vendredi 27 décembre 2013

Quel membre de la famille royale belge a-t-il été le plus actif en 2013 ?

1° Roi Philippe :  209 activités officielles + 67 audiences
Comme l'an dernier, on retrouve le roi Philippe en tête de ce classement :  267 activités officielles en 2012 ;  209 activités officielles et 67 audiences en 2013. Ses premiers mois de règne ont été plutôt sereins :  sa prestation de serment le 21 juillet s'est passée sans aucun incident (ce qui n'était pas le cas de ses deux prédécesseurs) et dans une bonne ambiance populaire ;  il a repris certains conseillers de son père et introduit de nouvelles personnes au Palais (en particulier son chef de cabinet Frans Van Daele et la première conseillère d'origine étrangère) ; les premiers contacts du Roi avec le monde politique semblent s'être bien passés (y compris avec le président de la NVA Bart De Wever qui n'a jusqu'à présent rien à lui reprocher) ;  la communication du Palais s'est modernisée grâce à la réforme des dotations royales et l'ouverture d'un compte Twitter (mais il reste encore des choses à améliorer) ;  le roi Philippe s'adapte à la nouvelle Belgique fédérale (il a prononcé son discours de Noël entièrement en allemand pour la communauté germanophone et il a reçu en audience les ministres-présidents des régions et communautés, ce que ne faisait pas Albert II) ;  son discours de Noël n'a pas suscité de polémique (mais le Roi doit encore s'améliorer pour paraître plus à l'aise devant la caméra). Par ailleurs, suite aux reproches des partis politiques flamands sur les quelques grâces royales accordées depuis le 21 juillet sur proposition du ministère de la Justice, la ministre de la Justice Annemie Turtelboom a annoncé qu'elle ne proposerait plus de grâce royale à signer au Roi d'ici les élections de mai 2014. Bref, ce début de règne est plutôt réussi pour le nouveau roi Philippe, mais gérer l'après-élections sera bien plus difficile en 2014...

2° Reine Mathilde :  190 activités officielles
Stabilité pour la reine Mathilde qui reste deuxième de ce classement comme l'an dernier :  166 activités officielles en 2011,  196 en 2012 et 190 en 2013.

3° Princesse Astrid :  133 activités officielles
La princesse Astrid occupe, pour la première fois, la 3ème place de ce classement. Suite à la demande du gouvernement fédéral de mener deux missions économiques cet automne à l'étranger, son nombre d'activités officielles a fortement augmenté :  90 en 2011,  63 en 2012,  133 en 2013.

4° Roi Albert II :  58 activités officielles + 63 audiences
Stabilité pour les activités officielles du roi Albert II :   50 en 2011,  54 en 2012,  58 en 2013. Par contre, suite à son abdication, Albert II ne reçoit plus en audience depuis le 21 juillet, ce qui explique qu'il passe de la 3ème à la 4ème place de ce classement.

5° Prince Laurent :  61 activités officielles
Suite au changement de règne, le prince Laurent est, comme sa sœur, beaucoup plus sollicité par le Palais, ce qui explique son augmentation d'activités officielles :   30 en 2009,  40 en 2010,  31 en 2011,  35 en 2012,  61 en 2013.

6° Reine Paola :  59 activités officielles
La reine Paola passe de la 4ème à la 6ème place, mais son nombre d'activités officielles reste semblable :   70 activités officielles en 2011,  67 en 2012,  59 en 2013.

7° Princesse Claire :  46 activités officielles
Comme son époux, la princesse Claire est plus sollicitée par le Palais depuis le changement de règne :  30 activités officielles en 2009,  41 en 2010,  23 en 2011,  30 en 2012 et 46 en 2013. En 2013, la princesse Claire est entrée au conseil d'administration des sociétés créées par son époux et en difficulté financière. Parviendra-t-elle à renverser la vapeur?

8° Prince Lorenz :  26 activités officielles
Stabilité pour le prince Lorenz qui continue à être le seul membre de la famille royale à travailler à temps plein dans une banque :   23 activités officielles en 2009,  18 en 2010,  30 en 2011,  28 en 2012 et 26 en 2013.

9° Reine Fabiola :  20 activités officielles
Stabilité pour la reine Fabiola :   16 activités officielles en 2009,  21 en 2010,  19 en 2011,  23 en 2012 et 20 en 2013. Au terme d'une année où les révélations sur ses fondations privées ont entraîné la diminution de sa dotation de 2/3,  la reine Fabiola vient d'annoncer qu'elle renonçait à la présidence d'honneur du Concours Musical Reine Elisabeth (qu'elle exerçait depuis 1965) au profit de la reine Mathilde. On ne l'a plus vue en public depuis le 31 juillet. La verra-t-on moins en 2014?

lundi 23 décembre 2013

Activités royales en décembre 2013

7 audiences pour le roi Philippe :  le vice-premier ministre Alexander De Croo, le ministre de la Défense Pieter De Crem, la vice-première ministre Laurette Onkelinx, le président du Comité Militaire de l'Otan Knud Bartels, le président du COIB Pierre-Olivier Beckers, le premier ministre Elio Di Rupo, le Prix Nobel de Physique François Englert.

16 activités officielles pour le roi Philippe :  déjeuner avec la famille grand-ducale luxembourgeoise, rencontre avec le président de la Chambre et le premier ministre luxembourgeois, réception au palais grand-ducal luxembourgeois, 2 réunions de travail sur l'emploi et la formation des jeunes, déjeuner à Laeken avec le roi Abdallah de Jordanie, visite à l'Etat-Major de la Défense, 75ème anniversaire de la Koninklijke Academie voor Geneeskunde van België, cérémonie d'hommage à Nelson Mandela, concert de Noël au palais royal, visite au dépôt de Bruxelles-Propreté, 85ème anniversaire du Fonds voor Wetenschappelijke Onderzoek, remise des Prix Belgodyssée, 150ème anniversaire de la Compagnie Immobilière de Belgique, visite de la maison d'accueil Klemenswerk à Gand, visite du restaurant social Parnassus à Gand.

22 activités officielles pour la reine Mathilde :  déjeuner avec la famille grand-ducale luxembourgeoise, rencontre avec le président de la Chambre et le premier ministre luxembourgeois, réception au palais grand-ducal luxembourgeois, visite de l'exposition sur Henry Van de Velde, concert de Noël au palais royal, réception pour les nouveaux fournisseurs brevetés de la Cour, 75ème anniversaire de la Cinémathèque Royale de Belgique, audience pour le Prix Nobel de Physique François Englert et son épouse, réunion d'hiver de Vlerick Alumini, visite de la maison d'accueil Klemenswerk à Gand, visite du restaurant social Parnassus à Gand   + 11 activités officielles lors de son voyage à Hong-Kong (visite de l'exposition "Dress Code", visite de l'exposition "Design in Motion", Vandevorst and Diarough Uni Design VIP Event, ouverture officielle de la Business of Design Week, visite du siège d'Ice-Watch, rencontre avec des jeunes créateurs bruxellois, rencontre avec le chef de l'exécutif de Hong Kong, Event Design Surreal Dinner, visite de la biennale d'architecture, visite du Benji Center, réception au consulat pour la communauté belge).

2 activités officielles pour le roi Albert II :  concert de Noël de la Fondation Reine Paola, visite de l'exposition "Le Corps de l'Inde".

3 activités officielles pour la reine Paola :  concert de Noël de la Fondation Reine Paola, 15ème anniversaire du centre Child Focus, visite de l'exposition "Le Corps de l'Inde".

0 activité officielle pour la reine Fabiola.

1 activité officielle pour la princesse Astrid :  remise des prix 2013 des fonds médicaux et scientifiques gérés par la Fondation Roi Baudouin.

0 activité officielle pour le prince Lorenz.

6 activités officielles pour le prince Laurent :  lancement du Plan Froid de la Fondation Prince Laurent, remise du Trophée National du Mérite Sportif 2013, concert de Noël au palais royal, visite du nouveau siège social de Vivaqua, dîner au palais d'Egmont au profit de The Russian Imperial Foundation for Cancer Research, action à Beveren en faveur de l'Association Belge pour Enfants atteints d'une maladie métabolique.

2 activités officielles pour la princesse Claire :   concert de Noël au palais royal, dîner au palais d'Egmont au profit de The Russian Imperial Foundation for Cancer Research.

Récompense pour le Palais
Alors que la communication du Palais a été très souvent critiquée ces dernières années, il vient de recevoir le Prix Institution de l'année lors des Lobby Awards 2013. Pierre-Emmanuel De Bauw, directeur Médias et Communication du Palais, a confié :   "On commence progressivement à s'ouvrir à d'autres moyens de communication :  on est sur Twitter, on va renouveler le site web, on sera bientôt sur Facebook".
                                      

lundi 16 décembre 2013

Astrid sénatrice de droit de 1996 à 2013

Deux ans après son frère le prince Philippe, la princesse Astrid de Belgique devient sénatrice de droit en novembre 1996. Après avoir prêté serment, elle prononce le discours suivant :

"Monsieur le Président,

De tout cœur, je vous remercie pour les aimables paroles que vous venez de m'adresser. Ce remerciement me vient en effet du fond du cœur car vous ne pouvez imaginer combien je suis honorée et fière de prendre place parmi vous. J'avouerai aussi que je suis très impressionnée, mais la grande amabilité de votre accueil m'encourage à m'adresser à cette Haute Assemblée. Aujourd'hui, j'ai le privilège de la parole, mais à l'avenir, je compte surtout venir écouter.

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

Le nouvel article 72 de la Constitution adoptée par les Chambres, m'autorise à devenir membre du Sénat. En toute modestie, j'accepte cet honneur. Je prends place parmi vous avec conviction, à côté de mon frère aîné le prince Philippe, et animée d'une ferme volonté de servir là où cela me sera possible et dans la mesure de mes moyens.

Vous ne serez certes pas surpris par un des thèmes que je compte développer aujourd'hui devant vous. En effet, il est en relation directe avec les événements de ces derniers mois. Ils m'ont, comme tout un chacun, profondément touchée. Le message paisible proclamé avec sérénité et recueillement par cette "mer blanche", il y a tout juste un mois, nous a redonné à tous de l'espoir. Cette manifestation impressionnante fut pour moi une première expression concrète de ce que le Roi, mon père, qualifiait quelques jours auparavant, et je cite,  "l'occasion d'un sursaut moral et d'un changement profond dans notre société" (fin de citation). J'ai le sentiment que notre société démocratique a reçu ce jour-là une impulsion nouvelle. Ce fut un cri silencieux pour plus d'humanité, de justice et de franchise.

Comment en sommes-nous arrivés là?

J'ai l'impression que des préoccupations budgétaires et financières urgentes et indispensables prirent le pas sur des considérations d'ordre humain. De ce fait, le souci de l'homme fut parfois relégué à l'arrière-plan. Dans notre société technique et administrative, le citoyen ordinaire éprouve parfois bien des difficultés à faire valoir ses droits. Ces difficultés devinrent insurmontables pour les victimes de délits, qui appelaient en vain l'attention sur leurs doléances et qui plaidaient pour un traitement plus humain. Il semblait, en effet, que le souci des droits du prévenu avait pris la place sur celui de l'aide aux victimes.

Il en résulta une situation extrêmement pénible qui se traduisit en une souffrance sans nom pour les victimes innocentes de la maltraitance d'enfants et aussi pour leurs familles. Autre situation remarquable :  les familles des victimes incitent pacifiquement les autorités et les institutions de notre pays à coordonner leur action. Elles interpellent le gouvernement avec le message non équivoque que les dirigeants et les institutions sont au service de la population et qu'ils ne peuvent se considérer comme des moyens de pouvoir. La population attend des autorités une remise en ordre des choses et le monde entier est impressionné par la dignité de l'exigence.

Il est encourageant de remarquer que les premières initiatives du gouvernement ont pour but une approche plus humaine dans l'action judiciaire ainsi qu'une transparence accrue. L'accueil et l'aide aux victimes de délits recevront l'attention qu'ils méritent, et nos communautés y auront une tâche importante à remplir.

La population attend une action des autorités. Cela me paraît normal. Mais ne vous semble-t-il pas aussi que chaque citoyen devrait de temps à autre marquer un temps d'arrêt dans sa vie si agitée et se poser la question :  comment puis-je contribuer personnellement à rendre notre société meilleure, plus juste et plus humaine?

En tant que jeune femme, ayant une expérience encore modeste de la vie, je me pose la question si nous montrons suffisamment que nous préférons l'amour du prochain, la tolérance et l'écoute bienveillante à l'égoïsme, si nous nous efforçons vraiment de valoriser les autres et de reconnaître la dignité humaine de chaque personne (même les moins favorisées par la vie, les démunis, les malades et les handicapés), si nous considérons la justice et la solidarité comme des valeurs fondamentales dans notre civilisation.

Voilà, me semble-t-il, quelques valeurs universelles qu'il nous appartient de préserver et de transmettre à nos enfants car, comme le disait en mai 1993 mon oncle regretté le roi Baudouin et je cite :   "Chaque fois que la société s'en écarte, elle souffre et en fait souffrir d'autres"  (fin de citation). L'éducation qui transmet ces valeurs acceptées par tous à la génération montante, occupe dès lors dans notre société une place très importante. En ce sens, j'aimerais citer le philosophe contemporain le comte Sponville qui a dit que l'éducation constitue encore et toujours la base de l'encadrement moral des hommes. De même, au 17ème siècle, Spinoza affirmait déjà qu'il valait mieux enseigner les vertus que de condamner les vices.

Ceci est plus actuel que jamais. Dans notre monde où les techniques de communication offrent des possibilités inespérées, nous devons prendre le temps pour stimuler le dialogue entre l'enfant et l'éducateur. Dans cet échange, toute forme de domination de l'enfant devrait être écartée sans pour autant qu'il puisse être interdit d'interdire. Le juste milieu se trouve, selon moi, dans cet équilibre.

Par ailleurs, pour se dépasser et apprendre à assumer leurs responsabilités, les jeunes doivent se sentir encouragés et valorisés. Mais ils doivent aussi être conscients que tout n'est pas permis, que la liberté de chacun s'arrête là où commence celle des autres, que convaincre ne signifie pas forcer, que l'amour doit être vécu dans le respect et pour l'épanouissement de l'autre.

Ceci contraste singulièrement avec la violence brutale et le plaisir égoïste hélàs si fréquemment étalés de nos jours. L'éducation ne devrait-elle pas aussi permettre aux jeunes de découvrir l'extraordinaire dans les choses simples, d'admirer ce qui est beau, d'aimer et de respecter la nature et de prendre conscience que l'art nous anoblit? 

C'est au sein de la famille que l'adulte, dans le respect de la créativité de l'enfant, entreprend de l'éduquer. Il est consternant d'observer, comme l'a exposé le ministre de la Justice lors de la récente table ronde au palais, que 15% des jeunes filles et 2% des garçons ont été au moins une fois victimes d'abus sexuels avant l'âge de 18 ans. Si nous relevons de plus que la plupart des cas de maltraitance d'enfants surviennent dans le milieu familial, nous pourrions nous interroger sur le rôle protecteur que joue encore la famille. Je reste néanmoins convaincue que la famille, cellule élémentaire de la société, demeure le lieu privilégié où l'éducation commence, où l'on guide les premiers pas, où les premières interdictions sont enseignées avec tendresse.

Comme toutes les mamans, j'expérimente jour après jour ce lien particulier qui unit la mère à l'enfant. Sans sous-estimer le moins du monde la place importante du père de famille, j'aimerais souligner ici le rôle essentiel que joue la mère dans l'éducation de l'enfant. Cela ne doit pas empêcher la femme, j'en ai la ferme conviction, d'avoir la possibilité, comme l'homme et en complémentarité avec lui, d'exercer une activité professionnelle et notamment de s'engager dans la vie publique. Vous partagerez certainement mon opinion, Messieurs les Sénateurs, chers collègues, qu'une plus grande présence féminine pourrait augmenter encore la qualité de cette Haute Assemblée.

Je viens de parler de la famille comme premier chaînon dans la société. Mais la famille n'est pas seule pour assurer l'éducation. A côté d'elle, l'école, le village, la ville, la communauté, notre nation, doivent chacun à son niveau contribuer à la valorisation de notre société. Notre pays, situé au carrefour de l'Europe, peut dans ce domaine jouer un rôle important et servir de modèle à la construction européenne. En effet, la marche blanche a démontré que notre pays recèle encore bien des forces et de l'énergie pour s'engager au profit du bien commun. Je constate cela chaque fois en voyant avec quel zèle et désintéressement les volontaires de la Croix-Rouge de Belgique s'engagent dans les projets qui y sont développés, également ceux pour les jeunes et par les jeunes. Cet altruisme anime également les nombreuses autres organisations humanitaires de notre pays qui se dévouent sans compter, en Belgique comme à l'extérieur. Et je pense spécialement aux équipes qui se tiennent prêtes à intervenir en Afrique Centrale où sévit un terrible drame qui ne peut nous laisser indifférents. L'engagement généreux de ces personnes doit nous remplir d'optimisme.

Forte de cette conviction et confiante dans la personne humaine, dans sa dignité et son avenir, je souhaite clôturer mon intervention par un sujet qui me tient très à cœur, car il concerne toutes les femmes et tous les hommes de notre pays :  l'union si nécessaire dans notre Belgique fédérale. Des nombreux sondages qui furent effectués auprès de la population, je retiens cette simple mais importante constatation :  la grande majorité des Belges, dans chacune de nos régions et communautés, reste attachée à l'unité de notre pays. C'est une réalité qui ne peut être contestée. Serait-il possible que dans une démocratie, la volonté de la population soit ignorée et que ses aspirations demeurent lettre morte? Le Sénat, en tant que lieu de rencontre entre nos communautés et de par sa composition et ses responsabilités en matière institutionnelle, a notamment pour vocation de promouvoir la cohésion au sein de notre pays. Tout en nous inspirant du message de nos concitoyens, nous pouvons donc contribuer à la cohésion et l'entente entre les Belges, et leur rendre confiance en l'avenir.

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

Il n'entrait pas dans mes intentions de proclamer des vérités sensationnelles, ni d'approfondir tous les aspects de chaque problème. Je vous ai simplement parlé avec mon cœur. Je vous remercie de m'avoir écouté et je me réjouis déjà de participer à l'avenir aux travaux de cette assemblée".

En 1997, la princesse participe aux travaux de la commission des Affaires Sociales du Sénat et à la séance plénière consacrés au chômage et à l'exclusion sociale. Elle assiste aussi à la journée d'étude "Paix en Europe" organisée par le Sénat, la Chambre et Pax Christi International.

Astrid se rend dans la Haute Assemblée en 1998 pour la célébration des 50 ans du droit de vote des femmes et pour les travaux de la commission des Affaires Etrangères du Sénat sur le projet de loi concernant la coopération technique belge.

Après avoir rendu une visite de courtoisie au nouveau président du Sénat Armand De Decker en octobre 1999, la princesse y retourne un mois plus tard pour une séance plénière sur les droits de l'enfant. En 2000, elle assiste à une journée d'étude sur l'application de la convention de La Haye sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants, et à la prestation de serment de son frère cadet le prince Laurent comme sénateur de droit.

Après avoir reçu en audience la sénatrice Jacinta De Roeck, présidente du Groupe de Travail Interparlementaire Quart Monde, la princesse participe au Sénat à la Journée Mondiale du refus de la misère en octobre 2001. Cette rencontre entre des représentants d'associations et des sénateurs avait pour objectif d'élaborer de nouvelles politiques efficaces de lutte contre la pauvreté. Un an plus tard, elle est à nouveau présente à une réunion du Sénat du Groupe de Travail Interparlementaire Quart-Monde.

La princesse confie à l'hebdomadaire "La Libre Match" en 2004 :   "Dans un pays comme le nôtre où il y a tant de bien-être, j'ai beaucoup de mal à admettre qu'il y ait tant de gens vivant dans une grande pauvreté. C'est sur base de cette réflexion que j'ai essayé de mieux comprendre le pourquoi de ce problème et que j'ai participé, comme sénatrice de droit, à des réunions interparlementaires. Le problème de la pauvreté est très vaste et se situe, en premier lieu, au niveau de l'emploi et du logement (électricité, chauffage, logement insalubre,...). Nous avons heureusement, dans notre pays, plusieurs forums, aussi bien au niveau fédéral que régional, qui coordonnent les initiatives locales dans ce domaine et qui exploitent les rapports sur la pauvreté, rédigés par la Fondation Roi Baudouin".

En novembre 2004, Astrid assiste à la conférence de presse du Groupe de Travail Interparlementaire Quart Monde au Resto du Cœur de Saint-Gilles, où s'était rendu son oncle le roi Baudouin peu de temps avant son décès. Lors de la Journée Mondiale du refus de la misère 2005, elle prononce un discours au Sénat, dans lequel elle déclare notamment :

"Permettez-moi de signaler deux groupes de populations qui méritent une attention particulière.

La cohabitation multiculturelle dans notre pays est une réalité. C'est incontestablement une grande richesse, mais au même moment, un énorme défi. Des femmes, des hommes, des enfants du monde entier vivent chez nous et ont décidé de construire ici un nouvel avenir. Il nous appartient donc de structurer un réseau économique et social de telle manière qu'ils puissent bénéficier des normes minimales pour une existence humaine et digne.

La même exigence prévaut pour répondre au vieillissement croissant de la population. Les risques spécifiques de ces personnes de tomber dans la pauvreté et de devenir isolées sont réels. D'un rapport de 2004, il apparaît que 25% des personnes de plus de 65 ans possèdent un revenu inférieur au seuil de la pauvreté. Comme il s'agit ici d'un groupe spécialement vulnérable, qui en outre n'a plus la maîtrise de son destin, il n'est que juste de lui réserver une attention exceptionnelle.

La pauvreté n'est pas une fatalité. La pauvreté est un état, un "accident de la vie". La pauvreté peut être secourue, avec la volonté des personnes concernées bien sûr, mais aussi grâce à un ensemble bien coordonné d'initiatives privées et publiques aux différents niveaux officiels et non officiels. Les pauvres réclament le droit d'être des individus comme les autres, et de bénéficier d'un avenir meilleur. Ils ont raison de demander à la société d'être reconnus à part entière, et de ne pas être maintenus dans l'isolement.

Mendier, toujours demander de l'aide est humiliant et devient à la longue insupportable. Aussi il est nécessaire d'écouter attentivement les pauvres, avec patience et avec le respect de leur dignité. Le dialogue a des vertus que n'ont pas les sens uniques. Il est tout aussi nécessaire de collaborer avec eux, car, avec leurs expériences vécues, ils savent bien mieux que nous quelles sont les initiatives les plus susceptibles de réussir.

Enregistrer des résultats rapides et spectaculaires est rarement possible, mais il n'en faut pas moins souligner que certains problèmes de grande urgence méritent une priorité absolue. Avec l'hiver à nos portes, je pense automatiquement et directement aux coûts de l'énergie de chauffage et au logement décent des moins bien nantis. D'autres actions sans doute sont moins aigües ; cela ne veut pas dire qu'elles sont moins importantes. Ainsi, il me paraît qu'un effort fondamental doit être consenti en faveur de l'alphabétisation et de l'éducation de base conçues comme levier particulièrement utile pour sortir du cercle vicieux de la pauvreté".

En 2006, la princesse participe à trois activités au Sénat :  séance académique pour les 175 ans de la Constitution belge, visite de travail à la province du Limbourg avec le Groupe de Travail Interparlementaire Quart Monde sous la houlette de la sénatrice Jacinta De Roeck, et séance académique pour les 20 ans de la loi sur la protection et le bien-être des animaux. En mars 2007, Astrid assiste aux ateliers et à la présentation des résultats du Groupe de Travail Interparlementaire Quart Monde sur le thème "Fracture numérique, fracture sociale". Elle est également présente en 2008 lors de la séance académique pour les 60 ans de l'octroi du droit de vote aux femmes.

Dans le cadre de la sixième réforme de l'Etat, le Sénat est réformé en 2013 et les sénateurs de droit sont supprimés. De 1996 à 2013, la princesse Astrid a été plus présente au Sénat que ses deux frères, en particulier au sein du Groupe de Travail Interparlementaire Quart Monde qu'elle a suivi avec attention.

lundi 9 décembre 2013

Vente d'un collier de la princesse Henriette de Belgique

Lundi dernier à Paris, des descendants de la princesse Henriette de Belgique, duchesse de Vendôme, ont vendu                     untitled plusieurs objets liés à notre dynastie :  le nécessaire de couture de la reine Louise-Marie (vendu 2.625 euros), une nappe aux armes royales (vendue 1.125 euros), un pendentif avec l'œil miniature du comte Philippe de Flandre (vendu 3.000 euros) et surtout un collier de perles ayant appartenu à la princesse Henriette, acheté par un riche négociant en perles du Moyen-Orient pour 28.750 euros. Le prince Jean de Luxembourg (cousin de notre roi Philippe) a tenté de l'acquérir, mais le collier a été vendu plus cher que le montant qu'il ne souhaitait pas dépasser. Un catalogue de la vente aux enchères avait été envoyé par l'hôtel Drouot au palais royal de Bruxelles, mais ce dernier n'a pas participé à la vente... Contrairement à d'autres monarchies, notre famille royale ne tente pas de racheter certains bijoux lors de ventes publiques, et c'est dommage. On trouve plus facilement de l'argent pour un yacht ou une voiture...

A lire :  "Bijoux des reines et princesses de Belgique" (Christophe Vachaudez)
Licencié en histoire de l'art de l'Université Libre de Bruxelles, Christophe Vachaudez a rédigé en 2004 le premier ouvrage consacré aux bijoux des reines et princesses de Belgique. Très richement illustré, il est le fruit de longues recherches effectuées par l'auteur, car la famille royale n'a pas l'habitude de livrer des informations sur ses bijoux, sujet considéré comme privé et confidentiel.

Du milieu des années 70 jusqu'à 1993, les diadèmes étaient même bannis au palais royal, comme le déplore Christophe Vachaudez :    "Pendant de trop longues années, ces bijoux furent relégués dans leur écrin. D'une tristesse affligeante, la vie de Cour était devenue tout simplement inexistante. Sans le charisme incontestable du roi Baudouin et de la reine Fabiola, on aurait presque oublié que la Belgique était une monarchie. Le port du bijou, si intimement lié à la fonction royale, n'est certes pas une obligation ou une priorité, mais il confère à l'institution un lustre inégalable. La Reine se doit de montrer l'exemple et un rapide survol de l'écrin de la reine Fabiola indique qu'elle possédait tous les atouts pour remplir ce rôle à la perfection".

Le port du diadème a été restauré par la reine Paola lors des dîners de gala en l'honneur des chefs d'Etat étrangers. Au sein des Cours européennes, elle fait cependant figure de parent pauvre et n'a hérité que de deux diadèmes de diamants des souveraines qui l'ont précédée sur le trône de Belgique. Tous les nombreux autres bijoux des reines Louise-Marie, Marie-Henriette, Elisabeth et Astrid n'appartiennent plus à la famille royale belge...

Pourquoi? Contrairement à d'autres monarchies, il n'existe pas en Belgique de bijoux de la Couronne appartenant à l'Etat et prêtés à la Reine. L'écrin de nos quatre premières reines a été démembré à chaque règne suite à des successions difficiles, des ventes publiques et même des vols! Dans son testament, la reine Marie-Henriette avait pourtant exprimé le souhait qu'une partie de ses parures soit destinée aux futures souveraines, mais le roi Léopold II ne respecta pas sa volonté... Il est aussi surprenant que la princesse Lilian de Belgique disposait de certains beaux bijoux de la reine Astrid, alors que Joséphine-Charlotte, fille de la défunte, n'a reçu qu'une paire de boucles d'oreilles...

Quant à l'avenir, il est également incertain, comme le fait remarquer l'auteur :   "Que deviendront les bijoux de la reine Fabiola? Prendront-ils le chemin de l'Espagne ou resteront-ils en Belgique? S'ils quittent le sol national, la triste tradition de la Cour belge sera respectée, puisqu'aucun écrin n'est parvenu intact à la génération suivante et ce, depuis la reine Louise-Marie!".

Félicitations à Christophe Vachaudez pour cet important travail de recherche qui n'avait jamais été réalisé depuis 1831.

A lire :   "Henriette, duchesse de Vendôme" (Dominique Paoli)
Fille du comte et de la comtesse de Flandre, nièce du roi Léopold II, la princesse Henriette de Belgique naît à Bruxelles le 30 novembre 1870. Le baptême a lieu un mois plus tard en l'église Saint-Jacques sur Coudenberg. Sa marraine est sa tante la reine Marie-Henriette et son parrain est son grand-père maternel le prince Charles-Antoine de Hohenzollern.

Son enfance se partage entre le palais de la rue de la Régence et le château des Amerois dans les Ardennes. Elle a une sœur la princesse Joséphine et deux frères, les princes Baudouin et Albert. Henriette suit des cours privés :  littérature et histoire avec Melle Simonet, anglais avec sa gouvernante anglaise Miss Mac Shane, peinture avec l'artiste Henri Van der Hecht, etc.

En janvier 1891, les quatre enfants des comtes de Flandre sont frappés par l'épidémie d'influenza. L'état d'Henriette parut si préoccupant qu'on lui administra les derniers sacrements dans la nuit du 14 au 15 janvier, mais elle s'en sortit. Malheureusement, le prince Baudouin, dont elle était si proche, contracte ensuite une pleuro-pneumonie et une hémorragie rénale. Il décède le 23 janvier à l'âge de 22 ans.

La princesse Henriette fait un mariage d'amour en 1896 avec le prince Emmanuel d'Orléans, duc de Vendôme. Le couple s'installe à Neuilly et participe à la vie mondaine parisienne. Ils ont quatre enfants :  Louise, Sophie, Geneviève et Charles-Philippe. Avant la fin de la Belle Epoque, Henriette a perdu ses parents et beaux-parents. Son frère Albert Ier est devenu roi des Belges.

Durant la première guerre mondiale, les ducs de Vendôme se partagent entre leur villa de Neuilly, Belmont House en Angleterre et le château Saint-Michel à Cannes. Ils rendent plusieurs fois visite au couple royal belge à La Panne, derrière les tranchées de l'Yser. La princesse Henriette soutient plusieurs œuvres de charité et passe du temps auprès des blessés. Sa fille Louise épouse en 1916 le prince Philippe de Bourbon des Deux-Siciles avec qui elle aura un fils un an plus tard.

Dans les années 20, les ducs de Vendôme se séparent de Belmont House et achètent le château de Touronde près du lac Léman. Leur fille Geneviève fait un mariage d'amour avec le marquis Antoine de Chaponay-Morance, mais Louise et Philippe divorcent et Charles-Philippe épouse secrètement Marguerite Watson contre l'avis de ses parents. D'autres deuils attendent la princesse Henriette :  sa fille Sophie en 1928, son mari Emmanuel en 1931 et son frère Albert Ier en 1934. Elle devient la marraine du prince Rainier de Monaco.

Devenue veuve et confrontée aux dettes de son fils Charles-Philippe, la duchesse de Vendôme doit restreindre son train de vie et vendre ses demeures de Cannes et Neuilly. Au château de Touronde, elle s'adonne à la peinture, à la correspondance et au classement des archives familiales. Durant la deuxième guerre mondiale, elle reste en Savoie et se consacre à des œuvres de charité. En 1943, la princesse Henriette perd son petit-fils Pierre-Emmanuel de Chaponay-Morance (17 ans) dans un accident d'hydravion dans le golfe du Mexique.

La guerre terminée, la Question Royale qui commence en Belgique et l'exil du roi Léopold III l'attristent beaucoup. Ses enfants et petits-enfants lui apportent aussi beaucoup de soucis. La duchesse de Vendôme s'éteint en 1948 dans le Valais suisse, et est inhumée à la Chapelle Royale de Dreux, le mausolée des princes d'Orléans.

Bravo à Dominique Paoli pour cette biographie intéressante, bien documentée et agréable à lire.                          

mardi 3 décembre 2013

Activités royales en novembre 2013

16 audiences pour le roi Philippe :  le premier ministre Elio Di Rupo (reçu 4 fois), la présidente de Corée Geun-Hye Park, les ministres de la Culture Fadila Laanan et Joke Schauvliege (reçues ensemble), le ministre-président de la communauté germanophone Karl-Heinz Lambertz, le commandant des forces alliées en Europ Philip Breedlove, le ministre-président de la région wallonne Rudy Demotte, le gouverneur de la Banque Nationale de Belgique Luc Coene, le secrétaire-général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen, la ministre de l'Emploi Monica De Coninck, ainsi que les ambassadeurs de Lituanie, Slovénie, Egypte et Koweït.

15 activités officielles pour le roi Philippe :  déjeuner avec les présidents de la Commission Européenne et du Conseil Européen, réception à l'Agence Fédérale pour le Commerce Extérieur, réception à l'hôtel de ville de Bruxelles, déjeuner de travail à l'hôtel de ville de Bruxelles, déjeuner avec la famille royale néerlandaise, rencontre avec le premier ministre néerlandais, visite au Parlement néerlandais, commémoration de l'Armistice à la Colonne du Congrès, cérémonie de réception des emblèmes de l'armée belge, réunion de travail au palais sur la coopération culturelle entre communautés, réception en faveur des Belges anoblis, soirée de l'Office National du Ducroire, réception pour l'équipe B-Fast ayant travaillé aux Philippines, réception pour les journalistes belges, déjeuner avec les gouverneurs de Belgique.

15 activités officielles pour la reine Mathilde :  réception à l'hôtel de ville de Bruxelles, déjeuner de travail à l'hôtel de ville de Bruxelles, visite de l'entreprise "Le Perron" à Liège, déjeuner avec la famille royale néerlandaise, rencontre avec le premier ministre néerlandais, visite au Parlement néerlandais, réunion de travail au palais sur la coopération culturelle entre communautés, 10ème anniversaire de l'asbl Toolbox, semaine de la lecture à haute voix par la Stichting Lezen, réception en faveur des Belges anoblis, concert de la chorale bruxelloise d'enfants Shanti, table ronde pour la Journée Internationale des Droits de l'Enfant, réception pour l'équipe B-Fast ayant travaillé aux Philippines, réception pour les journalistes belges, déjeuner avec les gouverneurs de Belgique.

2 activités officielles pour le roi Albert II :  Te Deum de la fête du Roi, réception au Parlement pour la fête du Roi.

3 activités officielles pour la reine Paola :  Te Deum de la fête du Roi, réception au Parlement pour la fête du Roi, concert de la chorale d'enfants Equinox et de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth.

0 activité officielle pour la reine Fabiola :

45 activités officielles pour la princesse Astrid :  réception à l'Agence Fédérale pour le Commerce Extérieur, concert au profit de l'Amade-Hainaut, visite du Biomedisch Onderzoekinstituut à Hasselt, Te Deum de la fête du Roi, réception au Parlement pour la fête du Roi  + 40 activités officielles lors de la mission économique en Inde (cérémonie à la Porte de l'Inde, lunch donné par le ministre du Commerce, session informative de la mission, remise de décorations honorifiques, réception officielle belge, déjeuner avec les PME, présentation de la collaboration entre GSK et Biological E, séminaire sur les technologies propres, rencontre avec le ministre des Energies Renouvelables, rencontre avec le président du FICCI, séminaire "Why Belgium should be on your radar screen", rencontre avec le ministre du Commerce, power lunch avec la Confédération Indienne de l'Industrie, Flanders and Brussels Tourism Seminar, cérémonie de signature de contrats, rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, dîner offert par le ministre des Affaires étrangères, visite de HRD Antwerp Diamond Lab, présentation du projet Hope on wheels, présentation de la journée d'ING en Inde, cérémonie pour les 5 ans de l'attentat de Mumbai, table ronde avec des compagnies pharmaceutiques indiennes, Antwerp Diamond Breakfast, séminaire sur les infrastructures urbaines, lancement d'India Natic Portal, exclusive invest lunch sur la Belgique, sommet Belgique-Inde sur les technologies propres, séminaire sur le marché pharmaceutique, rencontre avec le ministre du Transport maritime, ouverture de l'exposition sur les chefs d'œuvres du 17ème siècle liés à Anvers, réception officielle belge, ouverture du nouveau consulat général à Mumbai, séminaire, reconnaissance des initiatives d'économie d'énergie de Tomil Nadu, cérémonie de signature de contrats, rencontre avec le gouverneur de Tamil Nadu, réception officielle belge, présentation des projets de Demi en Inde, investment lunch sur la Belgique, visite de Tata Consultacy Services).

2 activités officielles pour le prince Lorenz :  Te Deum de la fête du Roi, réception au Parlement pour la fête du Roi.

8 activités officielles pour le prince Laurent :  congrès ES PKU 2013, première du film "Marina" de Stijn Coninx, 50ème anniversaire de la Belgium-Japan Association, Last Post à Ypres, Te Deum de la fête du Roi, réception au Parlement pour la fête du Roi, exposition "Les Oiseaux des Jardins" à Gembloux, remise des Prix Caïus de Prométhée.

7 activités officielles pour la princesse Claire :  première du film "Marina" de Stijn Coninx, 50ème anniversaire de la Belgium-Japan Association, Te Deum de la fête du Roi, réception au Parlement pour la fête du Roi, exposition "Les Oiseaux des Jardins" à Gembloux, soirée de gala du centre "La Fondation", remise des Prix Caïus de Prométhée.

Récapitulatif des activités officielles de janvier à novembre 2013 (source : www.monarchie.be) :

Roi Philippe :  193 activités officielles + 60 audiences

Reine Mathilde :  168 activités officielles

Princesse Astrid :  132 activités officielles

Roi Albert II :  56 activités officielles + 63 audiences

Reine Paola :  56 activités officielles

Prince Laurent :  55 activités officielles

Princesse Claire :  44 activités officielles

Prince Lorenz :  26 activités officielles

Reine Fabiola :  20 activités officielles