Prince Philippe à Unizo, Voka, l'UWE et l'UCM pour un projet visant à favoriser les rencontres entre des chefs d'entreprise issus des trois communautés. Le prince Philippe a assisté à l'une d'entre elles le 28 septembre 2010 à Liège et Vilvorde. En collaboration avec les ministres de l'enseignement supérieur des trois communautés, le Fonds tente de faciliter les possibilités de co-diplomation entre les hautes écoles et les universités des trois communautés.

Enfin, grâce à l'aide de plusieurs partenaires (RTBF, VRT, Vivacité, Brussels Airlines, Métro, Radio 2, le groupe Vers l'Avenir et la chancellerie du premier ministre), le Fonds Prince Philippe organise le projet Belgodyssée : des duos bilingues de jeunes étudiants en journalisme parcourent les trois communautés pour réaliser des reportages pour la RTBF et la VRT. L'Europe était le thème de l'édition 2010, vu la présidence belge de l'Union Européenne. Les lauréats ont été Marie Dessy de Clabecq et Jen Steelant de Deinze qui sont récompensés par un stage rémunéré de six mois à la RTBF et à la VRT.

A lire également :

Interview du prince héritier sur le Fonds Prince Philippe (http://familleroyalebelge.blogspot.com/2011/02/le-fonds-prince-philippe.html)

Discours du prince héritier lors de la remise des prix Belgodyssée 2010
(http://familleroyalebelge.blogspot.com/2010/12/belgodyssee-2010.html)

Rapport d'activités 2011

http://familleroyalebelge.blogspot.be/2012/11/laction-du-fonds-prince-philippe-en-2011.html

mercredi 10 août 2011

Les Belges anoblis par le roi Albert II

Selon l'article 113 de la Constitution belge, "le Roi a le droit de conférer des titres de noblesse, sans pouvoir jamais y attacher aucun privilège". En théorie, il peut accorder huit titres : prince, duc, marquis, comte, vicomte, baron, chevalier et écuyer. Mais la Cour ne crée plus de princes, ducs et marquis. La plupart des Belges anoblis deviennent barons ou chevaliers pour les services rendus au pays. Il est possible qu'ils obtiennent, quelques années plus tard, le titre de comte ou de vicomte. C'est ce qui est arrivé à Jacques Rogge, titré chevalier, puis comte lorsqu'il est devenu président du Comité International Olympique. Il existe cependant quelques exceptions comme les astronautes Dirk Frimout et Frank De Winne qui ont reçu directement le titre de vicomte. Les titres héréditaires transmis à toute la famille sont très rares. Dans "Belgique, un roi sans pays", les journalistes Martin Buxant et Steven Samyn ont calculé qu'Albert II avait accordé 279 faveurs nobiliaires depuis le début de son règne dont seules 46 concernent des femmes (soit 16,5 %).

Comment cela se passe-t-il? Depuis 1978, une commission consultative bilingue de 15 membres élabore une liste de candidats potentiels qui est transmise au Palais. Le Roi est libre d'y supprimer ou d'y ajouter des noms. Ses conseillers s'informent si les personnes accepteraient car plusieurs d'entre eux ont déjà refusé un tel honneur pour des raisons très diverses. Quand la liste est définitive (entre 10 et 20 anoblis par an), elle est présentée au ministre des Affaires étrangères et annoncée quelques jours avant la fête nationale. Si le document n'est pas enlevé dans les cinq ans, l'anoblissement est annulé. C'est le cas de Marie-France Botte, célèbre pour son combat contre la pédophilie en Thaïlande...au grand soulagement du Palais car elle a été ensuite accusée de malversations financières. Elle ne peut donc pas porter le titre de baronne.

Il est évident que ces anoblissements représentent une partie de l'influence royale. Les Belges anoblis, présents dans tous les secteurs, peuvent ensuite difficilement refuser une demande du Roi. Les mécènes et responsables des fonds et fondations de la famille royale ont un léger avantage dans la course au titre. Les anciens gouverneurs de la Banque Nationale de Belgique et présidents de la Fédération des Entreprises de Belgique également.

Qui a été anobli par le Roi en 18 ans de règne?

De nombreux chefs d'entreprise ont été anoblis pour leur contribution à la prospérité économique de notre pays. Le premier d'entre eux fut Albert Frère, titré baron lors de la fête nationale 1994. Selon les rumeurs, le roi Baudouin ne voulait pas lui octroyer de titre de noblesse, car il passait d'un secteur à l'autre sans la moindre scrupule et sans patriotisme, en fonction de ses propres intérêts. Suite aux demandes insistantes du ministre des Affaires étrangères Willy Claes, son successeur se serait montré plus conciliant. Citons quelques chefs d'entreprise anoblis par Albert II : Paul Buysse, Maurice Velge, Luc Vansteenkiste, Maurice Lippens, Daniel Cardon de Lichtbuer, Georges Jacobs, Aldo Vastapane, Jean-Claude Daoust, Roland D'Ieteren, Jean Stéphenne, Baudouin Michiels, etc. Parmi les rares femmes, Solange Schwennicke qui dirige la maroquinerie Delvaux, connue dans le monde entier.

Le Roi a anobli très peu de responsables politiques : Paul De Keersmaeker (ancien secrétaire d'Etat et député européen), Olivier Vanneste (ancien gouverneur de Flandre occidentale), Jacques Planchard (ancien gouverneur du Luxembourg) et Karel Poma (ancien secrétaire d'Etat et ministre) ont reçu le titre de baron ; Pierre Clerdent (ancien résistant, gouverneur de Liège et de Luxembourg, président du Conseil Economique Wallon) celui de comte ; et le ministre d'Etat gantois Willy De Clercq a vu sa longue carrière politique couronnée par son titre de vicomte.

Dans le domaine culturel, Albert II a octroyé un titre de noblesse, entre autres, aux dessinateurs François Schuiten et Marc Sleen, aux chefs d'orchestre Walter Boeykens et Pierre Bartholomée, à la chorégraphe Anne-Teresa De Keersmaeker, aux chanteurs de variété Salvatore Adamo, Wil Tura et Annie Cordy, au musicien de jazz Toots Thielemans, au président et mécène de la Jeune Peinture Belge Roland Gillion, au poète wallon Julos Beaucarne, au céramiste Max Van der Linden (ami du roi Baudouin), au directeur de l'Opéra National de Paris Gérard Mortier, aux peintres Félix De Boeck, Cécilia Vanderbeek et Roger Raveel, à l'éditeur Godfried Lannoo, au directeur du palais des Beaux-Arts de Bruxelles Paul Dujardin, au cinéaste André Delvaux, au baryton José Van Dam, au fondateur du Musée d'Art Contemporain de Gand Jan Hoet, au collectionneur montois François Duesberg, au président de la Cinémathèque Royale de Belgique Eric Dekeuleneer, etc.

Plusieurs professeurs ont reçu le titre de baron(nne) : André Berger (UCL), Marcel Crochet (UCL), Els Witte (VUB), Jacques Brotchi (ULB), Thierry de Barsy (UCL), p.ex. Mais suite à ses récompenses internationales, c'est le mathématicien Pierre Deligne (ULB) qui a obtenu le titre le plus élevé, celui de vicomte. C'est également ce titre qui a été accordé à l'astronaute Frank De Winne.

Le Roi récompense également des Belges s'investissant dans le domaine social, comme l'ancien président francophone de la Croix-Rouge de Belgique Jacques Delruelle, le directeur d'Onusida Peter Piot, la présidente de l'asbl Le Nid Sophie Jekeler, le directeur général de Child Focus Jacques Debulpaepe, etc. Quelques personnes liées au monde sportif ont été anoblies : le cycliste Eddy Merckx, l'athlète Gaston Roelants, le président du Comité International Olympique Jacques Rogge, le journaliste sportif Luc Varenne, le joueur de billard Raymond Ceulemans et le président de la Fédération de Football Belge Michel D'Hooghe pour la bonne organisation de l'Euro 2000.

Pêle-mêle, l'ancien Grand Maréchal de la Cour Gérard Jacques, le résistant Paul Michel Gabriel Lévy, la botaniste de réputation internationale Jelena de Belder, le gouverneur de la Banque Nationale de Belgique Guy Quaden, l'ancien président de la Fondation Roi Baudouin Michel Didisheim et la juge à la Cour Européenne des Droits de l'Homme Françoise Tulkens ont également reçu un titre de noblesse sous le règne d'Albert II. A noter que lors du mariage de Philippe et Mathilde en 1999, Patrick, Henri et Raoul d'Udekem d'Acoz sont devenus comtes.

Le gouvernement démissionnaire Leterme étant en affaires courantes lors des fêtes nationales 2010 et 2011, le Roi n'a anobli personne depuis 2009.

mardi 2 août 2011

Activités royales en juillet 2011

17 audiences pour le Roi : le président du PS Elio Di Rupo (reçu 4 fois), le premier ministre Yves Leterme (reçu 3 fois), le commandant de la Composante Air Claude Van de Voorde, le chef de la division systèmes de la direction générale Material Ressources François Hendrickx, le nouveau commandant de la Composante Marine Michel Hofman, le commandant du centre de compétence de la composante Air Stéphane Pierre, le président du parlement flamand Jan Peumans, ainsi que les ambassadeurs de Bolivie, du Soudan, du Brésil, de Chine et de Nouvelle-Zélande.

5 activités officielles pour le Roi : mariage du prince Albert de Monaco, 125ème anniversaire de la Biscuiterie Jules Destrooper, concert de l'Orchestre National de Belgique, Te Deum à Bruxelles, défilé militaire.

6 activités officielles pour la reine Paola : mariage du prince Albert de Monaco, visite de l'exposition de la Jeune Peinture Belge 2011, pièce de théâtre "Le Nom de la Rose" à l'abbaye de Villers-la-Ville, concert de l'Orchestre National de Belgique, Te Deum à Bruxelles, défilé militaire.

4 activités officielles pour la reine Fabiola : concert de l'Orchestre National de Belgique, Te Deum à Bruxelles, défilé militaire, messe à la mémoire du roi Baudouin.

8 activités officielles pour le prince Philippe : mariage du prince Albert de Monaco, visite de l'asbl Force Douce à Nieuport, ouverture festive du palais royal, concert de l'Orchestre National de Belgique, Te Deum à Louvain, défilé militaire, visite de la Fête du Parc, feu d'artifice.

9 activités officielles pour la princesse Mathilde : mariage du prince Albert de Monaco, visite de la Villa Rozerood pour enfants malades à La Panne, stage de musique de chambre par Musica Mundi à Rixensart, ouverture festive du palais royal, concert de l'Orchestre National de Belgique, Te Deum à Louvain, défilé militaire, visite de la Fête du Parc, feu d'artifice.

7 activités officielles pour la princesse Astrid : mariage du prince Albert de Monaco, funérailles à Vienne de l'archiduc Otto d'Autriche, concert de l'Orchestre National de Belgique, Te Deum à Wavre, défilé militaire, visite de la Fête du Parc, cérémonie du remise de brevet au prince Joachim à la base navale de Zeebrugge.

8 activités officielles pour le prince Lorenz : mariage du prince Albert de Monaco, funérailles à Vienne de l'archiduc Otto d'Autriche, concert de l'Orchestre National de Belgique, Te Deum à Wavre, défilé militaire, visite de la Fête du Parc, cérémonie du remise de brevet au prince Joachim à la base navale de Zeebrugge, mariage du prince Rashid ben al-Hassan de Jordanie.

4 activités officielles pour le prince Laurent : mariage du prince Albert de Monaco, bal populaire de la fête nationale dans le quartier des Marolles, visite de la foire agricole de Libramont, avant-première du dessin animé "Les Schtroumpfs".

3 activités officielles pour la princesse Claire : mariage du prince Albert de Monaco, bal populaire de la fête nationale dans le quartier des Marolles, avant-première du dessin animé "Les Schtroumpfs".

Résumé des activités officielles de janvier à juillet 2011 :

Roi : 114 audiences + 41 activités officielles

Prince Philippe : 127 activités officielles

Princesse Mathilde : 106 activités officielles

Reine Paola : 54 activités officielles

Princesse Astrid : 50 activités officielles

Prince Laurent : 22 activités officielles

Prince Lorenz : 19 activités officielles

Reine Fabiola : 14 activités officielles

Princesse Claire : 13 activités officielles