A l'occasion de la Semaine de la Mode Belge 2025, la princesse Delphine a lancé "A Touch of Delphine", une collection au sein de la marque Mayerline Brussels. Cette marque belge a été créée en 1957 par Jozef Meyer et Jeanne Vrydags (plus d'infos : www.mayerline.be ).
La princesse Delphine s'est confiée à la presse :
"Je veux que mes créations vivent et soient visibles dans la rue, dans les bureaux et dans la vie quotidienne à la maison. Les choix que je fais se portent souvent sur des productions belges. C'est le cas de Mayerline. Ce n'est pas juste une marque de mode, mais un label belge qui existe depuis 1957 et avec lequel je partage des valeurs. J'apprécie leur philosophie. Ils font pas mal de choses qui me ressemblent et ils soutiennent par exemple Pink Ribbon et les actions liées aux cancers qui touchent les femmes. Ils sont très forts pour valoriser celles-ci. C'est une sorte de mariage qui colle bien, une façon de créer quelque chose, un peu comme en famille, comme je l'ai fait avec le label de maquillage Couleurs de Noir.
S'il y a quelqu'un à séduire, c'est avant tout soi-même. Il faut être confiant et le vêtement peut y contribuer. J'ai noté que les tailleurs de Mayerline, comme ceux de Judassime et tant d'autres créateurs belges que j'aime, font le job. Ils sont très inclusifs, valorisent toutes les silhouettes, dans le sens d'un bien-être. Chez Judassime, la signature graphique est faite de couches de vêtements, souvent très fines. C'est important car cela compose une protection, une forme d'armure : en tant que "queer" revendiqué, ce créateur a beaucoup souffert des quolibets dans la rue parce qu'il marchait ou parlait d'une certaine manière. Cette accumulation de couches dans ses créations est liée à la violence et la tristesse qu'il a endurées. Dans le cas de Mayerline, les tailleurs ont une coupe un peu masculine, épaulée, dans un esprit assez années 1980. Cela leur permet de bien tomber, quelle que soit la morphologie de la personne qui les porte. Cela me touche aussi.
Quant aux messages que je délivre à travers les vêtements, il y eut notamment une colombe, intégrée à la robe rouge que je portais le 21 juillet 2022. C'était un symbole de paix destiné à transmettre un message d'espoir général, avec en toile de fond la guerre en Ukraine qui avait commencé quelques mois plus tôt. C'était une création du Belge Pol Vogels qui n'avait alors que 22 ans. C'était la première fois qu'il créait une tenue pour une femme. J'aime ce genre de rencontre artistique et de croisement".
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